Récit de la course : Les Foulées Vernajouloises - 8 km 2014, par Berty09

L'auteur : Berty09

La course : Les Foulées Vernajouloises - 8 km

Date : 20/7/2014

Lieu : Vernajoul (Ariège)

Affichage : 1014 vues

Distance : 9.7km

Objectif : Pas d'objectif

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Du lard ou du cochon

 

     Dans la série des belles courses de village, c'est l'heure de La Vernajouloise. Un peu moins de 10 km sur un parcours nature assez roulant avec quand même une belle côte au milieu. J'y reviens avec plaisir autant pour la course que l'ambiance ou que le délicieux cochon à la broche d'après-course.

 



     Je me prépare dans les rues du village. Impossible de courir 100m sans discuter avec les uns et les autres. Enfin, le départ et la concentration qui va avec. Je rentre dans ma course. Ca va partir fort. Droite, gauche, petit raidillon, ligne droite, on traverse la route et c'est lancé. Je me retrouve au coude à coude avec Christophe. On court dans la même catégorie et on se tire la bourre régulièrement. Personne ne veut laisser partir l'autre. C'est le grand amour.

 

     Un peu plus loin devant, c'est Philippe, de retour à la compétition qui repart comme avant...à fond. Peu de chance de le revoir. Un peu moins loin devant, il y a encore Paolo que j'ai battu à Luzenac la semaine dernière. Et juste devant, Lionel, mon pote d'entraînement qui n'a jamais fini devant moi mais qui se payerait bien mon scalp.

 

     Voilà, plusieurs courses en une. A moi de jouer. Je garde un bon rythme dans les champs qui nous mènent à la voie verte. Je parviens à rester devant Christophe, oublie Philippe qui est parti trop fort et reste concentré sur Lionel et Paolo. Après un bon km sur la très roulante piste de la voie verte, on arrive au pied de la côte. 800m à avaler et j'hésite encore à courir ou marcher.

 

     Finalement je décide de poser les mains sur les cuisses et d'attaquer en montagnard, sans courir. Ca tombe bien, Lionel monte en courant et je m'aperçois qu'il n'est pas plus rapide. Je le booste même sur la fin de la côte quand je le sens ralentir. Finalement pas si terrible la côtelette. On enchaîne maintenant sur un monotrace en haut de la colline tout à fait sympa avant de se faire une p'tite descente à fond pour rejoindre la voie verte juste avant le passage du viaduc.

 



     Je retrouve ma foulée pour la deuxième moitié de la course. Il faut garder de la vitesse. Je ne vole pas mais je suis efficace et reviens bien sur Lionel. Il est temps de le passer, non sans l'encourager. J'ai maintenant Paolo en point de mire à 100m. Il court dans la même catégorie que moi et le doubler pourrait me valoir un saucisson ou un pâté...Je suis gonflé à bloc.

 

     Il reste environ 2km, le temps de remonter du bas du village. Je suis quasi dans le rouge et je me fais violence pour pousser encore la machine. Paolo a senti la menace et il jette un oeil de temps en temps pour voir où j'en suis. Je remonte mais il en manque encore. Au dernier virage, Marie-Angèle m'encourage à le rattrapper. J'y crois de nouveau. Je suis à fond mais c'est déjà trop tard, la ligne est franchie.

 

      Allez, un bilan encourageant quand même avec une 9ème place sur les 130 engagés et de belles joutes tout au long de la course. Et maintenant...A table!... C'est l'heure du cochon.





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