Récit de la course : Off - Tour de l'Oisans - Etape 3 2006, par serge

L'auteur : serge

La course : Off - Tour de l'Oisans - Etape 3

Date : 22/7/2006

Lieu : La Chapelle En Valgaudemar (Hautes-Alpes)

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Distance : 36.87km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Une étape qui m’inspire particulièrement, avec quasiment pas de plat, un gros dénivelé pour une courte distance, et son arrivée 1000m plus haut que le départ. Au départ à 6h30, nous faisons 2 groupes. Cédric et Mathias restent en fond de vallée jusqu’à Villar-Loubière d’où ils attaquent la montée au refuge des souffles. Nicolas, Michel et moi passons par le col des Colombes avant de redescendre sur le refuge, environ 400m de D+ en plus.
Mes jambes ont moins de mal à se mettre en route alors je n’ai pas de pas de problème pour courir quand nous décidons de ne plus marcher sur cette route. Je rappelle à l’odre Michel et Nicolas qui ne veulent pas tourner à droite pour monter au col des Colombes, avec un début commun à la montée au Pas de l’Olan que j’ai fait en juin. Je monte à un bon rythme sans plus. Sur le haut, je perds le sentier alors je débouche bien trop à gauche et je dois faire une traversée pas évidente pour rejoindre le vrai col. Nous repartons de suite pour la descente. Je suis comme d’habitude distancé. Je reviens presque sur Nicolas et la très courte remontée au col des Clochettes.
Michel est arrivé 2’ après Mathias et Cédric, qui n’auront pas pu profiter de leur parcours plus court en dénivelé pour faire une pause plus longue. Comme ils arrivent souvent derniers, il font les pauses les plus courtes alors que les premiers arrivés, souvent moins fatigués, font les pauses les plus longues, c’est mal fait.
Je repars en dernier du refuge des Souffles, qui est en plein reconstruction, après un besoin naturel et le plein d’eau. Je reviens sur Mathias puis presque sur Nicolas à la faveur d’une bonne montée. Je reperds du terrain sur la longue traversée en légère descente ou plate. Quand cela remonte, je repasse devant et atteins ce beau col, d’où l’on voit bien la prochaine ascension, celle de Cote-Belle.
Il faut d’abord, arrive au Désert, après une longue et technique descente que je n’apprécie pas du tout. Traversée de tout le village pour rejoindre un bar où je suis étonnée de trouvé Fredou et Sophie, en vacances dans le coin. Longue pause avant de repartir en plein cagnard. J’ai hésité entre faire la montée de Cote-Belle à bloc ou cette de la Muzelle. Mon choix de Cote-Belle a été le bon car la montée à la Muzelle ne permet pas de monter vite tout le long de la montée. Me voilà donc au pied d’une montée d’un peu plus de 1000m, avec comme objectif moins d’1h. Je monte à fond, sous la chaleur, trempé par 2 fois mon bandeau dans un ruisseau que traverse le sentier. Le sentier est très bon et permet de faire un bon temps, peu de replat. Je surveille ma montre pour vérifier que je suis dans les temps, après les 200 premiers mètres où j’ai un peu de retard, je prends de l’avance que je conserve jusqu’au sommet. 55’36 pour 1030m de D+ environ (j’ai un peu de mal à estimer sur la carte l’altitude du point où j’ai démarré mon chrono). Je marche 4’ au sommet pour récupérer et attaque la descente. J’ai prévenu le groupe que j’irai jusqu’au refuge sans attendre si tout va bien.
La descente de Cote-Belle n’a rien à voir avec la précédente, celle du col de la Vaurze. Elle est très roulante. Je la fais tranquillement, repère le fameux passage que tout le monde prends en photo. Une fois en bas, j’attaque de suite la montée, en essayant de trouver la source sur la droite, indiquée par le serveur du bar du Désert, rien alors je m’arrete pour mettre l’eau de ma bouteille dans ma poche, espérant que je ne manquerais pas d’ici l’arrivée. Plus haut, coule une fontaine à coté d’une cabane. Je remplis ma bouteille et repars. Après mon gros effort dans Cote-Belle, j’ai du mal mais je monte sans m’arrêter. Des nuages arrivent et j’ai le droit à de grosses gouttes éparses, pas de quoi sortir ma casquette, encore moins ma veste de pluie. J’espère que l’orage ne va pas arriver pour mes compagnons. Le sentier passe parfois dans des pierriers où les appuis sont mauvais pour aller vite. La fin est vraiment raide, presque droit dans la pente. Je double un groupe de randonneurs et arrive au sommet. Pile 4000m de D+ à mon alti. Ma poche à eau est vide. Le refuge de la Muzelle, au bord de son lac, est en vue, plus qu’à se laisser glisser.
Après une pause de 7’, je descends très tranquillement. J’apprécie le passage sur la grand névé. Le lac et le refuge.
J’achète du pain de mie pour me restaurer et atteint le reste du groupe avant de m’installer. Il est possible de prendre une douche mais l’eau est froide. Comme les nuages ont bien fait baissé la température, je n’ai pas le courage d’aller faire trempette dans le lac. Je me lave les pieds et les mollets dans le lavabo. Tout le monde est arrivé sans encombre. Petite sieste avant le repas copieux.

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