Récit de la course : TriRhena 1000 2014, par poucet

L'auteur : poucet

La course : TriRhena 1000

Date : 6/8/2014

Lieu : Kingersheim (Haut-Rhin)

Affichage : 1707 vues

Distance : 1000km

Matos : Kuota Kebel
Moyeu dynamo SONdeluxe
Phare Schmidt Edelux

Objectif : Terminer

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Reco TriRhena 1000 (Aout 2014)

TRIRHENA 1000
Reconnaissance du parcours en deux parties

* Première partie Kingersheim - Chatenois du  02/04 Août 2013
* Seconde partie Chatenois - Kingersheim les 06/07 Octobre 2013 

Première partie : 
Kingersheim - Chatenois (650 km - 10000 D+)
02/04 Août 2013



Dimanche 4 Août 2013, le soleil est revenu après les orages du début de matinée. Il fait déjà chaud. Dernier virage sur la droite. Dans un grand sourire le gendarme de faction m’annonce les derniers 800 m. Je slalome entre les touristes incrédules, dans la dernière rampe du Haut Koenigsbourg. Je pointe au sommet à 11h30, pile poil à la limite du délai …. Il ne reste plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la maison le cœur léger, avec la satisfaction de devoir accompli. Même si ce fut parfois un peu laborieux .....

Après l’échec d’une première tentative intégrale début juillet, j’ai enfin bouclé la reconnaissance des 650 premiers kilomètres du TriRhena. Deux semaines après l’UTB qui m’avait bien déglingué, je n’avais cette fois pas envisagé d’aller plus loin afin de ne pas trop tirer sur le moteur avant l’UT4M qui s’annonce pour très bientôt et le 1000 du Sud qui suivra rapidement.




Tout avait commencé Vendredi en fin d’après midi. Comme la première fois j’étais descendu en train jusqu’à Bollwiller, avec les sacoches remplies au taquet afin de rester autonome. Peu de fringues compte tenu des conditions météo qui s’annonçaient favorables, mais beaucoup de bouffe. Le temps de rejoindre Kingersheim et il était 18h … 37°C au départ du club house. 

Mon plan de route consistait simplement à rouler très tranquille, dans les délais, sur le bon tracé …

Kingersheim – St Hyppolyte, 106 km et 1100 D+

Le début de cette première étape est sans difficulté. Passés les premiers kilomètres pour sortir de l’agglomération mulhousienne, on trouve rapidement les premiers vallonnements du Sundgau. Avec ce temps estival, il y a beaucoup de monde au passage devant la base de loisir de Reiningue. Il faudra être prudent au passage des pelotons, qui seront encore groupés. La circulation est toutefois globalement moins dense au cœur du mois d’Aout que lors de ma première tentative fin Juin.

L’eurovélo 6 se présente après le village de Hagenbach. On enchaîne avec la piste de la Largue après Dannemarie. C’est tout plat, il ne faudra surtout pas s’enflammer …. Pour ma part je roulotte à un petit 24-25 km/h. On retrouve les vallonnements après Seppois, en direction de la Suisse.




Du coté de Courgenay, le parcours n’est pas évident. Il faudra se monter attentif et concentré sur le Road Book qui est très précis. J’avais gravement jardiné lors de mon premier passage, cette fois ci ça passe nickel. Le jour commence à tomber, j’allume mes feux arrières et la frontale du coté de Villars ou l’on rejoint la route du Col de Montency. La pente est raisonnable, mais cette fois ci je passe direct le triple et j’aborde cette première difficulté moderato – moderato. Pas question d’être cramé au petit matin ….



Au sommet la nuit est bien là, très douce. Je remplace la casquette par un bandana, j’enfile simplement les manchettes et la chasuble, je branche le phare et hop c’est parti pour la longue plongée vers la Vallée du Doubs … Je ressens quelques frissons au passage du village de Montency où je suis applaudi par un groupe de joyeux lurons, affairés autour d’un barbecue qui semble bien arrosé. 

