Récit de la course : Raid Le Puy - Firminy 2014, par ejouvin

L'auteur : ejouvin

La course : Raid Le Puy - Firminy

Date : 23/11/2014

Lieu : Le Puy En Velay (Haute-Loire)

Affichage : 1316 vues

Distance : 67km

Objectif : Pas d'objectif

37 commentaires

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A l'arrache (une fois de plus)

La loose

Et bien nous y sommes en ce samedi 22 novembre. Pas vraiment une course préparée, mais j'ai levé le pied par la force des choses. Bah oui, ce n'est pas tous les jours que le frère débarque de son pays du grand froid. Donc forcément, comme il y avait son anniversaire durant la semaine, plus son départ le même samedi matin, cela enlève quelques séances de footing. Ça tombe bien, il commence à faire nuit vraiment de plus en plus tôt, et ce n’est pas facile tous les jours de ressortir running aux pieds après 20h.

6h, le réveil sonne, il faut impérativement que je me dépêche pour aller claquer une dernière bise à cet ainé avant qu’il ne monte dans l’avion. Par chance, lui aussi aura eu du mal à s’extirper du lit, donc je ne serai pas en retard.
Puis, retour à la case départ et glande dans l’appartement au lieu de préparer le sac. C’est prémonitoire. L’heure arrive d’aller faire quelques courses pour la semaine qui suit. Je me traîne en route et finalement je rentre sur les coups de 11H à la maison. Dans tout cela, je n’ai pas pris le temps d’acheter de nouvelles chaussettes pour courir. Tant pis, la course serait faite avec de vieilles paires usées, je me demande même si elles sont propres.

11h30, toujours sur l’ordinateur, le sac est au point mort et le repas même pas encore envisagé. Bon, là il y a urgence, car le train est dans un peu plus d’une heure… Alors, quoi prendre pour cette nuit à arpenter les routes ? Absolument aucune idée, alors je prends un maximum d’affaires, le tri sera effectué avant le départ. En gros, cela donne 3 shorts (un seul aurait suffi), 1 cuissard, deux corsaires, un nombre incalculable de tee shirt, une veste coupe-vent, les manchettes que j’apprécie, les manchons, une serviette, et surtout la paire de chaussures.

Vite vite, il est 12h15, je n’ai plus le temps de me disperser. Sauf que c’est le boxon sur le route et je vais faire deux mauvais choix. Arrivé à Bibliothèque François-Mitterrand pour prendre le métro, pas de place. Je fais quelques tours dans le quartier, en perdant de précieuses minutes, et finalement je suis à 5 minutes de marche.

Je prends donc le métro à 12h51 pour un train à 58. 7 minutes pour faire 3 stations et monter dans le train, heu comment dire… c’est mort. Heureusement, comme il y a une grève, la SNCF m’a indiqué que je pouvais annuler mon billet 60 jours après la date de départ. Donc autant vous dire, qu’il n’y a aucun stress. A peine je me dis que c’est dommage mais au pire je descends en voiture.

Bon, arrivé sur le quai à 13h01, pas de retard, donc le train est parti sans moi. Direction les guichets pour une tentative de changement de billet. Je vais alors demander le remboursement de mon billet et en prendre un nouveau. La personne en face de moi m’indique que cela ne fonctionne pas comme cela, le remboursement n’est possible que si le train est annulé. Huuuum, incompréhension de ma part. Je ne vais pas me prendre la tête, et vais tenter de faire le client sympa. On regarde les billets disponibles, et après quelques négociations (payer juste la différence, prendre le billet complet et je demanderai le remboursement au niveau du service comptable …) elle m’invite à monter dans le prochain train et de voir avec le contrôleur. Sympa madame, on va faire comme cela. Ca a du bon d’être aimable et souriant parfois.

Une fois dans le train, le contrôleur me réveille et je vais lui faire la même explication de texte. Le discours est rodé. Celui-ci ne va pas dire un mot, regarde je ne sais quoi sur son petit appareil et m’indique que c’est bon. Ok, merci monsieur, bonne journée et moi je retourne dormir.

