Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2013, par VV35

L'auteur : VV35

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 30/8/2013

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1152 vues

Distance : 101km

Objectif : Terminer

9 commentaires

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mon 1er ultra, ma 1ere CCC

 

Mon premier ultra, ma première CCC….

 

 

30/08/13 : départ de Chamonix pour la navette vers Courmayeur, la nuit a été courte mais l’envie est là, je me sens bien, reposé de mes vacances, prêt à en découdre avec le parcours. Je suis plutôt confiant sur le fait de finir la course mais par contre dans quel état, en combien de temps, est ce que cela va me plaire … ?

A Courmayeur, le bus se gare près de la patinoire. Avec mes 3 autres collègues engagés dans ce défi, on se trouve chacun un buisson vu l’affluence aux sanitaires…

Bientôt le départ, on dépose les sacs pour l’arrivée. Nous sommes dans le 2eme sas, dossard 6000/6001/6002, le 4eme collègue est dans le 3eme sas avec le dossard 7003.

C’est parti ! Grosse émotion au départ, c’est chouette…je pense au départ de l’UTMB, ça doit être encore plus vibrant…

Les objectifs sont simples : finir en prenant du plaisir ! Et si possible dans les 1000, ça serait très bien pour ma part. Il fait beau et chaud, toutes les conditions sont réunies pour une belle course.

La stratégie : partir prudemment, marcher dès que ça monte, marcher dans les descentes dès que ça descend trop vite ou trop fort, arriver avec des jambes et un moral en bon état à Champex, bien faire les ravitaillements, s’étirer de temps en temps. On a le temps…

Pour l’alimentation, j’ai prévu 4 « Energy shoot » d’isostar pour les 4 bosses importantes après celle du départ. Je les prendrais à chaque fois en bas de la bosse. J’ai également 2 petits gels isostar pour le début de course au cas où, 2 pastilles hydratantes, toujours isostar et enfin, 4 dolipranes, que je prendrais toutes les 4 heures environ.

 

9h15 : Action ! Ça monte rapidement, pas mal de gens courent …l’adrénaline et l’énergie du départ ! ….bon, tant pis, je marche, quoiqu’en pense mon égo. Je reste fidèle à ma stratégie d’économie d’énergie. Les bâtons sont de sortie, je ne les rangerais plus de la course…je laisse mes 2 collègues du sas partir devant et je me fais doubler pas mal….

 

10h30 : forcément, ça monte tranquille et les premiers du 3eme sas me dépassent… Ca bouchonne aussi un peu parfois, et d’autres grattent des places en coupant la file d’attente...pas très fair-play, mais laissons les faire les malins, la course est longue, on les reverra .... Je prends un petit gel car la première bosse est longue

 

11h00 : sortie de la forêt, voilà le soleil et la Tête de la Tronche en ligne de mire. Ça n’avance toujours pas très vite mais je me dis que ce n’est pas plus mal pour commencer. 1438e en haut de la Tête de la Tronche, tout va bien, il fait beau, le paysage est splendide, je continue à prendre des photos avec mon tel, comme je le fais depuis le début.

 

Bertone : 1er ravito, je remplis les bidons, je mange un peu, c’est midi ! Et je vois la soupe…humm…2 bols. C’est bon, c’est salé, ça réhydrate bien. Coca + eau également. Je prends mon temps, je discute avec une connaissance retrouvée là, puis je repars. 1595 ème en sortie de ravito, là je suis sur la queue de peloton mais je ne le sais pas vraiment car je n’ai pas l’info tout de suite, je m’imagine être dans le ventre mou, vers 1200….Un collègue resté au bureau nous enverra quelques mails dans la journée pour nous donner un point sur notre position en course à tous les 4. Sympa ! On sent que pas mal de collègue nous suivent au bureau et nous soutiennent.

 

Jusqu’à Bonatti, je cours tranquillement, sans m’affoler, en profitant du paysage qui est superbe à cet endroit. A ce moment, je « kiffe » ma course et je mesure la chance d’être là…il fait beau, je cours dans un endroit merveilleux, je suis bien…du bonheur. 2eme petit gel.

 

Bonatti : j’ai repris 150 places, me voilà 1456e (toujours pareil, je ne le savais pas en arrivant au check).

