Récit de la course : Trail Hivernal du Sancy - 30 km 2014, par jerem-runner

L'auteur : jerem-runner

La course : Trail Hivernal du Sancy - 30 km

Date : 19/1/2014

Lieu : Le Mont Dore (Puy-de-Dôme)

Affichage : 2104 vues

Distance : 30km

Matos : Asics Gel Fuji Trabucco
Sac North Face Enduro 13
Coupe vent Quechua
Collant long
Manchons de compressions BV Sport
Chaussette BV Sport

Objectif : Faire un temps

1 commentaire

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Un petit tour dans le massif du Sancy

Me voilà de retour du Trail Hivernal du Sancy qui fut mon premier trail, et avant de commencé mon CR, je n’ai qu’une chose à dire : J’adore ! Pas que j’adore ce trail uniquement, mais j’adore le trail avant, pendant et après la course, qui me change beaucoup de la course sur route.

 

Et si je faisais mon CR

 

Tout commence samedi 18 janvier, avec mon club, nous nous étions donné rendez-vous à 10h45 pour un départ à 11h. Certains sont partis indépendamment de cet horaire mais la majorité du groupe était présent. Nous étions 16 à nous rendre au Mont Dore pour le Trail Hivernal du Sancy.

Nous en avons pour environs 4h30 de route depuis Chartres et nous ferons une pause sur la route sur l’aire du Centre de la France pour faire un pic-nic et profiter du soleil radieux que nous avions.

16h : Nous arrivons au Mont Dore, il n’y a pas encore trop de monde, et nous nous rendons à la patinoire pour récupérer nos dossards en passant par la vérification du matériel obligatoire pour le trail (sifflet, couverture de survie, collant long, eau, bonnet) Ouf j’ai rien oublié, ça m’aurai ennuyé de faire un aller-retour jusque la voiture pour un détail. Et me voilà donc avec mon dossard n°209.

Maintenant direction le gîte, pour s’installer, papoter, organiser les voitures pour le retour du lendemain car nous ne faisions pas tous le 30 km, la majorité faisant le 20 km.

Le rendez-vous du soir est fixé à 19h30 par notre hôte pour un petit apéritif et prendre le repas ensuite.

Encore un peu de papotage en chambre après le dîner et il est 22h30, au lit !

Et nous voilà le dimanche 19 janvier 2014, jour du Trail Hivernal du Sancy ! Et il est 6h20, on se lève et direction le petit-déjeuner à 6h45 pour ensuite encore avoir un peu de temps pour digérer, se préparer et nous rendre au Mont Dore (car j’ai du oublié de le dire, mais nous logions à la Bourboule).

A 8h15, nous prenons le départ pour nous rendre au Mont Dore, direction le même parking de la veille, qui contrairement aux autres était vide. Nous nous échauffons un peu sur le parking pendant 10 – 15 min et nous nous rendons sur la ligne de départ, il est 8h45, encore 15 min à attendre et ce sera le grand départ.

9h : Top départ pour plus de 1400 traileurs au départ commun pour le 20 et le 30 km. Nous nous séparerons au premier ravitaillement qui sera à 9 km.

Départ assez roulant et plutôt rapide en étant à 4’50/km pendant 2,5km avant d’attaquer le la première difficulté du jour, le Pailloux et ces 340 m D+. Beaucoup de monde étant donné que tous les traileurs passent par ce chemin, je suis en milieu de peloton, donc difficile de doublé, mais ce n’est pas plus mal pour moi qui fait mon premier trail, ça m’évite de me cramer dès la première difficulté (je me connais, je suis toujours un peu foufou sur les premiers kilomètres d’une course).

Après 43min50 de course, je suis au kilomètre 5,31 et en haut de cette première difficulté. Et ensuite je prends mon rythme toujours dans la foule sur un terrain plus ou moins vallonné jusqu'au kilomètre 9 et le premier ravitaillement.

J’ai oublié de préciser une chose, pour le moment, pas une seul trace de neige sur le parcours bien que les sommets soient blanc, nous courons dans de la boue jusqu’à ce ravitaillement où la neige est bien collé sur le sol.

Je fais un ravitaillement plutôt rapide, avec quelques morceaux de bananes, un verre de boisson énergisante, un verre de coca et quelques morceaux de saucisson, j’avale en même temps un gel antioxydant que j’avais embarqué et je bifurque sur le parcours du 30 km sur lequel nous serons 607 à le terminer.

