Récit de la course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes 2014, par Free Wheelin' Nat

L'auteur : Free Wheelin' Nat

La course : Marathon des Alpes Maritimes Nice - Cannes

Date : 9/11/2014

Lieu : Nice (Alpes-Maritimes)

Affichage : 1985 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Terminer

15 commentaires

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Comment j'ai marché sur la lune

Tu sais que tu es une traileuse quand :
-tu cours ton marathon avec ta poche à eau
-tu regardes ta montre pour savoir quand tu bois et pas pour regarder l’allure (bon, dans le cas présent je vous expliquerai pourquoi)
-tu te ravis de voir une côte de 2m, que ça monte ou que ça descende, par contre, les faux plats, tu ne les vois même pas.
-on t’appelle par ton prénom et tu cherches désespérément la personne qui t’a reconnu avant de réaliser qu’elle a juste lu ton dossard.
-tu te demandes un bref instant pourquoi on te passe une médaille autour du cou une fois la ligne passée…

Vous l’avez compris, j’ai pris le 9 novembre à Nice un drôle de chemin de traverse histoire de voir un peu comment ça se passe du côté marathon, moi la sauvage qui nourris pour le bitume la plus grande des indifférences, et pour le marathon la plus grande réserve…



C’est quoi ce « grand machin » qui rend obligatoire toute crève en fin de prépa, fait marcher comme Robocop et fait pleurer sous l’arche ?

De la part de certains traileurs (et euses ;-) ) , un ton limite déçu : « ah… tu passes au marathon ? »
Non, je ne passe pas du côté obscur de la force, et je passe PAR le marathon !
C’est la curiosité qui a motivé ma décision , le fait de payer l’inscription tout juste 20 roros, et la quasi absence de trails sur la région à ce moment là.
Et pour une fois, je n’ai pas 4h de route mini pour y aller…

J’ai vaguement subodoré également que bouleverser un peu ( !) mes habitudes serait salutaire , tout en craignant la blessure cependant,  un marathon et sa prépa me paraissent plus traumatiques qu’un trail où les appuis sont différents à chaque foulée , où la fréquence et l’amplitude de chaque pas varie sans cesse , comme le paysage …
On a beau me dire « oh, mais avec ton endurance ce sera facile ! « , ostéo et toubi compris, perso, je n’y crois guère.

Donc, comme j’aime répondre par l’expérience aux questions que je me pose, on y va.

Le Lutin  (ces êtres sont-il donc ovipares ? )  me pond un joli plan et c’est parti.
Enfin , pas tout de suite, je dois zapper la première semaine , ensuite je cours un trail, bref, ça commence assez mal et les oreilles sifflent …
Malgré les apparences,  j’ai bien l’intention de jouer le jeu et ne rien lâcher sur la prépa comme sur l’épreuve même si par moment les recommandations glanées à droite à gauche me saoulent un brin (mais je les écoute toujours quoiqu’il arrive surtout quand je les sais issus de personnes compétentes en la matière), c’est mon côté refus d’être moche et re-moche qui ressort .

Je me rends très vite compte (merci à mon ostéo qui m’a fait racheter une paire de pompes qui va bien …) que je ne joue plus tout du tout dans la même cour et que je vais devoir mettre de côté pas mal d’habitudes …
Et m’habituer à supporter des séances pas marrantes du tout, également.

Le pire étant de réaliser que je ne mettrai plus les pieds ou presque sur une pente, un caillou ou de la terre avant un bail.  
Et avec 4 séances/semaine que je ne suis pas sûre de tenir, le parapente, n’en parlons plus ou presque , du moins jusqu’à la mi novembre…

Le piedtaf me gardera un peu en contact avec Ge, j’en ai besoin, c’est comme ça.

J’aurai vécu cet entrainement un peu dans une autre dimension…
 Déjà , le fait d’avoir changé de chaussures supprime mes douleurs au mollet mais vont débouler d’autres, aux fesses !
Pour être vulgaire, j’aurai quasiment eu mal au c..l toute la prépa.

Il faudra que je tire ça au clair, ces douleurs visiblement ne sont pas courantes…(enfin, si , apparemment...)