Pareil... soupe et re soupe, coca + eau et ça passe très bien. Je rajoute un peu de sel dans la soupe (conseil d’un autre collègue finisher de la TDS). Remplissage des bidons, je ne traine pas, je suis bien et ça n’était pas très dur depuis Bertone, donc en avant ! Je suis quand même surpris de voir déjà certains coureurs dans le dur…

 

Jusqu’à Arnuva : c’est roulant, je continue à gratter quelques places, tout en allant à mon allure tranquille  et en profitant toujours du paysage…je fais attention dans la dernière partie de descente qui est un peu plus raide, donc je n’hésite pas à marcher si il faut en m’aidant des bâtons. Le panorama est superbe, les jambes sont toujours là, tout va bien, il fait beau, pour l’instant je me régale !!

 

Arnuva : 1357eme. En arrivant, j’aperçois un coureur qui repart et que j’ai déjà vu sur d’autres trails en Bretagne ! j’espère que je le verrai plus tard pour le saluer…

Toujours la même recette, soupes, coca, eau et remplissage des bidons. Je prends un peu de solide car j’ai un peu faim. Il y a du monde, ça pousse un peu pour la soupe, mais bon, on a le temps…cool les gars ! Je m’étire un peu les quadris car on vient de finir la descente et je sais que c’est mon point faible. J’ai dû passer environ 10 min ici, j’aime bien prendre le temps aux ravitos. J’ai l’expérience sur un trail en 2012 d’un des derniers  ravito manqué volontairement sur la fin de course car je me sentais bien…J’ai pris le coup de bambou 15 min  après et mis 1H30 pour faire 4 km roulant…Ce fut une vraie galère et une bonne leçon…

 

Grand Col Ferret : j’appréhende un peu en bas, à force d’en entendre parler de cette montée et de voir Kilian sur You tube.

 Je monte au train, il y a un peu plus de place pour doubler et je fais donc une bonne montée mais sans jamais me mettre dans le rouge, d’ailleurs même pas dans le orange. Je dépasse pas mal de monde bizarrement sans forcer, dont le camarade breton croisé à Arnuva, qui semble dans le dur. Allez courage ! 1196eme en haut. J’en prends encore plein les yeux, je prends qq photos, un petit post sur Facebook pour partager le paysage avec les copains…les jambes vont bien, je continue de me régaler. Il fait frais la haut, je ne m’attarde pas quand même.

 



La Fouly : début de descente agréable, je continue à rattraper du monde en ayant du plaisir à courir. En arrivant sur La Fouly, certaines portions sont plus raides, je suis plus prudent, je n’hésite pas à marcher si il le faut.

Ma femme et mes enfants sont arrivés à Champex, elle fait l’assistance pour les 3 collègues également. Le premier  collègue arrive déjà à Champex, il tourne bien. Le 4eme lui dit de ne pas l’attendre, il va arriver tard, il est dans le dur et ne voudrait avoir la tentation de la voiture…

Le ravito de La Fouly me fait du bien, solide + coca + bidons + soupe + étirements d’après descente. Les cuisses commencent à se durcir un peu mais globalement ça va encore, j’ai connu bien pire et je sens que j’ai encore du jus, malgré les premiers signaux de fatigue. 1064eme  à La Fouly, 8h41’ de course.

 

Jusqu’à Champex : la descente est roulante, je peux courir et me dégourdir les jambes. Le petit ravito improvisé à Praz par des riverains est agréable, on rigole, un sourire, un thé, des encouragements et la bonne nouvelle des 50 km tout juste parcourus et c’est reparti.

J’attaque la montée vers Champex, on voit le village en haut, ça parait haut ! Je préviens Mme par sms, elle me dit que le 2eme collègue vient d’arriver. Je monte bien, toujours à mon rythme, sans jamais me faire mal, à petits pas.

 

Champex : la nuit tombe quand j’arrive, le plaisir de voir ma petite famille me donne la banane. Je fais une pause plus longue, 30 min, pour profiter d’eux et me changer un peu.

Toujours bidons + coca + eau + soupes + solide + isostar, avec des pates en plus ! Les petits se régalent aussi avec les pâtes ! Je passe en mode nuit : manche longue sous le T-shirt, frontale, bonnet et gants dans le sac, changement de culotte aussi ;-). Ça fait du bien de se mettre au sec. Je garde par contre tout le bas : chaussures, chaussettes, bas, short. Je suis bien dedans et je ne veux pas prendre le risque de perturber cet équilibre…je laisse les lunettes de soleil à Mme, j’espère arriver de nuit ! Derniers étirements et je repars à 20h39 en 796eme position, gonflé à bloc, prêt à affronter la nuit et les 3 dernières bosses.

 

Maintenant, je sais que je vais aller au bout, je suis encore bien, même ma femme me trouve bien. A côté de moi, beaucoup sont dans le dur, il y aura beaucoup d’abandons à Champex. Je suis très très content de ma première partie de course, j’ai beaucoup profité du paysage, je me suis régalé et je me suis économisé, tout en ayant un classement dans mon objectif ! Pour l’instant c’est tip top ! Allez, faut que je me fixe d’autres objectifs intermédiaires… je peux viser les 600… ???

