Récit de la course : Mireval Kalenji Trail 2013, par Coureur du 34

L'auteur : Coureur du 34

La course : Mireval Kalenji Trail

Date : 8/12/2013

Lieu : Mireval (Hérault)

Affichage : 908 vues

Distance : 25km

Objectif : Pas d'objectif

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Premier Trail de Mireval

J'ai donc terminé l'année 2013 par le 1er trail de Mireval, version 25 kms solo, ce dimanche 8 décembre.

 

Je m'y rends sans pression ni objectif, plutôt bien entraîné et dans des conditions météo parfaites, frisquet mais ensoleillé et sans vent.

J'arrive un poil tôt et je ne vois personne sur le parking, me serai-je trompé? Bah non, il n'y a en fait que peu de participants à cette première édition, moins de 200 en comptant les coureurs du relais, soit à peine 120 sur l'épreuve solo. Par certaines annonces au micro, on sent quelques hésitations au niveau de l'organisation mais rien d'inquiétant, c'est même plutôt sympa.

Finalement, je ne décide de ne prendre ni gants ni buff et mon camelback ne contient qu'un litre d'Hépar légèrement sucré au sirop. J'emporte aussi 2 tubes de gel Hydrixir riche en magnésium.

On se masse sous l'arche du départ: je suis quasiment sur la ligne, c'est rare, car il y a vraiment peu de monde. Pour le coup de pistolet, c'est le second essai qui sera le bon.

 

Et c'est parti trop vite pour moi, alors j'adopte la même stratégie que lors du trail Larzac-Dourbie : je laisse filer...

Une boucle en ville avant de passer sous la nationale, un virage et on quitte enfin le bitume pour un DFCI. Ca grimpouille doucement vers le col de la Tortue sur un sentier caillouteux. Je me suis calé dans un groupe qui tient une cadence respectable pour moi, trop marre de me faire dépasser.

 

Au col, on reprend au niveau de la citerne un DFCI avant de redescendre puis remonter en monotrace dans les chênes kermès. C'est déjà extrêmement étiré vu le peu de participants, aucun risque de bouchon!

Le long monotrace en montée débouche sur le DFCI qui monte lui aussi doucement. On reste un bon moment dessus avec quelques descentes et montées franchement casse-pattes.

Je cours seul avec de temps à autre des maillots au loin que je reconnais. Je suis peu doublé mais d'un autre côté, je double dégun! Côté sensations, j'ai connu mieux, je ne me sens pas dans la forme du siècle mais tout va bien quand même, 

 

Et puis c'est le premier ravitaillo dans une épingle de DFCI. Merci aux pompiers qui gèrent. En fait, c'est ce même ravitaillo qui fait double office c'est-à-dire qu'on le retrouvera au retour en bouclant par un autre chemin. Je le zappe en déposant simplement mon tube de gel vide ingurgité à l'arrache en vue du ravitaillo.

A son niveau, on quitte le DFCI pour un monotrace en sous-bois démarrant dans l'épingle : c'est selon moi la section la plus sympa de tout le trail.

Après une grosse montée, on ressort sur un bout de DFCI sur lequel on peut bien relancer et on enchaîne plus loin par une descente mal tracée qui mène au relais, au niveau du parking de l'ermitage St Bauzille : on doit être vers le 12ème km et je n'ai jamais regardé le chrono, en fait, je m'en fous. Les sensations sont correctes sans plus.

 

On repart en sous-bois sur un large chemin avant une nouvelle montée en monotrace au niveau de la D185. Depuis quelques kilomètres, je me suis calé derrière une jeune féminine. Le rythme est juste nickel pour moi, et c'est toujours intéressant d'avoir un meneur d'allure. Elle heurte une pierre, manque se ramasser: je m'arrête pour lui demander si tout va bien, elle opine et me suggère de passer devant, ce que je décline. 

 

La sente s'élargit et on passe devant un bâtiment sur lequel est posée une stèle. Et on attaque la grosse montée vers l'ermitage qui commence à m'entamer le physique. Et la féminine me dépose en courant à petits pas malgré le fort dénivelé: je n'en reviens pas ! Bye bye, je ne la rattraperai plus, un peu comme avec une autre féminine au trail Larzac-Dourbie à l'approche de Cantobre: l'histoire se répèterait-elle? Cela me fait sourire intérieurement.

 

A l'ermitage, point le plus haut du trail, on bascule plein sud dans une descente large mais très cassante. Difficile dans ces conditions de profiter pleinement de la vue magnifique sur les étangs. Le moral est bon, le plus dur est derrière et on aperçoit Mireval.

 

Et c'est lors d'une relance dans une bosse suivante que je sens un départ de crampe dans le mollet droit : les boules ! Je ralentis et à partir de cet instant, je serai toujours en mode écoute du mollet et anticipation et gestion de la crampe. C'est dommage car je suis assez à l'aise côté cardiaque et la fin du parcours est facile avec un dénivelé négatif, j'aurai bien envie de mettre les gaz.

 

Au niveau du 2nde ravitaillo (le même qui le premier pour ceux qui suivent toujours), on emprunte une combe en courant dans un ru très rocailleux et technique. C'est sympa comme décor, la 2nde partie la plus cool à mon goût.

 

A part 3 ou 4 bosses, ça ne fait que descendre et mon rythme est assez soutenu, interrompu uniquement par les départs de crampe. Je dépose un vétéran avec qui j'ai joué au chat et à la souris depuis l'ermitage et je rattrape une blonde féminine sur une large piste roulante que je dépose (vengeance Clin d'œil  ) à moins d'un km de l'arrivée que je franchis en 2h27.

 

Le chrono officiel me fait don de quelques secondes avec 2h26'21'' et une place de 56ème sur 119 arrivants en solo, en plein au milieu.

Je termine très peu fatigué ni courbaturé après avoir couru un peu au frein à main sur le final à cause de cette satanée crampe au mollet.

 

L'organisation est très honorable pour une première : je n'ai vu aucun problème de balisage et le ravitaillo était honnête. Dommage que cela n'ait pas attiré plus de coureurs, sûrement à cause de la concurrence du réputé Hivernatrail dans la Vaunage à une 50aine de kms de là.

Le parcours du trail de Mireval est assez varié, avec de belles vues sur les étangs et la mer. Ceci dit, il y a un peu trop de DFCI à mon goût et plus de sous-bois, de combes et de monotraces auraient égayé ce trail. En ce sens, j'ai préféré le Trail des Sangliers situé à l'ouest de la Gardiole donc sur un terrain similaire.

Seul hic: on m'a dit que les 2 premiers du 25 kms solo ont court-circuité une paire de kilomètres sans intention de tricherie, uniquement par mauvais balisage. D'ailleurs, leur moyenne est impressionnante si on la compare aux suivants immédiats.

 

Au final de ce trail de Mireval, je suis légèrement déçu de ma place alors que je finis généralement au niveau du premier tiers et surtout dégoûté de ces débuts de crampe malgré l'Hépar, les gels de Mg et les chaussettes de contention sur un terrain pas si exigeant, qui m'ont gâché mon plaisir sur le dernier tiers.

 

Résolutions 2014: trouver une parade aux crampes!!!!

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