Plus ça va, plus je redoute les séances, sauf les fractionnés courts et l’endurance.
Tout est tenu nickel, mais cette manière de travailler est nouvelle pour moi, et courir comme ça dans l’effort longtemps me perturbe , allez savoir pourquoi, ça tient dans les jambes et le cardio, mais dans tête ça cogite…
Et bien sûr, je me dis que jamais je ne tiendrai 42km comme ça, tout en sachant que le jour J tout va se mettre gentiment en mode automatique, et qu’appréhender ne servira à rien.
D’ailleurs je laisse venir à moi le 9 novembre sans particulièrement m’inquiéter, sauf peut-être des 7 semaines tenues au lieu de 9.
La première saute, puis pour finir je me rends compte que j’ai tout décalé et qu’il me manquera une semaine donc la 8 ème passe à l’as également.
Puis la 9ème, puisqu’ayant volé au nuage sans combinaison le jeudi d’avant , je prends tout sur les bronches.
Et physiquement , ça ne passe plus : la dernière SL me laisse bien fracassée, il a fallu que je me gobe un paracétamol pour aller bosser le soir même…

Un plan en 6 semaines ?  Qui dit mieux ! lol

J’aurai fait ce que j’ai pu, sans regrets, m’sieur dame .
Les jeux sont faits, et je me dis qu’accessoirement, je baisserai la moyenne définie de 5,2 à 5,3 ou 5,4 suivant la forme.
Je désire avant tout terminer dans de bonnes conditions, ne pas pleurer à l’arrivée, vomir ou m’écrouler en hypo dans les bras d’un ou d’une bénévole, j’ai ma fierté … lol.

Voilà mon ressenti sur la prépa… j’arrive zen sur place.

J’allais oublier …
Ce que j’emmène : quand je dis que je joue le jeu, je joue le jeu et pour preuve, je porte une casquette (je vous jure, c’est vrai…) et même ,  j’emmène mon MP3 (si si !! ), des fois que.

N’allez pas dire que je n’ai pas fait d’efforts !

Et même deux gels !!!
Un liquide de chez Overchose et un autre « outrage chocolat » de chez Gü.

Pour le reste , pas pu faire autrement, une poche à eau d’un litre de mon  Nutratletic habituel.
Je pense fonctionner eau et rien sur le premier semi et passer au kerosene sur le second.

Hyper contente de voir Japhy au tram qui m’a récupéré tout le barda. Merkiiii ! Elle courra le second semi.

Quand je dis zen, je suis malgré tout un brin contrariée , mon autoradio a freezé sur la route, et moi sans musique , il manque quelque chose.

Japhy me précise que son homme a bien rigolé quand il vu la couleur du ballon sur le dossard : 4h30 et +
Ah…
 Le CE ne m’a même pas posé la question à l’inscription, je n’ai pas pensé aux sas, moi.

Du coup, ben, je suis newbie et  gentille, je prends sagement place dans le dernier sas : fanion rose (beuaaaarkkkk).

Huuuu, on va y aller cool alors !

Bientôt le départ, et je mets en route la Garmin.
Ca continue dans la loi de Murphy (et c’est pas fini avec l'électronique embarquée puisque le téléphone se noiera dans mon sac, isolement complet…) , cette saleté n’accrochera jamais aucun satellite. Comme dirait Guy Bedos, « saloooooooope »…


A Noel, je passe chez Suunto.

Donc… Donc pendant un bon moment, je vais schouffer toutes les montres qui passent à portée d’yeux  et quand j’en voit une qui me parle, hop, je saute sur le ou la propriétaire  « Heu, pardon, auriez vous une allure à me donner ? »
Bon, c’est resté un bon moment à 5,5, puis 5,4, 1h10 (ah oui, merci monsieur, ça, j’ai…), 5,4 , et au bout d’un moment j’aperçois au loin le fanion des 4h15.
Et zou, je pars à la chasse au gris… sans me cramer siouplé, mais ça ne va pas être simple sans allure instantanée…
Et re- « Vous avez une vitesse ? »
Ca me saoule, je finis par avoir l’impression d’avoir déjà demandé la même chose dix fois au même bonhomme ou à la même nana alors que je les ai doublés depuis probablement un bail…
Stop.
Merde, le vert des 4h00, il est loin encore, mais je vais l’accrocher .
Dire que je suis bien, non, mais j’avance.

Toute le premier semi n’aura pour but que de rattraper le coche, je n’en n’ai absolument rien retenu à part au début une discussion sympa avec une dame en rouge .

Il sera prévu d’éteindre la montre pour tenter de la relancer au semi, mais j’oublie complètement.
 Le fanion des 4h00 est dépassé, je décide de ne pas pousser mémé dans l’Urtica Dioica qu’il  faudrait aller chercher bien loin ,d’ailleurs,  rien ne doit pousser spontanément ici.

