Récit de la course : L'Echappée Belle - 85 km 2015, par Philippe8474

L'auteur : Philippe8474

La course : L'Echappée Belle - 85 km

Date : 29/8/2015

Lieu : Vizille (Isère)

Affichage : 3149 vues

Distance : 85km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Le récit

Le lien vers le récit sur mon blog

Echappée Belle – Traversée Nord 85 km


 Echappée Belle – Traversée Nord 85 km…

 

J’ai beaucoup hésité à m’inscrire.

Je  doute vraiment sur ma motivation depuis 2011 au-delà de 15 heures de courses.

Les bons résultats sur le 2eme jour de la XL Race et surtout Faverges m’ont donné d’aller re-goûter un peu à l’Ultra. Bêtement aussi un peu le fait d’avoir investi dans « pas mal » de matos l’an dernier et donc l’envi de le tester un peu sur du long (Frontale et Sac S-Lab).

 

Mais malgré un très bon MadTrail enchainé 15 jours après Faverges, je n’arrive pas au Pleynet, lieu du départ de ce 85 km, totalement serein.

Beaucoup de sensations poussives, de fatigues ressenties ce mois d’Août, une récupération compliquée (puisque à mon avis non aboutie) de cet enchainement Faverges – Mad Trail.

 

Mais content d’être là, heureux de retrouver cette sensation d’avoir un gros « trucs » de prévus, et surtout hyper heureux de partager ce week-end avec mon Julien (de Grenoble).

 

Le Pleynet… Waouh je n’y étais plus revenu depuis 1996 et nos sorties skis avec JM et Yo, mes potes étudiants !

 

Mais là c’est Arnaud, organisateur du Défi de l’Oisans que nous rencontrons… Pfff pas vu non plus depuis 2009 ?

Il en profite pour nous raconter un peu le parcours ! Ok ça va être technique !

 

Bon en même temps, je sais un petit peu à quoi m’en tenir : j’ai très présent en tête le souvenir d’une rando-gros godillots-gros sacs-bivouac avec mes parents en 2006, et d’une sortie en 3j avec les serres files du Défi de l’Oisans en 2008.

 

Après la récup du dossard, Julien et moi filons au gîte à Fond de France.

Par contre pas réussi à croiser JuCB qui doit s’élancer  pour son relais dans la soiréeL.

 

Toute l’intendance a été gérée par mon Juju… du coup le top !

Gîtes nickel, on s’installe, on commence nos sacs de courses, puis on va manger en terrasse pendant que des solos du 144 passent juste devant le gîte !

Et là pendant notre repas qui je vois passer ? JuCB !!!

P’tit coucou, encouragement et il file dans sa course ! Trop content d’avoir pu te croiser !

Et merci pour ton roadbook ;-)

 

Dernier coup de fil à la maison, rendez-vous pour demain et au dodo !

 

Nuit sans trop de problème, réveil, petit dèj.

On file au départ.

 

Briefing, Julien s’échauffe un chouia, ligne de départ… Et c’est parti !

 

La course ?

 

Ah, oui j’ai un peu déconné avant que ça commence… En lisant rapido mon road book hier soir, j’ai noté premier ravito à Fond de France,… sauf que ben non c’est au Lac Léat, du coup je ne suis parti qu’avec 1L d’eau (complété sur la ligne avec 250 ml donné par un accompagnant, Merci !!!).

Dès fois, alors que tout a été à peu près bien préparé, le dernier détail cafouille un peu.

Donc je pars un peu léger en eau pour moi, surtout avec la chaleur annoncée, et au lieu d’avoir une hydratation relâché sur cette première portion, je vais me restreindre  un peu !

Mauvais augure.

 

Première montée Col de Merdaret, descente, passage vers Fond de France puis remontée et cheminement jusqu’au premier ravito.

Sensation moyenne, pas assez relâché, début de crampe dans les mollets ( !) (je suis parti sans booster… mais je fais toutes mes sorties depuis début juillet sans et surtout sans problème), …

Passage au ravito avec les 2 premières féminines… je ne les reverrais plus.