Je rejoins St Hippolyte sans problème en longeant le Doubs. Il est 11h10 à l’heure du pointage, exactement comme lors de ma première tentative. La place du village est très animée. Lors du TriRhena, un ravitaillement sera proposé par ici.

Pour ce coup, je pioche quelques victuailles dans mes sacoches, je fais le niveau des bidons à la fontaine et j’embraie sans tarder.

Saint Hippolyte – Vercel Villedieu, 42 km et 630 D+

Cette étape débute par la paisible D39, qui longe la Dessoubre jusqu’au carrefour du Pont Neuf . Là débute une montée régulière de 8km qui nous conduit sur le plateau du Doubs. La pente n’excède jamais les 5%, mais là encore je m‘applique à mouliner dés le début. La nuit est très sombre, le ciel est parsemé d’étoiles, il fait doux. Je suis en plein dans mon truc. Comme la dernière fois, il est exactement minuit lorsque je passe devant le beau clocher tout éclairé du village de Cours St Maurice.




Ça monte encore un peu après Belleherbe, puis on profite d’un profil plus roulant jusqu’à Pierrefontaine les Varans, puis Vercel ou je pointe à 1H30, soit avec 2h20 de marge sur la barrière horaire. Tout va bien.

La jolie fontaine sur la place du village est en rideau. Le tour des cimetières ne me tente pas trop … Il me reste un fond et je me dis que ça ira bien jusqu’à Gilley, où j’avais fais le plein la dernière fois.  

Vercel Villedieu – La Longeville Village, 28 km et 550 D+

Une toute petite étape, dont le formatage est simplement justifié par les contrôles aux points extrêmes. Petite étape qu’il ne faudra toutefois pas négliger car les routes deviennent rugueuses et qu’il faudra passer par la Montagne de Gilley à 1037 m, avec un passage un peu plus sévère. A cet endroit il y a une ferme sur la droite et une bande de clébards se manifeste bruyamment … Je ne suis pas surpris puisque j’ai déjà vécu l’épisode, mais néanmoins je ne me sens pas très rassuré. Je serre les fesses et j’envoie un p’tit coup pour déguerpir au plus vite.

Comme prévu je m’arrête devant le lavoir de Gilley où je profite du robinet pour remplir les bidons. J’ai bien pris quelques doses de poudre énergétique, mais c’est vraiment d’eau dont j’ai envie …

Encore quelques kilomètres et j’arrive rapidement à La Longeville Village (Km 173). Il est 3H12, j’ai toujours 2H20 de marge sur la barrière.

La Longeville – Chasseral, 97 km et 2400 D+


L’étape débute par 15 kilomètres de plat sur le revêtement tout neuf de la D437, désertée de toute circulation. On longe le Doubs par le superbe Défilé d’Entreroches … Ce sera pleine lune pour la première édition du TriRhena, ce passage devrait être impressionnant. Pour l’heure je profite de ce petit moment de répit.
On bifurque à droite avant d’arriver à Morteau, au lieu dit du Pont de la Roche, et là les choses sérieuses débutent. Notamment en sortant du village des Gras, ou la pente se fait plus sévère … il faut compter sur 4 kilomètres difficiles pour passer la frontière à l’Ecrenaz. Je suis inquiété un instant par quelques gouttes de pluie … 

Après La Brévine, nous abordons une section tranquille en faux plat montant, tout droit, sur une douzaine de kilomètres . On traverse plusieurs petits hameaux paisibles aux noms évocateurs … Pourquoi donc ai-je mémorisé celui du Cachot ??? C’est bien dans ce secteur que mon moral avait été douché lors de ma première tentative … Aujourd’hui tout est OK, le jour va bientôt se lever, la vie semble reprendre son cours dans les nombreuses laiteries qui bordent la route et les jambes tournent encore bien.




On enchaîne par une rapide descente sur Le Locle, petite ville encore endormie, dont la traversée est parfaitement détaillée sur la feuille de route … Une ascension agréable de 5 km débute dés la sortie de la ville. Puis on plonge sur La Sagne ou les fontaines sont nombreuses et coulent à flots. On remonte le fond de vallée pour retrouver la route du col de la Vue des Alpes. La pente est très raisonnable mais la fatigue commence un peu à se faire sentir.