Aller sous les 3h50 me parait totalement utopique, d’ailleurs je ne  verrai à aucun moment le violet des 3h45.
C’eut été le cas, j’aurais peut-être tenté une approche.

Bon… On va peut-être balancer un peu de charbon dans la chaudière, nan ?
Je tente un overstim liquide trouvé sur le dernier trail, et je râle « RHAAAAA, mais c’est dégueulasse ce truc !!! »
Et là,
POUF !
Je me retrouve avec un Gü fraise banane dans la main droite !


« Wouaaahhhh !!! » « un Gû !!!! »  Merciiiiiiiii ! »
Le gars est déjà loin devant, en rouge aussi, de Beaulieu, je crois, et je n’aurai vu de lui que son dos…

‘Tain !! C’est ça l’effet marathon !!
Ce n’est pas un parfum que, hum, j’aurai spontanément choisi, mais qu’il était bon, un goût  de sportivité, gentillesse, sans espoir de retour si ce n’est des piaillements de contentement…

Ca commence à se gâter un peu et je commence à me lasser , y’en a encore pour longtemps ? Ah ben oui, un peu quand même.
Pff, j’ai mal au c…l bien sûr, mais  les quadriceps commencent à se manifester  de manière inhabituelle.
C’est très raidos à droite, je viens donc de buter sur sans doute la première pierre du mur. Et même pas, j’ai dû juste l’enjamber puisque ça n’évoluera pas vers plus grave.

J’attends comme le messie les 30s de marche prévues tous les 5km pour boire (en théorie , puisque j’ai repris mon rythme 10/10 pour la boisson).
C’est plus pour calmer un peu l’arrière train qu’autre chose, pour le reste, ça va.

Un autre moment m’a marquée à peu près dans cette zone, et j’en ai presque les larmes au yeux rien que d’y penser …
Depuis quels secondes, ça klaxonne, ça klaxonne je ne sais pas d’où ça vient, et ça se rapproche…
Le train pour Nice !! Le chauffeur klaxonne comme un malade pour nous encourager !
Et pour moi c’est très symbolique, j’aime les trains comme mon  père les aimait, et cet encouragement là m’a fait plus de bien que tout les autres croisés sur ce Nice Cannes.
Un des rares moments où les évènements extérieurs ont percé la carapace.

Encouragée certes, mais j’en ai sérieusement marre.
Je sors (il fonctionne, lui ?) le Mp3 calé comme par hasard sur « Autobahn » des Kraftwerk, redécouvert juste il y a quelques jours.
Ah ouais… bitume pour bitume, je vais me gaver.
Je cours dessus ? Ben je vais m’en mettre un peu plus dans les oreilles : du bien syncopé, du bien électronique, du bien dépouillé.
Et là… moment de grâce, qui, malgré la douleur franchement pénible qui me prend le genou gauche , me colle une couche supplémentaire de blindage et d’endorphines, et là je suis bieeeeen.
La route défile un peu plus vite, magiiiiique, et mon champ de vision se rétrécit à juste le bitume et quelques paires de pieds devant moi.
Action-réaction qui physiquement ne durera pas (trop mal, je me demande même au 41 si je ne vais pas devoir marcher tellement ça bloque), et c’est les encouragements du gars des 4h00 que j’entends derrière (merde…) qui me filent un dernier coup de pied aux fesses (ouille)
Le genou s’est calmé et les derniers 500m s’avalent comme qui rigole, je suis même gênée par les autres coureurs  qui me semblent collés au bitume.
 Mince, c’est que j’en avais encore sous les pattes…

Et là où j’ai souri une fois passé la ligne, c’est moins de la satisfaction d’avoir fini sous les 4h00, et d’être enfin débarrassée de ce drôle de bagage, que de me rendre compte qu’au moment où je passe l’arche , la dernière mesure du morceau s’achève.

Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais je trouve ça énorme (un rien m’amuse).

Bilan ?
J’ai raté l’objectif du Lutin de peu, mais ce premier marathon reste une réussite à mes yeux.
J’ai relevé ce qui était pour moi un réel défi , aller au bout d’une épreuve pour laquelle la motivation était franchement moyenne, et physiquement me rentrer dedans dans un contexte pour moi pas attirant du tout, carrément anxiogène à la fin et après la course (Il a fallu que je me remette dès l’arrivée du Baxter Dury à fond dans les oreilles,  j’étais limite en panique vu la foule et l’état de certains coureurs étalés/assis, ça et là après la ligne)

Donc, ça, c’est fait !!

