Récit de la course : Raid Le Puy - Firminy 2013, par Trimoreo

L'auteur : Trimoreo

La course : Raid Le Puy - Firminy

Date : 17/11/2013

Lieu : Le Puy En Velay (Haute-Loire)

Affichage : 1072 vues

Distance : 67km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Un OVNI dans le paysage français de la CàP

 

Je décide de m'inscrire à la course 6 jours avant le départ pour la faire avec Pascal, un collègue du JCV. 23€ pour 68km avec repas et 7 ravitos : impressionnant (moins de 34 cents/km), ça fait plaisir à mon compte en banque. Je m'inscris aussi à la navette pour plus de facilité (17 €).

Après une journée de samedi assez galère, je vais vite sur Firminy avec uniquement un sandwich dans le ventre. 21h30, je récupère le carton de pointage et en route vers Le Puy.

Un peu brassé dans le bus (je crains un peu) nous arrivons au stade 1 heure avant le départ et j’en profite de me mettre en tenu et choisir les chaussures de trail : GROSSE ERREUR. La neige abondante sur les hauteurs de d’Yssingeaux m’avait fait un peu peur.

L’ambiance est sympas, la météo est fraiche mais pas si mal et nous voilà sur la ligne de départ. C’est parti dans un ambiance bon enfant, la sortie de la ville est belle même si Pascal passera près de l’abandon au 1er km en percutant un plot métallique. Mais rien de méchant au final.

On remonte le long de la RN88 et j’en profite pour quitter ma veste. Je rejoins Pascal avec son Phare à batterie déporté qui éclaire comme en plein jour. On fera tout la première partie en courant sur des routes plutôt large et nous voilà à Malrevers pour le 1er ravito. Il y a des pains au chocolat et du sirop mais j’ai le bide en vrac et les gourdes sont encore pleines donc on ne traine pas. Nous n’avons pas de réel objectif mais nous sommes sur des bases de 8h.

C’est reparti pour basculer rapidement sur la Rosière pour un ravito express au pied de la montée sur le point culminant que nous ferons en marchant. Mais je dois laisser filer Pascal pour une pause Bide en vrac. Passage seul au point haut dans un des rares chemins avec un peu de neige. Le brouillard a fait son apparition et j’ai toujours des douleurs au ventre surtout dans la descente. Je fais attention avec le brouillard car le marquage est un peu light bien que suffisant. Je reprends Pascal avant de trouver la casquette de Bubulle abandonné sur le sol. Nous voilà sur le gros ravito de Beaux ou je croiserai juste Bubulle pour lui rendre son bien.

Je m’essaye à la soupe et prend mon temps (avec le bénévoles au petits soin) pendant que Pascal repars assez vite. Je sors la bouteille de coca que j’avais dans le sac car pour l‘instant les ravitos n’en sont pas fourni. Et puis grand moment de bonheur en profitant des toilettes propres, au chaud et libres : très rare sur trail. Presque 10 minutes que Pascal est reparti, je me motive donc à me remettre dans le froid. La descente se passe bien même si je commence vraiment à regretter d’avoir mis les trails jusque là totalement inutile. Ca tape et les douleurs aux jambes commencent à arriver avec toujours des crampes dans le ventre. Après une longue descente sur route large, je retrouve Pascal dans la montée sur le ravito de Confolent que nous ferons ensemble.

Amical de Pont de Lignon, l’occasion de faire une nouvelle pause pour moi et de visiter la cabane au fond du Jardin. Fidèle à notre stratégie, Pascale repars rapidement alors que je profite des ravitos. Toujours sur des bases d’environ 8h, la fatigue commence a arrivé  mais le passage des ponts est sympas avec la remonter sur Monistrol. Je reviens sur Pascal dans la longue ligne droite le long de cette route principal pas forcément agréables. Le passage du rond point est l’occasion de saluer quelque bénévoles avant de faire le crochet sur le ravito.

Sorti du ravito, je reviendrais assez vite sur Pascale qui a changé de batterie. Avec tout ce goudron, je peste toujours autant contre moi-même d’avoir mis mes trail. Les kms commencent à se faire sentir et le rythme baisse un peu de manière parfaitement logique. Finalement on se motivera mutuellement en marchant pas mal jusqu’à la Chapelle d’Aurec.