Je prends mon temps au ravito, remplissage des flasks, boire et une soupe.

 

Portion qui suit : le soleil se lève, je sors la casquette, les lunettes, descente bien « Belledonienne », gaffe aux chevilles, les cuisses déjà bien entamé…

Passage au Ravito Refuge de l’Oule.

Purée je reconnais un mec croisé sur la TDS 2011 avec qui j’avais discuté puis abandonné peu après. Purée il ne va pas me porter la scoumoune !

On commence à grimper, ma vitesse s’est bien réduite.

 

Je double « Zeracrytux », kikoureur, je me présente, discute 5 min avec lui, l’encourage… le lendemain, recroisé sur la ligne, il ne s’en souviendra pas…

 

On monte le Col Moretan ! Quel pied ! Quel environnement !

Dire que j’y suis passé dans l’autre sens avec un sac de 15kg sur le dos !

 

Descente vers Lac Moretan supérieur (on avait bivouaqué à côté en 2006). Celle-là elle est technique ! Je remercie mon père pour toutes les randos bouffé d’aussi loin que je me souvienne et me permette de me sentir bien même sur ce type de terrain.

Avec les coups de canon pour effrayer les loups ! Quelle ambiance !

 

Cheminement vers le ravito de Périoule.

Les jambes sont malgré tout un peu trop marquées pour ce niveau-là de la course.

 

Ravito.

Les bénévoles au top.

Mon TDS 2011 est là aussi.

Flasks, boire, soupe.

 

Je repars, message de Céline, j’essaie d’appeler, pas de réseau.

 

Je me retrouve dans la montée vers Super Collet.

Ancienne piste forestière, au soleil. Premier coup de bambou sur la tronche. Je sors aussi les bâtons pour la première fois. Maintenant il sortiront à chaque montée.

Mais je conserve une vitesse de progression constante.

Ça finit par passer. Cheminement en balcon.

 

Je croise Xahvië, autres kikoureur croisé il y 7 ans sur le Défi. Moyen pour lui, course de reprise, il se « gère ». Impressionnant quand même.

 

Refuge de la Pierre du Carré, les bénévoles proposent un peu de flotte. Elle fait du bien celle-là !

 

Je file, passe le sommet, direction le ravito et Céline !

 

Petites descente.

Je me pose au ravito.

Flasks, boire, soupe.

Reprend deux, trois gels du sac d’allègement. (Pas  l’idéal aujourd’hui les gels : ultra, chaleur,…)

Je me plains pas mal : sensation, cuisses, crampes,…

Mais pas de nervous break down pour l’instant !

Xahvië  arrive et se pose. Semble hésiter… Pourtant il verra l’arrivée, quel mental ! Avant un UTV la semaine d’après !!!

 

Je repars… Qu’est-ce que c’est bon ces quelques minutes passés avec celle que j’aime.

 

Je vais un peu mieux. Vitesse constante jusqu’au sommet ! On est sur les pistes ! Pensée à Yo et JM pour nos années étudiantes

pour Yo et tous l’apprentissage de la poudreuse et des bosses, … tiens en voulant le suivre je m’étais aussi fêlé une côte lors d’une chute monstrueuse la semaine avant le marathon de Paris que l’on devait faire en 95 !

 

Dans la montée, je me fais doubler par la 3eme féminine et son pacer (je ne savais pas que c’était autorisé ?).

Le soleil commence à bien, bien cogné !

 

On rebascule, col de Claran, descende, je les repasse.

 

Passerelle du Bens.

Là erreur j’aurais dû regarder si y avait moyen de ravitailler en eau au pointage.

 

C’est dans cette montée que je coule ma première bielle. J’explose ! Des solos 144 me repassent même.

Je crois que j’arrive à ne pas m’arrêter, mais je suis un escargot. Plus qu’un seul but : arrivée au refuge des Férices. J’ai plus assez d’eau. Je suis en train de fondre. Ca va peut-être être là, Non, là après ce virage non, alors là : non plus…

 

J’arrive au refuge, je bois une puis deux flasks, je me pose ¼ d’heure.