« Lyon Part-Dieu, deux minute d’arrêt ». Cette douce voix féminine m’invite donc à descendre pour aller prendre ma correspondance pour Firminy. Le périple est presque terminé. Ca sent bon la course, et je ne me presse pas pour descendre dans la gare. Bah oui, j’ai 30 minutes à attendre, donc cela ne sert à rien de se bousculer dans les escaliers. Une fois dans le Hall, je regarde l’écran des départs. Heuuuu, grand moment de solitude. Sur les écrans, aucun train n’est annoncé à mon horaire. Et puis, c’est quel terminus pour ce foutu TER ??? Aller, on va tester l’accueil de Lyon.

- Bonjour Madame, j’ai une correspondance pour Firminy mais je ne le vois pas annoncé.
- Mais monsieur (merde, on dit monsieur maintenant ? pas jeune homme ?) c’est en Gare de Perrache.
- Et meeeeeeeeeeeerde. Bon je fais comment pour y aller ?
- Vous pouvez prendre le T1 ou le métro.
- Ok merci et bonne journée

Bon bah voilà une correspondance annoncée tranquille, qui s’annonce sportive. Une fois sur le quai du tramway, mais comment fait-on pour prendre un billet ? Ouf, une « cabane ».

- Bonjour Monsieur, je voudrai un billet pour le tramway.
- Y a des bornes sur les quais.
- Ok merci et bonne journée.

Punaise, mais elles sont où ces bornes à part dans mon cul ? En fait, j’en vois une seule dans l’autre direction et il y a 10 personnes qui attendent. Mince, le Tram arrive. Et bien je vais monter dedans sans titre, tant pis.

Il est 28 quand j’arrive en Gare de Perrache pour un train à 31. Y a pas de doute, je suis laaaaaaaaaaaaaaarge. Sauf que… le train est à l’autre bout de la gare. Et op, c’est encore une fois la course et je vais monter juste à temps. Entre temps, j’ai fait joujou avec mon téléphone, entraînant une chute importante de son taux de glycogène. Il va finir par tomber en hypoglycémie durant ce trajet.

« Firminy, terminus, tous les voyageurs sont invités à descendre ». Bien madame, je descends. De toutes les façons, je ne comptais pas faire un aller-retour. Bah oui, je ne suis pas un membre de Lyon Ultra Run moi, je me contente juste d’un aller.

Bon et maintenant ? Reflexe en mode touriste (et non pas reflexe tourista) je vais vers les abris de bus. Je crois me souvenir qu’il était question d’une caserne de pompiers pour le point de rendez-vous, mais je n’ai pas noté l’adresse. Ok, alors c’est tout droit, puis on tourne à droite et encore globalement tout droit. Sauf que j’ai une faim de loup que je vais calmer en faisant des achats dans la première superette trouvée. J’abuse de la gentillesse de la dame pour lui demander précisément mon chemin. « Alors en sortant du magasin, vous allez à droite, et au rond-point c’est la deuxième sortie ». Je m’exécute. Une fois arrivé au rond-point… comment dire … Y a vraiment pas l’ombre d’une caserne aux camions rouges. Une jeune fille passe par là et je lui demande mon chemin. Elle me regarde avec étonnement et m’indique que je ne suis absolument pas dans la bonne direction, c’est de l’autre côté de la ville… Et meeeeeeeeeeerde. En fait, la première personne a dû comprendre que je demandais le musée des pompiers.

Bon bah, je suis parti dans l’autre sens, encore en total improvisation. J’interpelle trois jeunes hommes au bas d’un immeuble pour demander mon chemin. « Alors vous prenez les escaliers qui montent. Vous allez tout en haut, et vous tournerez à gauche. Cela monte encore un peu et vous serez arrivé ». Sympa le djeun. Sauf qu’il me fait passer au milieu de bâtiments, dont l’architecture n’est pas des plus plaisantes. Pire, en haut des escaliers, ils semblent totalement abandonnés, vitres cassées, aucune lumière. Sympa l’accueil.