Pour la première fois je passe ce col dans de bonnes conditions. Je prends un peu de temps pour profiter de la magnifique vue au sommet et enfiler le coupe vent pour la longue descente qui suit … Dix bons kilomètres en roue libre, ça va très vite. Il faut toutefois rester vigilant aux bifurcations signalées par le Road Book.

Peu après avoir passé le panneau Neufchatel, on prend à gauche pour aborder la redoutable grimpée à Chaumont, 6 kilomètres sans répit, toujours aux alentours de 9-10 % … Heureusement quelques trouées dans la forêt laisse profiter de la jolie vue sur le lac. 








Une nouvelle descente de dix kilomètres nous ramène à l’altitude 860 m et au croisement avec la route qui conduit au Chasseral. Il faut compter 6 km d’ascension difficile, toujours à 9-10 %, pour rejoindre le toit du TriRhena à 1548 m …. J’en bave énormément et je dois puiser dans me ressources physiques et mentales pour grimper la haut. Mais le jeu en vaut la chandelle …. 




En sortant de la forêt la pente se fait un peu moins sévère et la vue est absolument somptueuse, quel panard !!! Passé le Col, il reste 1,5 km tranquille pour aller jusqu’à l’antenne, sommet du Chasseral où sera placé le second ravito CCK. Si les conditons météo sont bonnes, ce sera à n’en point douter un grand moment du TriRhena.

Je pointe à l'antenne à 9H35, avec 2H30 de marge sur la barrière ....








 

Chasseral – Mumliswill , 89 km et 1300 D+

Après un petit quart d’heure de repos à l’antenne pour apprécier le formidable panorama à 360 °, l’étape suivante débute par la plongée vers St Imier par le versant Ouest du Chasseral, parfaitement dégagé. Un long et très agréable moment de roue libre … Mais qu'est ce que ça fait mal aux cannes quand se présente la sévère rampe qui rentre dans la ville.

Il y a des sanitaires publics sur la droite, un peu avant la Gare. Il est presque midi, il fait très chaud et j’en profite pour faire les niveaux avant de d’enchainer avec le Mont Crosin. Encore une sévère montée de 5 km, heureusement à l’ombre, que je grimpe comme un escargot.

La suite est plus facile, avec pratiquement 40 kilomètres en profil descendant pour rejoindre la plaine. Passé le village de Bellelay et sa joli abbaye, un panneau indique que les Gorges du Pichoux sont fermées, et dirige les véhicules vers une déviation … Aie, cette affaire ne m’arrange pas. Après quelques instants de réflexion, je décide de poursuivre.






A Chatelat la fontaine mentionnée au Road Book coule à gros goulot … J’aime bien quand ça ne traine pas pour remplir les bidons. 

A la sortie du village du Pichoux, des barrières sont placés en travers de la route, avec moult panneaux d’interdiction, annonçant des chutes de pierres et dangers en tous genres. En réalité, je comprend qu’il s’agit d’un chantier de pose de filets sur les parois abruptes des gorges …. Je me glisse entre les barrières et la paroi … Effectivement il y a plein de caillasses partout sur la route, mais on est Samedi et l’entreprise ne bosse pas. Allez Go Poucet, on laisse glisser … On peut penser que les travaux seront terminés pour le Trirhena et que vous pourrez profiter de ce magnifique passage.




On débouche dans la plaine à la sortie des Gorges. Il faut alors contourner la ville de Delémont par les petits villages, soit une vingtaine de kilomètres faciles ou il faut cependant rester très concentré sur le Road Book. Il sera possible de trouver quelques petits commerce dans ce secteur (ne pas oublier de prendre quelques Francs Suisse) lors du TriRhena … Pour l’heure nous sommes toujours Samedi et tout est fermé. Heureusement que j’étais parti avec les sacoches blindées de bouffe.