Purée ça a été chaud !

 

Allez j’ai bien refait le plein en flotte. Je repars devant un mec du 144, un mec d’Ugine !

 

Purée je suis grillé, J’en bave, le moral descend en flèche, perdition… j’étais un escargot, je suis un escargot avec un boulet ! Si je ralentis encore, je vais me retrouver en train de redescendre !

 

Je m’affale par terre au bord du sentier, la 3eme passe, mon gars d’Ugine, un couple sur le 144…

 

J’ai craqué, plein le cul, c’est bon j’abandonne !

 

Je profite 5 min de mon arrêt.

 

Bon faut quand même aller au ravito d’après.

Je redémarre.

Bon ok j’ai abandonné mais ça fait quoi ?

Je vais devoir gérer cet abandon pendant un an, être tenté de me réinscrire l’année prochaine pour « laver » cet abandon alors que depuis ce matin je me dis que je veux me contenter des formats 10-15 heures max, … Et demain, être frustrer de voir tous ces finishers et avoir les boules d’avoir bâché, …

Et puis Julien l’an dernier sur l’UTV avait réussi à me rebooster alors que la tentation de l’abandon était là aussi !

Et puis Céline est là…

 

Bon ok je continue. Mais pour ces raisons au-dessus !

 

Mais du coup, ça va un peu mieux, je suis toujours aussi lent… mais je sais pourquoi je continue…

 

Sommet Col d’Arpingon, pointage, je pose de nouveau mon cul, face au paysage. Je mange des noix de cajou, lit le sms de Yo et de JuCB. Julien a terminé. Il me décrit ce qui m’attend alors que je viens  de lui dire que je suis dans le très dur.

Descente technique, puis cheminement en balcon jusqu’à Val Pelouse.

Je ne sais pas pourquoi ce message me fait énormément de bien.

J’aime bien le technique, ce qu’il y a devant moi devrait aller mieux.

 

Allez c’est parti.

 

Et ça va mieux. Puis surtout le gros de la chaleur est passé !

Tout va bien dans ce passage, le plaisir est en train de revenir.

 

Je reviens sur la 3emme féminine, mon couple du 144 et prend même le temps de discuter avec l’Uginois ! Bon j’suis pas encore à 100% parce que je lui parle de Garou, mais je ne retrouve que le nom de famille (il connait) mais impossible de retrouver le prénom de mon Garou… et je veux lui parler de Chris et là c’est le nom qui vient plus… Bon on est en course et les neurones sont pas toutes dispos !

 

Je trace, cheminement en balcon, un mec se sert de mon rythme, mais j’arrive à filer… Quel pied quand même après la galère de cet aprem !

 

Petite descente et je retrouve Céline au ravito de Val Pelouse.

Flasks, boire, soupe.

 

+ nokage de la plante du pied gauche qui commence à bruler + changement de chaussette gauche ! (première fois en Ultra avec des chaussettes Kalenji de running que je porte depuis cette saison sans aucun problème, mais là après x heures ça chauffe)

Bon par contre je repars avec une chaussette blanche et une noire vu que je ne veux pas changer le pied droit qui va impec (on ne change pas un bon réglage !)

+ ma chérie m’a apporté des Sporténine pour les crampes. Je tente même si ça va mieux.

+ je vire casquette et lunette de soleil, ressort bandeau, met à proximité manchettes et frontale.

 

J’échange quelques mots avec mon Uginois, la 3eme et son pacer a déjà filé depuis un moment quand je redémarre, après quelques pas avec Céline.

Quel bonheur cette complicité dans cette journée finissante.

 

J’ai bien pris mon temps sur ce ravito, mais je me sens nettement mieux en repartant !

 

Montée sous les dernières lueurs du soleil. J’allume ma frontale à la fin de la montée.

Cheminement en crête, c’est somptueux !

 

Ca bascule.

Je reviens rapidement sur la 3eme (j’aurais pensé qu’il y ait plus d’écart), et file à mon rythme qui me semble bien.

