Récit de la course : Les Foulées d'Art et Nature - 12 km 2016, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Les Foulées d'Art et Nature - 12 km

Date : 19/6/2016

Lieu : Montagnac (Hérault)

Affichage : 981 vues

Distance : 12km

Objectif : Faire un temps

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La marche nordique prend quelques galons à Montagnac.

Montagnac, c’était mon « objectif » de juin (après la Cettoise), comme disent ceux qui se font des programmes de courses d’enfer ! Sauf que cet objectif était plus sentimental que sportif,  fait de retrouvailles annuelles avec ce village que j’aime  tellement bien que j’y cours pratiquement tous les ans, depuis ma première course à pied en 1997 ; des retrouvailles maintenant marquées, depuis l’an passé, par le souvenir que je garde du bon Vincent Diaz,  pilier du MEAC, organisateur des « Foulées  Art et Nature » et qui a délaissé son micro terrestre pour rejoindre les voix célestes depuis un an et demi. 

Philipe Panetta, n'a pas oublié le bon Vincent Diaz pour l'hommage à lui rendre.

J’avais remporté, sans aucune gloire, en 2014, la première marche nordique intégrée à ces Foulées. Nous étions peu, mes compagnons de marche quasiment débutants et le pauvre Vincent, sur son podium de speaker,  n’avait pas donné plus d’importance que ça à l’originalité de cette épreuve, passée quasiment inaperçue, aux yeux du public.

L’an passé, Christophe Giancola, le nouveau président du MEAC, avait déjà réellement pris en compte cette épreuve de marche nordique, toutefois quelque peu brinquebalante en matière d’organisation et de balisage de parcours, surtout.

Cette année, la marche nordique a été maintes fois soulignée dans le programme diffusé des dizaines de fois sur Facebook, par le biais du MEAC et de la page de Denis Pfister, jamais en retard, lui de bonnes informations sur les épreuves de marche nordique régionales. Nous nous sommes alors retrouvés une bonne trentaine au départ de cette épreuve de 12km, à 9h15, après le passage  sous l’arche des derniers de la course à pied qui bouclaient un premier circuit en ville. Une trentaine, ce n’était pas si mal, grâce à Narbonne venu en force (et en qualité),  à l’USSA Sète, qui avait quatre représentants, Lunel, avec Denis Pfister et Alain Beaudouin, et la nouvelle section marche du MEAC (ces trois clubs n’étant pas mentionnés dans les résultats, contrairement à Narbonne, ce qui entre donc encore dans les petits « plus » à revoir pour l’an prochain !)

Le départ des coureurs....

Une trentaine de marcheurs donc et à peine trois cents pour le semi et relais course à pied, ce n’était donc pas la foule des grands jours et je me suis laissé dire que c’était pour cause de «  Fêtes des Pères » et qu’il faudrait donc revoir la date pour 2017. Il n’empêche que pour la marche nordique, si nous n’étions que cinq sur le semi camarguais entre Vauvert et Aigues-Mortes, le samedi précédent, je me serais attendu à voir quelques collègues du Gard, sur une épreuve pareillement promotionnée.

....et celui des marcheurs.

Pour prendre son dossard, ce n'était pas non plus chose aisée. Combien le prix, 10 ou 12€ ? Les préinscrits marche étaient à côté, parmi tous les préinscrits.J’ai fait la navette plusieurs fois avant de trouver mon dossard. Mais bon, on s’en sortait quand même ! Jusqu’au départ des coureurs, qui semble-t-il, avaient une belle boucle à couvrir en ville, au vu du temps qu’ils ont mis pour la faire et surtout, de l’écart important qui séparait déjà les premiers entre eux.

Denis Pfister prône l'auto-discipline au micro de Philippe, avant le départ des marcheurs.

C’était donc au tour des marcheurs de s’aligner, après l’hommage rendu à Vincent Diaz, le plus connu des montagnacois chez les coureurs et qu’un accident de la route leur a enlevé.

Les 4 amis de Pierrot34, Marie-Agnès, Yves, Pascale et Christiane, sétois de l'USSA, qui se sont fort bien comportés.

L’erreur de parcours à la fourche après le départ n’était plus possible, vu qu’une belle flèche fluo était là et surtout que les premiers étaient précédés d’un ouvreur, en la personne de Christophe Giancola, le président du MEAC, à vélo. Après la côte, nous avons serpenté sur une petite route de campagne, les sept ou huit premiers s’étant détachés dès le départ. J’ai assez vite trouvé mon petit rythme de croisière, d’autant plus que j’en entendais un qui revenait sur moi et me talonnait. Des ravitaillements, en liquides surtout, en voulions-nous, nous en avons eus de nombreux puisque habituellement, c’est une forte chaleur qui pèse sur Montagnac, à pareille époque.

Le premier du semi, Lucas Bastoul, en 1h13mn

C’est vers la mi-course que les coureurs du semi nous sont tombés dessus, chose peut-être pas évidente à gérer, pour les marcheurs comme pour les coureurs, qui, dans le feu de l’action et avec un faux pas sur les cailloux des chemins de garrigue, peuvent très bien se gêner un peu. C’est ce qui est arrivé à un marcheur devant moi, qui a chuté, sans autre gravité que des éraflures quand même. Alors, à tout hasard, je demanderai en passant, s’il ne serait pas possible de trouver un parcours pour les marcheurs, indépendant de celui des coureurs, pour éviter ces petits aléas ?

Denis Pfister, pour une fois, 3è, battu par deux narbonnais.

J’ai alors poursuivi mon petit bonhomme de chemin, sur le parcours balisé des coureurs, doublé que j’ai été par pas mal de coureurs puis de mon marcheur qui me talonnait, je pense, un collègue de Narbonne….évidemment, dirai-je ! Une petite fourche, à « trois ou quatre dents » en forêt, pas balisée ? Aïe ! Heureusement, je me souvenais du parcours et des coureurs étaient devant, pour prendre la bonne direction.  Les derniers kilomètres du retour sur Montagnac m’ont semblé un peu longs, pour maintenir le rythme, d’où une 10è place quand même, avec un temps de 1h40 qui me laisse finalement satisfait du 7,2 de moyenne pour un tel parcours. Mes amis sétois ne sont pas loin derrière moi, Pascale Pappalardo- que je mentionne, puisqu’elle a eu quelques problèmes avec son identité, mal enregistrée !- ayant bien fini sa marche, après l’avoir gérée intelligemment.


Denis, mon compagnon de route fidèle depuis deux ans.

Le diabète ne m’a jamais gêné, ni avant, ni pendant- avec une pompe à insuline à 50% pendant une heure trente- ni après, où les contrôles de glycémie se sont montrés tout à fait satisfaisants

Denis Pfister et son tenace second du même club de Lunel, Alain Baudouin.

La Type1 Running Team for Diabetes, avait bien son représentant à Montagnac, c’est finalement tout ce que je voulais dire, avec ce petit récit en forme de bulletin de santé, pour qui veut l’entretenir, en pratiquant la marche nordique !

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