Miraaaaaaaaaaaacle, j’arrive aux pieds de la caserne. Il me reste à trouver le restaurant, pas gagné encore, sachant que je n’ai pas l’adresse. Mais là, la fin de la galère a sonné. Snail69 m’interpelle et j’ai plus qu’à me laisser guider.

 

La déconne

Bon, maintenant que mon popol sort n’est plus entre mes mains, je peux passer en mode total déconne. Première action importante, trouver un chargeur de téléphone. Super, une gentille femme a tout ce qu’il me faut. Cette fois-ci, je ne me contente pas de donner mon 06, mais mon téléphone tout entier.

Il aura tout juste le temps d’être branché, que jean-phi arrive et nous partons manger. Bon bah tant pis, il restera à plat.

Snail69 va nous guider au restaurant. Whaouuuu, c’est le feu dans la ville, quelle ambiance. Une fois arrivés au restaurant, nous sommes les seuls clients. Une personne nous accueille. Il semblerait que ce soit un peintre, à en juger les taches sur ses habits. Ah non, c’est le patron…

Le repas se passe dans une bonne ambiance avec objectif déconnade. Voilà qu’un « couple » débarque. Après avoir intercepté les conversations, nous tapons la discute. La femme semble chaude bouillante. Ça finit en prise de rendez-vous avec croissants et pains au chocolat. Il m'est d’avis que ce n’est pas un pain qu’elle voulait partager, mais bien sa boîte.

Bon, il est temps de repartir à la caserne, récupérer le précieux carton de pointage et de prendre les navettes. Dans la navette, l’ambiance est studieuse. Pas trop de bruit, tout le monde est sage. Aurai-je perdu ma langue ?

 

Préparatifs

Une fois au stade, nous nous installons dans la salle chauffée. Pas la peine de rester dans les vestiaires « froids » pour se mettre en tenue. Un petit attroupement de kikous se forment et je m’étale en déballant mes affaires. Il est temps de choisir. Bubulle ne manquera pas de se moquer de ma chasuble réfléchissante, qui ressemble plus à une tenue pour une sortie en boîte « particulière » qu’autre chose. Je ne succombe pas à l’auto dérision et me laisse prendre en photo en petite tenue. Il faut savoir se moquer de soi-même.

Après plusieurs réflexions, je vais craquer par mon tee shirt vert / jaune, qui commence vraiment à fatiguer. Ce n’est pas sur cette course que je vais casser le mythe du tee shirt unique. Il ne fait pas vraiment froid, voir plutôt chaud, donc les manchettes seront suffisantes. Pas de veste coupe-vent, c’est un risque assumé. Le buff « Brute de Fleurs » qui va bien et je me sens prêt pour en découdre. Je sors le GPS du sac et là surprise… Il est allumé ce con. Vérification de la batterie, ouf la jauge indique pleine charge.

Après 3 pipis en l’espace d’une heure, je remballe tout mon bordel dans le sac pour le mettre à la consigne. On a beau se moquer de moi, mais je ne suis pas le seul à oublier des choses. J’embarque donc une paire de pompes supplémentaires et les manches d’une veste coupe-vent.

 

La course

Bon, ne comptez pas sur moi pour vous décrire la course. Déjà c’est de nuit, donc question paysage… Et en plus, je rédige deux jours après, donc aucun souvenir précis. Nous sommes derrière l’arche de départ, pour écouter les consignes de course. Sauf que sans micro, nous n’entendons rien, alors nous continuons de papoter. 5, 4, 3, 2, 1 … pan Youhou c’est parti pour la course de Bubulle. Je me laisse prendre par le rythme et juste avant le premier virage, soit 50 mètres, crac le mollet gauche se contracte fortement. Voilà, la course a failli se terminer la dessus. Au moins, je serai vite rentré.