Dans la descente je vois des frontales en face qui remontent.

 

Puis j’arrive au point bas, et hop on remet le bleu de chauffe et on grimpe !

 

Les cannes répondent quand même mieux. Je gère mais je suis plutôt dans une phase de remontée. C’est cool !

Allez faut que j’arrive à passer le sommet avant que la 3eme me remonte !

 

Je repasse deux anglais, croisés quelques fois aujourd’hui.

 

Sommet, Col d’Arbaretan, pointage.

La deuxième ascension est finie ?

 

Non, non… là je vais resouffrir un peu, du cheminement, quelques coups de cul à mettre avant d’arriver à la bascule (sommet du Grand Chat).

 

Par contre la pleine lune qui sort derrière le massif… Pffffff quelle image !

 

Plus trop de souvenirs de la descente.

Pointage au Col du Champet.

Seulement du loooooong cheminement jusqu’au ravito du Pontet !

 

Pas fâché d’arrivée. Céline est là !

Hmmmm que c’est bon de vivre ces moments-là tous les 2 !

 

Je rentre dans le ravito.

Je demande une soupe.

  • Bœuf ou légume, me demande le bénévole ?
  • Légume !
  • Y a 5 min d’attente parce qu’on est en train d’éplucher les légumes.
  • Bon bœuf alors !

Ils rigolent.

Ben quoi ?.... Ok je percute. On est toujours sur des bols de nouilles, l’attente c‘est juste mettre l’eau.

 

Bref ambiance bien sympa au ravito… Je me venge : je fais remplir mes flasks par un autre bénévole !

 

D’ailleurs le même bénévole (The Dude ?) avait très gentiment proposé à Céline un thé chaud quelques temps avant.

 

Tiens d’ailleurs, merci à tous les bénévoles c’était juste parfait !

 

Bon par contre je ne traine pas trop, ça y est je suis dans l’optique de finir, un peu revenu dans la course et surtout ça sert à rien de trainer maintenant que le but commence à montrer le bout de son nez.

 

Je repars et laisse Céline dans la nuit.

 

Je repars d’un bon bout, commence à revenir sur un gars, puis baisse un peu le rythme pour rester dans son sillage. Puis je passe à la faveur d’un arrêt.

 

La montée semble un peu longuette, sans difficulté particulière. Juste hâte d’en finir maintenant.

 

Puis la pente se calme, cheminement dans la forêt.

 

Dernier pointage. Endroit bizarre sous une ligne haute tension.

Il me propose de ravitailler mais j’ai ce qu’il faut.

Je ne m’arrête pas.

Par contre dommage le groupe électrogène qui alimente le ravito est posé dans le chemin qu’on emprunte en partant !

 

P’tit coup de cul un peu plus loin. 30 m de D+ peut-être… mais je l’attendais pas celui-là. Fais couiner !

Un anglais croisé au début de la descente sur Le Pontet me repasse.

 

Bruit d’une rave quelques part dans la forêt.

 

Puis on bascule, on arrive sur un village, y a de la musique … Purée le pied on est déjà arrivé !

Rêve pas, c’est peut-être une noce ou autres… mais nous on continue.

 

Bon la suite, c’est un peu long, on voit les lumières dans la vallée, on suit du bitume, ça descend assez peu.

 

Je finis par revenir à 50 m de mon anglais. Puis dans l’entrée d’Aiguebelle il a disparu ? (grosse accélération en me voyant arrivée, erreur ?... Il ne me semble pas l’avoir vu à l’arrivée d’ailleurs ni dans ceux déjà là ni immédiatement après moi… bon en même temps la lucidité à ce moment-là…)

 

Traversée d’Aiguebelle, je rappelle une concurrente qui allait sur le parking.

 

Je file, traversée de la nationale.

 

Arche d’arrivée dans le parc.

 

Voilà c’est fait !

 

Céline !

P’tit mot avec l’organisateur ! J’sais plus ce qu’on dit mais super sympa, humain.