Pas envie du tout d’y retourner , c’est certain, mais peut-être qu’une participation avec une joelette,  un mal voyant ou un fauteuil , bref, une course dans le partage pourrait me faire changer d’avis… Merci aux CLM de m’avoir montré ce que peut-être « l’esprit marathon ».

Respect pour tout ceux et celles qui m’ont dépassée, que j’ai croisé, doublé , à roues ou pas .
Et merci à tous ceux qui sont restés dans l’humidité et la flotte pour nous encourager à coup de djembés et autres instruments.
Au retour dans le train, discussion sympa avec une bénévole sur le 21, là aussi j’ai eu une belle fenêtre ouverte sur le don de soi et l’ouverture d’esprit.

Mine de rien, je suis fière de faire partie désormais de cette communauté , c’est quand même un sacré truc , le marathon…

Bande son :
-Kraftwerk  (« Autobahn »)
-Baxter Dury (« Its a pleasure »)

15 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 12-11-2014 à 11:43:38

Les 3h50 étaient à portée avec deux ou trois réglages mais tu n'as rien à regretter, tu as fait l'expérience du marathon et c'était ton but. Tu la mérites ta médaille. Bravo Nat.




Pour une randonneuse, 3h56, c'est pas mal...

Commentaire de sapi74 posté le 12-11-2014 à 14:15:33

merci pour le récit.

comme toi (avant) je n'est jamais fait de marathon parce que c'est tous ce qui me plait pas dans la cap. mais je sais que j'en ferais un, un jour.
peut être pour mes 40 ans .
grâce a ton récit ca me donne une idée de ce a quoi je doit m'attendre.

bravo a toi.

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 12-11-2014 à 14:37:57

Merci Sapi et Le lutin!
Dis, Sapi, les gels, c'est juste un mauvais moment à passer ! lol

Commentaire de Pieromarseille posté le 12-11-2014 à 17:37:57

Encore bravo Nath', et super récit ! De l'humour, du courage, de l'émotion...
Sûr que tu y reviendras un jour ;-).
Bonne récup maintenant.

Commentaire de Arclusaz posté le 12-11-2014 à 18:32:42

il est nul ce CR ! on n'a même pas les temps de passage km par km, on dirait pas un CR de marathon....

Ah, on me dit dans l'oreillette que c'est peut être parce que c'est pas une marathonienne classique qui l'a couru (la preuve, franchement qui oserait prendre un sac pour un marathon, hein, franchement, je vous le demande...).

Ne change surtout rien, j'adore ce CR et cette approche : allez là où on n'a aucune raison d'aller, pour voir la différence, pour se faire son propre avis..... et mieux revenir sur les chemins (ou pas, chacun fait ce qu'il veut !).

si tu as du temps, tu devrais trouver quelques analogies
http://www.kikourou.net/recits/recit-16586-marathon_de_lyon-2014-par-arclusaz.html



Commentaire de Berty09 posté le 12-11-2014 à 23:23:37

Effectivement, un peu trop sauvage pour se fondre dans la peau d'une "pure" marathonienne. Et pourtant tu y es allée et tu l'as fait et bien fait. Bravo! Perso, je suis trailer à la base mais je navigue aussi vers le 10 km, le marathon et maintenant le tri me tend les bras. Bonne continuation, suivant tes envies.

Commentaire de Japhy posté le 13-11-2014 à 06:37:48

Bravo Nath, tu as bien bossé malgré tes soucis musculaires et ça se voit sur le chrono. Très bon choix d'objectif (avec l'aide du Lutin je crois), à la fois suffisamment ambitieux et raisonnable, ce qu'il faut pour un premier.
Dommage pour la panne de GPS qui a dû un peu te perturber, puisque finalement tu n'as que très peu d'expérience de course à rythme très régulier. Mais on est souvent trahi par la technique, c'est vrai que parfois il faut apprendre à s'en passer...
Pour la fin "anxiogène", je t'avoue que pour une fois je n'ai pas trop aimé l'arrivée dans le "boyau" de spectateurs, ça m'a fichu un coup de stress, mais ça n'a pas duré longtemps. On est de plus en plus sauvage! :D

Commentaire de Japhy posté le 13-11-2014 à 06:48:00

J'ai oublié de dire un truc, j'espère que le Lutin ne va pas m'engueuler, mais tu sais Nath, durant la prépa de mon meilleur marathon (3h59, mais c'était le 3ème, je suis moins douée que toi!), j'ai fait trois trails, dont un long et montagneux de 42 km...Mais je faisais mes sorties longues sur route en plus dans la semaine. Je n'ai jamais été aussi en forme. Je ne pense pas que la montagne m'ait pénalisée à ce moment-là.