Donc prudence et je cours en boitant légèrement, sans forcer sur la jambe. A voir comment cela va se dérouler, et objectif tenir 11 kms pour atteindre le premier ravito. Si je me blesse, j’y laisserai mon carton.

Pour autant, j’arrive à monter le cardio dans la cible souhaitée, mais en faisant très attention aux signaux renvoyés par ce foutu mollet. Je suis au contact de Jean-Phi et Psyko. Bubulle va même me mettre un vent sur le premier kilo.

Finalement, le déroulement de la course est assez classique. Nous perdons beaucoup de places sur les premiers kilos. Nous nous faisons démonter dans les montées, mais sur le plat et les descentes, nous recollons aux différents petits groupes.

Il faudra environ 6 kilomètres pour arrêter de se faire déposer. Vers le 10ème, nous doublons celle qui doit être la première féminine. Elle est accompagnée de son porteur d’eau. Quelques instants plus tard, j’ai une folle envie de me soulager. Mince, je ne vais quand même pas me mettre à nu devant la féminine ? Alors sur le bas-côté, je déroule mon tuyau d’arrosage. Aaaaaaaaaaaaah ça fait du bien. Bon, je prends mon temps pour tout remballer, les frontales sont encore loin. Et op c’est reparti.

Le mollet se fait oublier, par contre j’ai des fourmis sous la plante des pieds, comme à l’Ecotrail. Ce n’est pas douloureux, mais super désagréable. Petit test dans les descentes, ça ne va pas trop mal. Sur les bascules, c’est la même histoire le cardio semble vraiment OK aujourd’hui. Par contre dans les montées, pas simple de suivre le rythme de Jean-Phi. Finalement, nous allons nous séparer je ne sais plus quand.

Au environ du 20ème kilo, voilà que j’ai encore envie de pisser. Même cérémonial que la fois précédente. Et bizarrement après ce second arrêt, plus rien dans les plantes de pieds. Donc vérification de la machine, le mollet est totalement opérationnel, les pieds OK. C’est bon, je peux courir sans crainte.

Moi qui pensais que l’on allait se taper 67kms de bitume, je suis surpris de voir des chemins. Chemins qui ne sont pas si évident que cela. Certes, ils ne sont pas techniques du tout, mais il y a pas mal de cailloux. Il faut donc faire attention aux chevilles.

A un moment donné, nous reprenons une voiture qui est derrière un coureur. Celui-ci semble ne plus avoir de frontale, et surtout un peu à la peine. La voiture est donc pour lui une énorme frontale. Certes, elle a une grosse autonomie mais un peu lourde à mon goût. A mon avis, il n’a pas du finir la course, car certains passages ne pouvaient se faire en étant motorisé.

Vers le 30ème kilo, voilà que j’ai encore envie de faire un arrêt. Ras le bol, je déroule le tuyau tout en courant. Arrêt rapide, vidange. Et je remballe le tout en reprenant la course. Déjà qu’il y a pas mal de point de contrôle, où il m’est difficile de redémarrer, je ne vais pas m’en rajouter non plus hein.

Le balisage de la course est très minimaliste. Mais il faut avouer que par moment, il n’y a pas 36 solutions, c’est tout droit sur la route. Cependant, dans des instants de faiblesse, j’ai besoin d’être rassuré. Je me souviens d’une belle descente avec deux trois virages où je me suis dit « Pourvu que je n’ai pas raté un croisement, sinon il va falloir remonter tout ça ». Quelle délivrance de voir le panneau réfléchissant ensuite. Mais une ou deux fois, je vais m’arrêter pour scruter autour de moi afin de trouver mon chemin, du moins me rassurer.

Sur une telle distance, j’adore la deuxième partie de course. Elle se fait au mental, mais aussi grâce à la gestion. Nous nous encourageons entre coureurs, quelques voitures nous klaxonnent en nous dépassant. Mais il y a globalement personne et ce sont de longs moments de solitude.