Je sonne la cloche !

 

20H22

42/171

 

 

Ravito, je bois un coup, on me propose ma bière…Heu non sans façon, à 2H00 du mat… j’ai du mal.

Je récupère le T-shirt finisher.

 

Je rediscute avec l’organisateur, le félicite pour oser nous faire passer par le Col Moretan… Ça c’est pas du trail aseptisé !

 

Finalement je vais me doucher.

Le pied.

Je repasse au ravito récupérer un peu de bouffe je n’ai pas faim mais  si jamais dans la nuit ou demain matin au réveil…

Puis une bouteille d’eau (oui, oui à l’arrivée il me file une bouteille complète d’eau gazeuse sans problème et avec le sourire !)

 

Julien a fini 10eme en 16H41.

T’es énorme mon poto !

J’suis trop fier !

 

On file à notre hôtel. Bon on vendange un peu pour trouver ;-)

 

Dodo !

 

 

Réveil ! Mince j’ai bien dormi ! Je regrette presque les sensations de ma nuit après l’UTV… J’avais eu l’impression toute la nuit que mon corps se reconstruisait. J’avais super mal dormi, mais j’avais eu l’impression de sentir chaque décontraction dans chaque partie de mon corps !

 

On s’habille, je mange des biscuits.

On se prépare.

On descend.

On croise Stéphanie, Julien finit de se préparer. On se rejoint à Aiguebellle.

 

Arrivée à Aiguebelle, je croise Arnaud, Marie et Alain, Serre file inoxydable du Défi de l’Oisans, et son amie, Papa et Maman Arnaud…

Arnaud me paye une bière.

 

Stéphanie et mon Julien arrivent !

T’es mon champion !

Puis JuCB arrive avec son frangin et sa famille

2nd des relais la classe et hop sur le podium !

 

Puis Céline et moi filons manger. Julien et Stéphanie nous rejoignent. On papote.

 

Puis on rentre vite, j’ai hâte de prendre Lola dans mes bras.

 

 

Et encore quelques impressions en vrac

  • Vraiment admiratif des solos du 144 km. C’est une sacré course ! Là on peut parler d’une course technique ! Y a 10 ans, j’aurais été très très tenté je pense !
  • Des bénévoles et une orga au top ! J’ai adoré le petit échange avec l’organisateur ! Quelques choses d’humain !
  • J‘aime pas beaucoup les discours c’est la plus dure, c’est la mieux… Mais je peux dire que c’est pour moi quand même la course la plus technique que j’ai faite. Le Col de Moretan en trail, faut oser envoyer les gus là-haut !
  • Déçu de ne pas avoir concrétisé ma belle année sur un ultra. Un peu déçu d’être passé un peu à côté, mais la chaleur, le manque de fraicheur au départ, le stress suite à la reprise du taf, …
  • Heureux de ne pas accrocher un nouveau DNF à mon CV
  • Sympa de revivre une préparation d’un Ultra : le sac préparé à l’avance, le sac de délestage à prévoir, l’excitation de la course monté la semaine précédente, le road book à préparer, le suivi…
  • Le week-end avec Julien… même si sur la course on ne sait pas vuJ. Mais quel plaisir de te voir performer comme ça. T’es un King, mon poulot !
  • La satisfaction d’une course sans booster. Après le KV de Manigod, c’est la première fois que j’arrive à courir sans depuis Faverges 2012.
  • L’alimentation. J’sais plus très bien la gérer sur de l’ultra. En course j’utilise beaucoup les gels… et là sur 20H00 c’est dur, avec en plus la chaleur… Du coup j’ai finalement beaucoup tourné avec la soupe des ravitos et un ou deux gels par sections.
  • Mon orteil du pied gauche totalement insensible après course (et ça dure encore 10 jours après)
  • Le road book calé sur 20H15, course fini en 20H22, passage au ravito quasiment tous dans le tempo … Comme quoi j’avais déjà inconsciemment anticipé mes coulages de bielles
  • La pleine lune
  • Le Col de Moretan et les paysages de montagne de ouf
  • Le T-shirt HH en coton portable dans la vie « civile »
  • La cloche à l’arrivée… superbe idée ! J’adore le sens, l’image de sonner pour dire ok ça y est j’ai fini !
  • Et j’ai adoré dans les hauteurs en arrivant sur Aiguebelle entendre la cloche une ou deux fois me semble-t-il et me dire l’arrivée approche !
  • La promesse (d’ivrogne ? de traileurs ?) que je me suis faite de ne plus aller sur des courses si longue ou dépassant les 15 heures de courses pour moi.
  • Céline, pour ce moment de notre vie de couple, cet échange, cette communion autour de ma passion… J’espère te rendre la pareille pour 3 Mojitos !