 

Bovine : la sortie de Champex est roulante, je peux courir un peu après ce gros ravito et ça me fait du bien de me dégourdir les jambes après cette longue pause. Pourtant, beaucoup de coureurs marchent. Tant pis, je prends le risque, je suis bien, je vais courir quand même.

La nuit est tombée, il fait plus frais donc ça réchauffe aussi de courir. Dès qu’on attaque la bosse, je rattrape un groupe pour monter avec eux…je me sens en sous régime, donc j’arrive à les doubler à mi bosse environ, mais je ne sais pas trop où on en est en D+ et km, j’ai laissé ma « Keymaze 700 » à Champex, batterie à plat. Je terminerais donc la course aux sensations et avec l’heure de mon téléphone. Et pour l’instant les sensations sont excellentes ! On croise les vaches là-haut, c’est marrant, elles sont vraiment tout près, on pourrait les toucher. Il y en a même une qui nous oblige à une petite bifurcation dans les fourrés ! J’arrive au check, ça va toujours, mais la montée était longue quand même ! 670eme. Il est 22h25.  Je vois pas mal d’encouragements pas SMS ou via facebook, ça fait plaisir, merci les copains et les copines ! je post une photo sur FB de temps en temps.

Le collègue continue à nouveau des mails de chez lui pour nous tenir au jus, c’est sympa, on se sent moins seul !

 

Trient : la descente se passe toujours prudemment, il reste encore 2 bosses et 2 descentes.

J’alterne marche et course dans les parties roulantes et pas trop pentues. Je double pas mal de monde, on sent bien que certains sont épuisés…je récupère tous les bénéfices de ma première moitié de course prudente et je me dis à ce moment que ma préparation, organisée sur l’année avec différents objectifs intermédiaires, est bénéfique aujourd’hui. Tant mieux.

Je m’arrête 20 min au ravito, avec toujours la même recette. Je fais toujours des ravitos assez long par rapport à d’autres que je double avant, qui me double aux ravitos  et que je redouble après…

Il y a déjà moins de monde qu’à Arnuva. Je vois arriver un coureur déguisé en Romain je crois, j’applaudis aussi avec le speaker et les spectateurs car c’est déjà pas simple, mais là…chapeau bas !! Je check 620eme, ma femme me prévient par SMS car je lui ai demandé de me donner les classements intermédiaires.  Il reste encore du chemin, je sens que j’ai encore du jus et des cuisses encore en bon état. Je pense que je peux passer la barre des 500 ! Allez, on y va ! go go ! Il est minuit.

 

Catogne : En partant de Trient au début de la bosse, un coureur me dit : « t’es pressé ?? »…je rigole, je lui dis que j’ai un collègue devant que j’aimerais rattraper, sous forme de boutade. Effectivement, il n’est plus qu’à 45’ environ ! J’ai du jus donc je monte bien, c’est vrai. Je m’arrête pour mettre ma veste, mais je la range rapidement autour de ma taille, j’ai chaud dans la montée. Je monte bien mais je sens que c’est de plus en plus dur, j’essaie de trouver une cordée de temps en temps pour souffler en montant. 545eme au check, c’est bon ça ! Je suis euphorique…je suis presqu’à la barre des 500 ! Je ne l’aurais jamais cru avant la course…ça me redonne la pêche et la banane.

 

Vallorcine : dernier arrêt au stand, il était temps, mes bidons étaient vides car j’ai eu chaud dans la montée de Catogne et j’ai beaucoup bu. Je commence à avoir du mal à manger et mon dernier shoot isostar ne passe pas bien…je ne le finis pas. Je sens que ça va être dur, mais courage c’est la dernière bosse ! Pas grand monde au ravito, j’ai encore du gratter des places dans la descente. Sms de mme : 510eme, extra, j’y suis presque !

 

Tête aux vents : le début se passe plutôt bien. J’ai un bon rythme et je double toujours  jusqu’à la traversée de la route. De là, on voit les frontales en lacets sur le flanc de montagne…c’est très joli mais…on monte tout la haut ?? Ha quand même…d’ailleurs on ne voit même pas le haut… !

Et là dès le début de la bosse, je sens que les jambes ne répondent plus aussi bien, j’ai un peu la nausée, …Je me sens un peu faible Panoramix !… j’aurai du prendre du sucre , j’ai une barre à manger mais elle ne passe pas…Je suis seul, il faut que je m’accroche à une cordée dès que possible ! Je me fais doubler par un anglais au début de la montée et je le vois qui se colle derrière une femme…allez, je sens que c’est la bonne cordée.