Après le 48ème kilo, je vais reprendre un gars à qui cela ne va vraiment pas faire plaisir. Il reprend la course, alors qu’il était en train de marcher dans la montée, et se calle dans ma « foulée ». S’engage une longue partie de yoyo entre nous deux. Mais globalement, heureusement qu’il est là car il va me remettre sur le chemin deux fois, alors que j’ai la tête dans le guidon je rate le balisage.

Je crois l’avoir lâché pour de bon dans une descente et entame la dernière partie de la course, qui s’est transformé en trail. Joli single étroit, puis descente dans les pierres devenues glissantes. Avec la fatigue, je ne vois plus grand-chose et je peine à avancer. Elle sera faite quasiment en marchant, tellement je ne sais pas où mettre les pieds. La remontée qui suit présente les mêmes caractéristiques et je suis bien incapable de courir. Alors, on marche, on marche, sans se relâcher pour éviter de se faire reprendre.

Le bitume revient pour un dernier ravito, où je vais totalement oublier les crêpes. Je commence à être nauséeux, il faudrait manger mais je le sens mal. Aller, je prends le risque de finir comme ça. Une poignée de minute plus tard, voilà que mon partenaire de yoyo revient. Punaise, d’où il sort celui-là ? Je ne vais pas me laisser faire quand même et je fais tout pour laisser une petite distance entre nous deux. Je vais donc forcer dans une montée et dérègler totalement ma respiration. Résultat point de côté pour la dernière descente sur le bitûme, qui est affreuse pour les jambes. J'ai mal à mon côté, et je sens que le gars se rapproche. Il faut tenir...

C’est bientôt la fin si on en juge le GPS, virage sur la droite, on continue de monter et surprise… Je retrouve mon chemin du samedi. J’avais donc reconnu sans le savoir, la fin du parcours. Je sais donc ce qu’il me reste à parcourir et je me lâche totalement.

Derniers escaliers pour descendre dans la salle, j’ouvre la porte sous les applaudissements des concurrents déjà arrivés et des bénévoles. J’ouvre les bras et remercie tout le monde, quel accueil.

 

La déconne bis

Je retrouve la femme au chargeur qui est bien surprise en me disant « Vous êtes déjà ici ? Mais j’ai dû le sentir, je viens de brancher le chargeur ». Je vais juste lui répondre qu’elle m’a tellement manqué cette nuit que j’avais hâte de la revoir.

Psyko me rejoint. Du fait de son enchaînement de dingue, il n’avait pas le goût à continuer rapidement. Sage décision de se mettre au repos. Nous discutons un peu en attendant les autres kikous.

Après, c’est le traditionnel après course. Fracassé, s’assoir pour ne plus réussir à se relever, la nausée, tour dehors pour prendre l’air, déconne avec les bénévoles etc etc. J’attends avec impatience les 8h pour pouvoir prendre la douche.

Une fois Jean-Phi arrivé, nous allons récupérer les sacs, direction la douche suivi du repas. Saucisse lentilles à 10h du mat, cela passe facile.

Dans le train de retour, je ne vais pas lutter contre le sommeil dans le TER. Complètement à la ramasse à Lyon, je vais me jeter sur un sandwich Paul, au point de ne même pas me rendre compte que le train est annoncé. Installé dans le TGV, je m’écroule. A peine réveillé par une personne qui est montée en cours de route. Elle avait du mal à s’installer car je m’étais étalé. Je ne me réveillerai qu’une fois à Paris et toujours à l’ouest.

 

Bref, encore un bien beau week-end de déconne qui casse le train train de la semaine. Une course sans aucune prétention, où il faut bien faire attention au balisage, voir penser à mettre la trace sur la montre. Les bénévoles étaient extras et je me suis régalé à faire le pitre avec eux.