8 commentaires

Commentaire de JuCB posté le 09-09-2015 à 15:56:50

Bravo d'avoir trouvé la force de finir.
Les solos sont très impressionnants, 145km dans ces cailloux, un autre monde mais le 85 met déjà la barre haut.

NB : les SMS permettent de ne pas tomber dans une spirale négative. Recevoir les tiens et ceux de Namtar m'a aussi beaucoup aidé. (en plus du pacer non autorisé mais indispendable pour moi :-))

Commentaire de Philippe8474 posté le 10-09-2015 à 08:24:43

Merci Julien!

Oui bien content se l'avoir bouclé, joli morceau quand même!
Bien cool de t'avoir croisé après ton départ, et le lendemain!

Pour les sms c'est effectivement un soutien dans les moments où ça flanche, et le tien était pile-poil :-)

Commentaire de Bérénice posté le 09-09-2015 à 22:10:29

Bravo pour ce récit captivant ! On a l'impression à un moment que tu vas lâcher et du coup on est content que tu termines. Un grand bravo car sacré trail à ce que je lis.

Commentaire de Philippe8474 posté le 10-09-2015 à 08:26:01

Merci beaucoup!!!
Oui une gros moment de flottement au plus fort de la chaleur mais magie du trail, c'est reparti après.
Et vraiment content du coup de l'avoir bouclé!
Merci encore

Commentaire de franck de Brignais posté le 10-09-2015 à 08:41:33

Whouaou... quelle course ! On sent beaucoup de rapidité dans le récit, mais aussi dans le chrono !! Chapeau d'avoir trouvé la motivation pour repartir à Val Pelouse ! L'année dernière je n'y suis pas arrivé. (mais cette année, c'est passé nickel !)
COmme tu le dis, ce n'est pas un trail "aseptisé", et il faut vraiment qu'il reste ainsi !!
Merci pour ton partage.

Commentaire de Philippe8474 posté le 10-09-2015 à 08:49:44

Merci Franck,
La lecture de ton récit 2014 quelques jours avant de prendre le départ m'a aussi aidé à reprendre la mesure de ce qui nous attendait... et peut-être aussi inconsciemment à me préparer à tenir coûte que coûte.
Et oui ce trail est un joli cas particulier dans l'univers du trail!
Merci à toi.

Commentaire de Spir posté le 10-09-2015 à 23:44:38

Bravo pour ta course. Tu as bien fait de t'accrocher et de ne pas bâcher à Val Pelouse, tu t'en serais mordu les doigts ! Finalement, la forme a fini par revenir ! Et puis, d'ici quelques jours, tu finiras par te dire "l'intégrale, ça doit être chouette quand même..."
Bonne récup de l'orteil ;o)

Commentaire de Philippe8474 posté le 11-09-2015 à 08:04:07

Merci Spir!
Bravo pour ta course aussi!
Pour l'intégrale, je ne pense vraiment pas... j'ai suffisamment "donné" sur ces formats, je ne prend plus assez de plaisir et n'est plus assez la volonté sur si long... Mais dommage effectivement parce que découvrir la première partie de l'EB m'aurait bien plu!
... Quand à l'orteil, limite à commencer à m'inquiéter, ça s'améliore mais y a encore une petite gêne!
En tt cas merci pour ton commentaire et au plaisir de se croiser!

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