Commentaire de heidi posté le 13-11-2014 à 09:33:04

Meuh non c'est pas une honte de faire un marathon! :) Je dis ça et j'ai renoncé à faire un 100 km sur route, parce que quelqu'un que j'aime bien, m'a dit "100 kils sur la route, mais on se fait chier..." :))
Tu as été raisonnablement ambitieuse pour ta reconversion (temporaire) et ça t'a très bien réussi: un gros bravo et des gros becs de félicitation, comme on dit ici.

Commentaire de brague spirit posté le 13-11-2014 à 17:19:16

Non,surtout pas de honte.Etre fiere.

Pour le prochain,tu mets le costume de majorette.Tu quittes le camel,et tu prends une montre basique de la marque bleue,c'est largement suffissant.

il est vrai que pour toi,c'est pas simple pour trouver du bitume plat.Je t'accorde,que la préparation marathon n'est pas des plus ludique,mais ce n'est sans doute pas perdu.

Commentaire de philtraverses posté le 18-11-2014 à 22:08:23

Beau résultat pour un premier marathon, le lutin coach a encore frappé et tu as eu raison de rejoindre son team (je plaisante). Pour faire un marathon il faut être un peu un ascète, car il n'y a pas comme dans le trail la beauté et la varié des paysages pour se distraire. On est seul.
C'est vraiment un retour aux sources à l'essence de la course. Te voila marathonienne.

Commentaire de philkikou posté le 28-11-2014 à 09:16:43

Un plan en 6 semaines ? Qui dit mieux ! => il y a Arclu qui a fait plus fort, comme il le mentionne dans le lien de son commentaire !!

Bravo pour ton voyage en "terre" inconnue !! A l'époque ou j'ai couru qqs marathons il n'y avait pas encore ces ballons courant après le temps..

Bonne récup. et retour sur trail...

Commentaire de bubulle posté le 29-11-2014 à 18:58:36

Non mais quel scandale, je n'avais pas lu ce CR. Alors évidemment, il est nul, même pas millimétrique et on ne sait même pas où on passe, c'est vraiment nawak. Et comme dit Arclu, pas un temps de passage au kilo, pas de tableau de progression, on sait même pas si t'as fait un negative split. Vraiment ces randonneurs, aucune technique, j'vous jure.

Le meilleur moment du CR, je crois que c'est quand j'ai lu que t'avais Autobahn en bande son.....et je kiffe largement ta redécouverte de Kraftwerk parce que c'est pile ce que je fais en ce moment et je te jure même que j'ai lu ton CR en écoutant ceci : https://www.youtube.com/watch?v=v0z1hIy2l-g (excellente revisitation des grands morceaux des teutons électroniques). Et Autobahn sur un marathon, rien de mieux (fait juste se le passer 12 fois, quoi).

C'est quand même ballot que tu sois si loin pour jamais se croiser sur un trail, enfin une vraie course, quoi....:-)

Commentaire de bubulle posté le 18-06-2021 à 21:35:11

Non seulement je relis des récits, mais je relis des commentaires, 7 ans après, c'est marrant. Et, finalement, ils ne disaient pas que des conneries, ces commentaires "C'est quand même ballot que tu sois si loin pour jamais se croiser sur un trail"... heureusement qu'on a pris le temps de corriger ça, depuis.

Commentaire de Jean-Phi posté le 29-12-2014 à 14:11:10

Ben moi j'ai bien aimé ton CR loupé de beaucoup (pas le CR, la date à laquelle je le lis !). Je dois être fleur bleue c'est pour ça.
En fait, tu dois déjà te dire que tu reviendras sur marathon, juste pour voir si tu peux faire mieux et avoir moins mal aux fesses (ou plus, ça dépend des affinités !).
Bon, sinon, 3h56 pour un premier c'est vachement bien et bien mieux que loi qui n'avait fait que 3h59 au 1er. Alors bravo !

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