37 commentaires

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 25-11-2014 à 12:09:16

J'AI HONTE !!!
J'ai eu bien plus de plaisir à lire les tribulations, que dis-je le RAID RATP-SNCF-TCL que le Raid en question !!!
Merci merci merci !

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 12:15:43

J'ai brodé sur mon pré RAID car je ne me souvenais plus de la course.

Et bien, si j'ai u te faire rire avec cet échauffement, tu m'en vois ravi. Il va mieux ton bide ?

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 25-11-2014 à 12:18:25

On m'a demandé si j'étais enceint de 5 mois, je te laisse en tirer toute conclusion... :-/

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 14:07:58

AH mais je parlais de tes problèmes gastriques que j'ai cru lire en diagonale dans ton dernier CR tout à l'heure.
Sympa la remarque...

Commentaire de snail69 posté le 25-11-2014 à 13:52:00

Quand on va moins vite, on n'a pas tous ces problèmes avec le balisage...Inconsolable de ne plus vous voir après le périple douche, je suis donc retourné au restau où j'ai retrouvé une femme inconsolable, accrochée à son 06... Et je lui ai dis : "De toutes façons, il n'a plus de batterie et ses chaussettes puent la mort"

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 14:09:25

Aller à la douche était une sacrée épreuve aussi.
Ah oui dommage de ne pas s'être vu après, j'avais un train à prendre ;)

Et puis d'abord, comment sais tu que mes chaussettes puent la mort ? Mais tu as raison pour le coup.

Commentaire de Jean-Phi posté le 25-11-2014 à 16:58:13

Au moins toi tu as vu TOUT le balisage !!! Belle course, bravo. Toujours un plaisir de te croiser.

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 17:20:54

Oui, ce fut une bonne soirée à te revoir. Ca donne vraiment envie de revenir vous voir.
Pour le balisage, j'ai eu la chance de voir des frontales devant moi également, et que celles-ci ne se soient pas trompées.

Commentaire de Mamanpat posté le 25-11-2014 à 19:54:29

Part Dieu - Perrache... Y'a des correspondances en train toutes les 5 mn ! T'as demandé conseil à la dame pipi ou quoi ??? Mais bon, heureusement que tu es plus rapide en courant !!!
Bravo encore chouchou et merci pour les bons fou-rire grâce à tes boulettes partagées en live samedi !

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 20:59:31

Toutes les 5 minutes ??? Ah mince, je me suis vraiment fait avoir moi.

En fait, je rigolai tout seul en postant mes péripéties sur le site. Vraiment une grosse buse, mais au moins ça fait rigoler un peu.

Commentaire de christ-off posté le 25-11-2014 à 20:55:33

Pour certains la course commence après l'arche de départ ,pour toi elle commence avant même de partir.Bon ça à l'air de te réussir.Bravo pour ta course et ton cr.

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 21:00:30

Et pour tout t'avouer, je prends autant de plaisir avant que après l'arche.
Je ne sais pas si cela me réussit, mais bon, j'étais encore super laaaaaaaaaaarge.

Merci.

Commentaire de Benman posté le 25-11-2014 à 22:17:37

L'approche avec la demoiselle qui se prenait pour Pénélope Duracell était un peu téléphonée. Belle course, plus à l'heure aux pointages que sur les quais. Bravo!

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:51:11

Merci.

Ah mais mes approches sont toujours téléphonées et grotesques. C'est ça qui est drôle.

Commentaire de Mathias posté le 25-11-2014 à 22:41:05

ça va, décontract' ! ;-)

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:51:30

On est pas bien là, détendu du gla...

Commentaire de celestcyr posté le 25-11-2014 à 22:59:07

tes péripeties nous feront toujours autant rire et nous feraient presque oublier que la course à pied de nuit et sur longue distance demande des efforts ;)dommage qu'on ne puisse pas se régaler avec qq photos...et belle perf au passage!même si je sais que tu n'aime pas les éloges ;)

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:54:13

Et si mes péripéties étaient une phase obligatoire de préparation pour oublier que je vais en baver pendant des heures ? Je devrais peut être penser à écrire un livre sur la non préparation mentale des courses ;)

Content que cela fasse rire en tout cas.