On repart cette fois quasi ensemble pour se perdre 2 km plus loin dans un petit hameau de OUILLAS : ça ne s’invente pas. 3-4 minute de perdu mais nous retrouvons finalement le bon chemin avec 3-4 coureurs dont Petchou01: inespéré à ce moment là de la course. Arrive alors la partie trail, les 2 km où je ne regretterais pas d’avoir des trail, bien au contraire. La descente est un peu piège et technique alors je prends les devant à mon rythme et attends Pascal dans la montée suivante jusqu’au ravito crêpes.

Après les avoir tant attendu, nous n’en avons plus envie : un comble. A la fois on ne nous en aura pas proposé. Nous avons perdu un peu de temps et sommes sur un temps final de 8h15 maintenant. Mais Pascal a repris la patate et nous repartons après une courte pause. Descente prudence mais sympas sur Firminy avant de courir toute la dernière montée. A 1.5 km de l’arrivée, je constate avec étonnement que nous pouvons finir pas loin des 8h et je vois alors Pascal accéléré. Finish à 14km/h pour finir en 8h00 et 32 secondes à la 44ième place : super content avec l’accueil des finishers dont Bubulle dans la salle.

J’ai un bien bien mal aux jambes alors je prends le temps de me remettre pour aller prendre une douche « à 200 m » avant de manger. 30 minutes plus tard je trouve enfin la douche et je peste avec mon sac en bandoulière qui pèse 2 tonnes. Il y a en faite bien 600m mais la douche vaut le coût. Le retour est difficile aussi mais les saucisses lentille me remonte le moral : excellent. C’est l’heure d’aller voir mon frère, ma sœur et les collègue sur le Trail de Saint Héand.

 

carton le puy

 

Ce que je n’ai pas aimé

-          Les parties trop nombreuses de goudrons (+ 80%) sur des routes un peu large

-          Avoir mis mes trails : bien fait pour moi.

-          Les produits drôlements originaux sur les ravitos n'était pas à mon goût sauf la soupe qui était délicieuse.

-          Les douches annoncées à 200 m alors qu'elles étaient à plus de 600 m. J'aurais pris ma voiture si j'avais su

 

Ce que j’ai aimé

-          Ambiance convivial et les ravitos plus que suffisant

-          La gentillesse des bénévoles

-          Le prix d’inscription

-          Le carton de pointage qui donne un coté OFF à l’épreuve

-          Le balisage minimaliste qui responsabilise le coureur

-          Courir la nuit souvent seul avec un repas chaud à l’arrivée,

-          SURTOUT NE CHANGEZ RIEN

4 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 02-12-2013 à 20:16:37

Belle course, belle perf. sur cette coyrse qui est une belle alternative à la SaintéLyon...et y'en a même qui double LPF et STL !!! n'est pas Trimoréo ;-)) ... Jeu sur la SaintéLyon : trouver la casquette à Bubulle !!

Club JCV .. c'est Véranne???

Commentaire de Trimoreo posté le 02-12-2013 à 20:45:03

Oui c'est Veranne. Sinon pour la casquette à Bubulle ça peut être un jeu sympas. Sinon pour LPF, je ne sais pas si j'y retournerai mais c'est vraiment à faire : un retour aux sources.

Commentaire de bubulle posté le 04-12-2013 à 22:25:09

Hint : je ne prendrai pas ma casquette, ni d'ailleurs la ceinture à gourdes qui ma valu de la perdre (ainsi que mes manchettes Kikourou que personne n'a trouvées, par contre...:-)

Merci encore pour le coup de la casquette, c'était quand même très fort. Et bravo pour ton résultat (malgré les trails : j'avais bien dit de prendre les route!). Et à ce week-end sur la STL et, tu vas voir, ça va le faire, arrête de grogner...;-)

Les produits originaux sur les ravitos? En fait, le sirop de pomme m'a étonnamment conquis alors que les deux fois précédentes, j'avais pas osé..:-)

Commentaire de Trimoreo posté le 04-12-2013 à 22:29:27

Tu sais que tu fais parti du paysage sur LPF. Et que du coup tu va être obligé d'y retourner chaque année. Mais c'est un sentence plutôt sympas.

A samedi j’espère dans les même temps que LPF

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