Et c’est partie donc pour la 2ème difficulté du jour, le Puy Loup. De la neige, de la glace bien entendu et j’escalade cette difficulté à mon rythme. Un rythme allant de 6’00/km en début de difficulté et avec un passage où je me suis retrouvé à une allure frôlant les 20’00/km sur une courte distance. Arrivé en haut, ça descend un peu puis ça remonte sec avant d’attaquer la grande descente de la Banne d’Ordanche que je ferai sur une allure de 6’00 de moyenne. Ca glisse pas mal sur cette partie du parcours, les températures sont négatives et la neige est fraîche de cette nuit. La descente se fera sur presque 4 km, nous amenant directement au second ravitaillement les pieds dans la boue après revenu dans les parties en forêt.

A ce second ravitaillement, je croise quelqu’un de mon club, un petit mot accompagné d’un signe de tête et nous repartons. Je ferai rapide sur le 2ème ravitaillement, comme au premier, même recette, sauf que là, je prendrai un gel coup de fouet, car nous attaquons la 3ème difficulté du trail après ce ravitaillement.

Je repars donc, et cela fait déjà 2h11 que je suis en course.

La 3ème difficulté est le Puy Gros avec  5 km d’ascension et 460m D+ et là, tout change pour moi. La monté est longue, raide, ça glisse avec la glace et la neige. Je commence à me poser des questions et j’ai les cuisses qui commencent à tirer. Je laisse passer des petits groupes, ça me permet de reprendre mon souffle, j’irai même jusqu’à avoir une allure de 36’00/km.

Pourquoi cette monté joue moralement sur moi ?

Car je m’aperçois que mon objectif de moins de 4h00 pour ce trail est en train de fondre.

J’arrive au somment en 50 min, je suis à 3h07 de course et il me reste 8 km encore à parcourir.

Je commence à attaquer la descente, mais rapidement un tout petit embouteillage. Un passage étant relativement pentu, une corde avait été mise en place par l’organisation pour passer cet endroit. Puis c’est reparti dans la descente. Contrairement à la monté, je n’ai plus mal aux cuisses. Et je me rends compte que je suis beaucoup plus à l’aise dans les descentes. Au point où je double même les groupes qui m’avaient dépassé et distancé dans l’ascension.

De retour dans la forêt et dans la boue, une petite glissade qui m’amène au sol mais je me relève vite et je repars, toujours aussi à l’aise, j’ai l’impression de voler au dessus des pierres et des racines.

Avant d’arriver au dernier ravitaillement au kilomètre 26, nous une descente rapide sur route.

Comme j’avais pu lire à droite et à gauche, et en discuter avec les autres, je ne fais pas l’impasse sur ce ravitaillement même si nous sommes à 4 km de l’arrivé. Je fais vite mais bien donc. Un gel antioxydant et un coup de fouet y passeront également. Car il y a encore une courte difficulté à passer avant l’arrivé.

Comme au ravitaillement précèdent, je rencontre la même personne de mon club, un petit mot et un signe de la tête et nous repartons à notre rythme. Elle est beaucoup plus à l’aise que moi en monté, je la laisse donc partir.

Et c’est parti pour le Rigolet-Bas, ces 220m de dénivelé positif sur 3 km.

Malgré un bon ravitaillement, je suis à sec, j’ai vraiment du mal dans les jambes. Mais je tiens, et j’y vais, je monte, je monte, je monte. Ca glisse pas mal car nous sommes en forêt et il y a pas mal de boue. Arrivé en haut, je serai à 29 km et 4h12 d’effort, mais direction l’arrivée.

Je prends la descente comme les autres, elle est interrompue par une courte monté et je galope jusque l’arrivé, je double 3 – 4 personnes dans la descente qui n’étais pas très à l’aise, un bout de route apparait, la patinoire également. Un groupe jeune à l’entré de la ville applaudi et nous félicite et je franchi la ligne d’arrivée.

Je retrouve les amis du club, j’apprends que notre coach à fait 4ème sur le 20 km, je fais la queue pour prendre le repas et la bière offert par l’organisation. Nous attendons alors le podium, car les 5 premiers seront appelés et nous repartons au gîte pour nous doucher avant de reprendre la route.

Bilan :

Temps : 4h23’46
Classement scratch : 375 / 607
Classement SEM : 155 / 212

Bilan positif quand même car même si mon objectif était de mettre moins de 4h sur ce trail, j’ai quand même pris énormément de plaisir à faire mon premier trail.

Avec mon plan de préparation qui a été fortement perturbé, je n’avais fait quasiment aucune séance de côte, donc je ne le prends pas mal d’avoir eu des difficultés dans les ascensions.

Et j’ai fini mon fini mon CR pour lequel j’ai pris mon temps de l’écrire étape par étape.

1 commentaire

Commentaire de toto50110 posté le 21-01-2014 à 06:36:02

Bravo pour ce premier trail, par contre, un petit conseil: arrete de penser à tes allures et prend en compte tes sensations et la nature dans laquelle tu évolues, c'est la grande différence entre la route et le trail, et tu verras que tu profiteras encore plus.A plus dans les chemins.

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