Pour les photos, je ne suis pas certain que tu te serai régalé. Globalement, elles auraient été toutes sombres. Et puis étant totalement à l'arrache, le téléphone était déchargé donc pas d'appareil photos. Pour dire, je n'avais même pas de ravito sur moi...

La perf est anecdotique, l'important est de s'amuser.

Commentaire de bubulle posté le 25-11-2014 à 23:02:44

Moi, je maintiens le "cador". Nan, ce n'est pas que celui qui monte sur la boîte. C'est aussi celui qui sait ne pas se prendre au sérieux, tout en étant plus que sérieux et en assurant sérieusement. Dans mes propres "images", j'aurais aussi du garder, d'ailleurs, celle d'un sac Jouvinesque étalé par terre et celle de la séance d'habillage la plus longue jamais vécue.

Merci de ta présence sur cette course et.....il ne nous reste plus qu'à payer notre folie respective dans 10 jours....:-)

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:55:45

Bon, on ne va pas se chamailler sur la définition du mot cador.
Pour le sac, je ne vois pas ce que tu veux dire, il était rangé ;) Et pour le coup, il n'y a pas de preuves, cela laisse un doute.

Punaise, quelle bétise quand même d'enchaîner ces deux courses. Mais bon, on a encore du temps pour y penser, on est laaaaaaaaaaaaarge.

Commentaire de timewarp posté le 25-11-2014 à 23:04:31

Bon ben la loose quoi !
6h20, 7 ème, un 06 raté de peu, la grosse loose !
Je te souhaite la même grosse loose le 6 décembre prochain ;-)
Bravo pour ta perf.

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:56:29

Le 6 décembre prochain, normalement pas de train mais la voiture.
Alors, panne essence, crevaison, radiateur qui fuit ? Les paris sont ouverts.

Merci

Commentaire de Japhy posté le 26-11-2014 à 07:10:06

Deux courses en une, je pense que tu aimes ça, puisque je suis sûre que tu as fait exprès de rater ton premier train en traînant sur le forum!
Bravo pour ton classement, même si c'est tout sauf une surprise pour nous.
Elle fait envie cette course, surtout le côté "être seul" (mais non je ne deviens pas de plus en plus misanthrope). Ce que j'avais préféré aux allumés de la Pleine Lune au printemps, c'est justement d'être seule la plus grande partie de la nuit.

Très belle photo de toi dans le CR de bubulle, fais moi penser à la dispatcher à mes cops de Paris mais aussi de province, vu que tu prends le train aussi souvent qu'un contrôleur de la SNCF!

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 08:59:23

Je suis gourmant oui. J'aime bien quand il y en a plusieurs. Pas fait exprès pour le train, mais c'est vrai qu'ayant pris connaissance du mail de la SNCF, je ne me suis pas pressé... J'aurai du. Enfin bon, le résultat aurait été le même, je serai arrivé à Firminy dans les deux cas.

Oui sur cette course, tu peux être longtemps seul. Mise à part le début où l'on forme un grop troupeau, cela se décante bien à partir du 11ème kilo. Seul soucis, c'est les voiture, mais bon, à ces heures il n'y en a pas tant que cela.

Heuuuu, pour la photo, je ne suis pas certain qu'elle soit très flateuse, tu va faire peur à tes cops ;)

Commentaire de ch'ti lillois d'vizille posté le 26-11-2014 à 17:16:15

En fait c'est un 24h de course que tu as fait, entre courir pour récupérer la bonne gare, courir et ne pas être en retard pour le train du retour, tout ça amène à pisser en courant..ou presque (pas trop mouillé dans les chaussures ?) et sans louper les balises.
Faudrait mettre Jean-Phi dans le même wagon pour ne pas qu'il se perde.
Belle course Etienne.