J’apprécie beaucoup les femmes pour leur régularité exemplaire par rapport aux hommes. Je sais que si j’arrive à m’accrocher à elle sans être dans le rouge, elle va m’emmener  la haut à un rythme régulier. L’anglais à l’air beaucoup mieux et plus fort mais je pense qu’il veut maitriser aussi sa montée pour assurer sa dernière descente.

Et heureusement que c’était régulier, car bon sang que c’était dur ! J’étais souvent à 2 – 3 m derrière mes lièvres, et je ramais pour coller. Un enfer interminable cette montée, avec des caillasses assez hautes où il faut monter les genoux, s’accrocher avec les mai …Et quand on pense avoir terminé, on reprend encore du caillou en montant légèrement…pfff, je n’en pouvais plus. Je remercie ma cordée pour m’avoir monté car sans elle j’aurai passé 2 fois plus de temps ! C’était très très dur mais visiblement pas que pour moi ! J’ai encore gagné des places. 441eme et 19h07 de course.

Mais je ne le sais pas, ma femme dort, mon collègue qui envoie des mails aussi donc pas  d’info ! J’ai compté approximativement le nombre de coureurs dépassés, je sais donc que je suis bien dans les 400 mais pas exactement combien. Je caresse l’espoir maintenant de passer sous les 400, ça serait tellement incroyable !! Je vais tout donner dans la descente en faisant attention à la chute quand même ! J’ai mal au bide, j’ai soif mais il m’est difficile de boire maintenant…Pourtant l’envie d’aller au bout avec un classement intéressant devient de plus en plus forte et motivante !

 

La Flégère : Enfin la dernière descente, on va pouvoir lâcher les chiens, ou plutôt les quadris ! S’ils sont morts en bas, ce n’est pas grave, après c’est fini !

En tout cas je sens qu’ils sont encore en état de marche même si ils sont bien durs, je vais donc bien profiter de ma descente ! J’arrive à La Flégère en 414eme position, encore 30 places de gagnées, mais je ne le sais toujours pas. Je m’imagine dans les 450 environ. L’anglais de tout à l’heure m’accompagne un peu car il voit que je descends bien dans les parties roulantes mais que je suis prudent au global. Il me dépose donc au bout de 5 min en volant littéralement au-dessus des gros cailloux…, je crois qu’il finit 20 min devant moi à Chamonix.

Au check de La Flégère, je rattrape mon 2eme collègue qui se ravitaille.  Je suis content de le revoir ! Il a l’air un peu fatigué et me dis qu’il a du mal à descendre. Je prends rapidement un verre d’eau avec un sucre et un thé sucré aussi, le sucré passe pas trop mal et j’ai vraiment besoin d’énergie.

Puis quelques étirements des cuisses et on repart ensemble.

 

Chamonix : je laisserais finalement mon collègue descendre à son rythme et profiterais à mon rythme de ma descente, qui n’est pas trop difficile (si on en a encore un peu sous le coude) mais longue.

Je vois les lumières de la ville, ça y est j’arrive !!...ha ben non, ça continue encore…ha tiens, encore un peu…dis donc, c’est long la descente. Tant mieux, ça me laisse du temps pour en doubler quelques-uns et espérer  passer la barre des 400…je me fais quand même dépasser à 2 reprises dans la descente, pourtant je ne suis pas lent !

Ca y est, on arrive en ville, je reconnais le pont où il y avait la file d’attente pour les dossards jeudi. La ligne droite le long de la rivière, le centre-ville…Il reste 500 mètres, le photographe près de la statue me prend en photo, j’ai la banane ! Je commence à être submergé par l’émotion d’avoir réussi une très belle course, de m’être régalé avec les paysages, de me dire que j’ai fait une course presque parfaite…j’en ai le souffle coupé ! Allez respire, il reste 200 mètres…

 

Arrivée : 385eme, 20h51’. Je suis T R O P content ! Je me pose 2 minutes sur un muret, il n’y a pas grand monde à 6h du matin !

Mais j’ai vite froid, je récupère donc mon gilet de Finisher avec un grand sourire et je m’en vais direct à la douche, le sentiment du devoir bien accompli. La fin du week end va être sympa !

Le 1er collègue est arrivé 246ème, celui que j’ai doublé sur la fin est arrivé 397eme, et notre 4eme collègue a fini au mental à quelques minutes de la barrière horaires, sous le soleil et avec les acclamations de la foule venue applaudir les premiers de l’UTMB. Une belle arrivée, émouvante. On a tous réussi notre pari ! Une très belle expérience.. .