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 21:08:37

Ah oui vu comme ça, j'ai fait mon premier 24h ;)

Pisser en courant, j'ai eu l'idée un moment, mais je n'ai pas tenté. La prochaine fois peut être.

En forme, je suis convaincu que l'on peut finir ensemble avec Jean-Phi.

Commentaire de Jean-Phi posté le 27-11-2014 à 06:39:43

Mais le pire c'est qu'il m'a demandé si il pouvait pisser en courant pour tester !! J'étais mort de rire ! Pour le même wagon un jour je l'aurais ! Ou pas... mais oui on doit pouvoir boucler une course ensemble mais va falloir que je retourne à l'entraînement car l'animal est sacrément costaud !

Commentaire de Arclusaz posté le 26-11-2014 à 20:47:40

c'est vrai que la première partie de ce CR est géniale, on ne peut pas s'empêcher de sourire...
Et la leçon, c'est que la gentillesse paie toujours.

Tu est un vrai gentil Etienne (et un vrai cador mais ça, ça t'énerve si on le dit et de toute façon, c'est moins important).

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 21:10:33

TU ne peux pas t'empêcher de sourire ? Alors imagine moi en train de poster sur Kikourou et en pensant au CR (qui est une redite des post mais bon) où j'ai plié en deux. Je rigolais tout seul de mes conneries.

Vrai gentil, non ce n'est pas vrai. J'ai mes humeurs, je sais être une tête de con aussi. Mais je me soigne et essaye d'être sympa.

Bon, vivement que je redescende un peu pour partager du saucisson.

Commentaire de sabzaina posté le 26-11-2014 à 21:03:14

Pliée de rire en lisant ce CR.
Quand je pense comment je suis tout le contraire de toi niveau anticipation/organisation/planification et comment tu assures en course.... T'as un sacré potentiel mon Etienne ;)

Commentaire de ejouvin posté le 26-11-2014 à 21:13:48

Bah quoi, elle est bien mon organisation. Je suis arrivé à l'heure, même pas en retard pour le repas. Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a à redire la dessus. Bon, quelques détails, trois fois rien ;)

Potentiel de conneries oui, je pense que je l'ai. Pas encore tout épuisé.

Maintenant place à l'Origole, yeaaaaaaaaaah. Il n'y a pas de train cette fois-ci.

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 27-11-2014 à 14:30:35

Bon bah côté perf, tout est dit, 6ème c'est naze ...
Concernant tes péripéties, on ferait une belle paire dans l'art d'arriver à poil sur un trail...
Si je suis une femme Barbara Gourde, toi , y'a du Gaston Lagaffe...
J'ai adoré ton récit...

Commentaire de ejouvin posté le 27-11-2014 à 14:38:40

6ème c'est tout naze, alors 7ème ...

Bon, tu cherche les emmerdes avec ton commentaire. Pris au pur hasard (quoique) quelques mots : "à poil" / "une belle paire".
Punaise, imagine une course en duo tous les deux alors. On serait capable de ne pas faire le même chemin, ou je ne sois quoi d'autre.

Il faut bien avouer que oui, ce samedi, j'ai fait du Gaston Lagaffe.

Commentaire de millénium posté le 30-11-2014 à 09:02:20

que de temps perdu à sortir ton gros machin ! Va falloir trouver une technique plus efficace ;-). Bravo Etienne , tu es un saint (et venant de Badgone...)

Commentaire de ejouvin posté le 30-11-2014 à 15:31:26

Je chercher, je cherche toujours une solution.

Merci, mais bon suis pas un saint ;)
A très vite

Commentaire de Jean-Phi posté le 06-11-2015 à 17:15:36

J'ai toujours autant de laisir à relire ton CR Etienne !! Va vraiment falloir se croiser avec Miss Riri !

Commentaire de ejouvin posté le 06-11-2015 à 19:17:07

Nostalgie ????

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