 

Avec du recul, toutes les conditions ont été réunies pour que je réussisse cette course : une bonne préparation bien construite sur l’année , avec des objectifs intermédiaires (je peux détailler pour ceux qui sont intéressés), une grosse envie de faire la course et d’aller au bout, une belle météo, du repos avant la course (mes 2 semaines de vacances), l’aspect « découverte » que j’aime tant sur les courses, et surtout le soutien de Mme et des enfants sans qui tout cela n’aurait jamais pu se faire car ils ont toléré beaucoup de choses pour que je puisse assouvir ce plaisir.

 

 

9 commentaires

Commentaire de VV35 posté le 04-09-2013 à 23:43:22

une belle vidéo qui présente le superbe panorama qu'on a eu pendant la course...c'est pour ça aussi qu'on voulait faire cette course :
http://www.dailymotion.com/video/x13yzb7_2013-ultratrailtv-ccc-ultra-from-sky_sport

Commentaire de st ar posté le 05-09-2013 à 05:45:06

Super! L'objectif est plus qu'atteint...et ce grâce à ta bonne gestion de course sur la 1ère partie...tu en a tiré tous les bénéfices par la suite. Cela donne à réfléchir car voir ta position en début de parcours et celle à l'arrivée prouve bien qu'il faut se définir une ligne de conduite dès le début et s'y tenir...un grand bravo!

Commentaire de paulotrail posté le 05-09-2013 à 08:57:36

Je suis vraiment admiratif de ta gestion de course. Tu finis 385, je finis 542 et pourtant jusqu'au sommet du Grand Col Ferret : j'ai presque une heure d'avance sur toi.
Petit à petit, on constate ta remontée, puis ton avance qui augmente rapidement : tu finis avec pratiquement 1h30 d'avance sur moi.
Quelle leçon de trail !
Un grand bravo.

Commentaire de chanthy posté le 05-09-2013 à 11:23:26

Bravo!!
super ta gestion
merci pour le récit.

Commentaire de snail69 posté le 05-09-2013 à 21:20:58

Merci pour ce joyeux CR. L'ultra, ça a l'air facile avec toi. Quelle sérénité dans la gestion ! Bravo !

Commentaire de VV35 posté le 05-09-2013 à 22:00:50

Merci ! mais je dois aussi beaucoup remercier la kiné d'après course... car quand le TFL s'est réveillé après la course, ça a piqué sévère ! D'autres douleurs en ont profité pour se réveiller aussi (rotules, chevilles, hanches, début de crampes...) ! les massages, pourtant assez douloureux, m'ont permis de bien récupérer et rapidement.

Commentaire de sabzaina posté le 08-09-2013 à 14:52:45

Incroyable cette partie de pacman que tu as réalisée durant ta course.
D'après ta place aux différents CP, tu as dû me doubler entre Catogne et Vallorcine.
Je suis admirative de ta gestion de course. Tu es limite BH au début et ensuite tu pulvérises tout le monde sur ton passage. Une grande leçon que tu nous donnes là.
Bravo à toi

Commentaire de bubulle posté le 08-09-2013 à 15:03:24

Tu as donc officiellement le record de la plus belle remontée de kikou. Dommage que je n'aie pas eu ton dossard pour l'intégrer dans le live car tu aurais eu des commentaires admiratifs pendant la course. En fait, à peu près tous les kikous présents sur la CCC vont se poser la même question : à quel endroit tu les as dépassés (à part les extraterrestres à la Bikoon, quand même).

Heureusement que Mme Poletti t'a arrêté sur la ligne car sinon, tu repartais pour un deuxième tour, non?

Commentaire de VV35 posté le 09-09-2013 à 08:13:32

@sabzaina et bubulle : merci pour vos commentaires ! je crois que Mme POLETTI devait prendre un peu de repos à cette heure matinale...;-) ! et si je remets le couvert en 2014, je penserais au suivi dossard ;-) ! cela dit, ce n'est pas du tout une leçon de trail, car je suis loin, très loin de pouvoir en donner, cela ne fait que ma 2eme année de trail. j'ai même l'impression que je pourrais la faire 10 fois de rang cette CCC, je n'arriverais jamais à refaire la même course avec ces sensations là... d'une part car il n'y a qu'une seule première fois (l'influx + l'envie de la 1ere fois ont joué un grand rôle à mon sens) et d'autre part car la prépa que j'ai faite sur l'année m'a demandé beaucoup de sacrifices et de concessions personnelles que je ne suis pas sur de pouvoir refaire tous les ans ... on verra bien !

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