A Recolaine le parcours rejoint la vallée de la Scheulte, que l’on remonte tranquillement sur 6 kilomètres, jusqu’au village de Mervelier ou débute véritablement l’ascension du très joli ScheltenPass. Ce col est très irrégulier et le final est vraiment corsé. 





Il reste alors une dizaine de kilomètres de descente jusqu’au contrôle de Mumliswil, ou je passe à 15h40. J'ai toujours 2h30 de marge sur la barrière.

Mumliswil – Munstertal , 106 km et 2200 D+ 

Le début de cette étape est costaud, avec l'enchainement de trois gros raidars, que nous avions déjà testé lors du Tour de Pentecôte CCK. Avec un vélo sans sacoche ces petites grimpées m'avaient bien plu. Aujourd'hui c'est une autre affaire ...

Le premier obstacle débute dés la sortie du village, je passe à l'arrache … Il faut être très attentif à la feuille de route dans la descente, les routes sont étroites, parfois improbables. Mais le Road Book est précis et ça passe. No probleme.




Passé le village de Langenbruck, on enchaine directement avec le terrible Belchenflue. Ce n'est pas très long mais le pourcentage de l'ordre de 15% sous un cagna de feu me plante sur le bitume et m'oblige à mettre pied a terre pour reprendre mes esprits …. Je n'avais pas souvenir d'avoir déjà mis pied à terre avec un vélo de route, vaincu par le pente et la fatigue. Ca gamberge furieusement dans ma tête. Quelques minutes de répit et je repars … à peine quelques centaines de metres et je suis à nouveau planté, impossible d'enrouler mon mini 30 x 26. Je me resoud à terminer la grimpée en poussant mon vélo …. 

Les paysages sont heureusement toujours aussi agréables, verdoyant et bucoliques … Dans la descente qui suit, je me laisse glisser et les images du fameux WE de Pentecôte passé dans ce coin avec cap'tain Bridou et les copains défilent en replay et me remettent du baume au cœur.

Quelques kilométres plus tard la sortie de Sissach annonce le troisième raidard …. c'est moins dur que le precedent, je reste concentré sur le sujet et ça passe. On glisse alors vers Rheinfelden et la frontière allemande. L'approche et la traversée de la ville se déroule impeccablement en suivant scrupuleusement la feuille de route. C'est la fin d'aprés midi, il fait beau, les terrasses sont bondées … et la route est encore longue. 

Peu après le passage de la frontière, on arrive à un carrefour un peu  “chaud” où la feuille de route mentionnede prendre la piste cyclable dans la rue en sens interdit. C’est parfaitement indiqué … Mais là il y a plusieurs possibilités pour se ravitailler et j’opte pour le Doner Kebab du quartier sur la gauche. En quelques minutes je suis attablé avec une assiette énorme et un grand Coca bien frais. Un grand moment de bonheur … Une adresse sympa qui peut être utile. Je repars 20’ plus tard, vers les 19h, le moral au beau fixe .... 




La suite du parcours est valloné jusqu’à Badenweiller. Sur les 45 km, les trois petites bosses au programme ne présentent pas difficultés. Le soleil tombe doucement, la température devient agréable, c’est beau.





Je m’équipe pour la nuit avant de plonger sur Badenweiller. On rentre dans la ville par les thermes. Avec le château éclairé dans la nuit, c’est très agréable. Malheureusement, ça se complique un peu après et je merdouille un peu pour trouver la fameuse piste cyclable qui doit nous conduire à Schweighof. Je suis passé plusieurs fois par ici avec le CCK, mais là, de nuit, je ne reconnais pas du tout … 

J’aborde un groupe de riverains qui profitent de la douce soirée. Vu ma maitrise des langues étrangères, ce n’est pas simple de se faire comprendre. Pourtant une des filles parle français .... Bon sang, c’est pourtant pas compliqué : je cherche la route du Kreuzweg !!! KROOOOIZTTSSSSSWEEEEEG …. Je ne dois pas être au top pour la prononciation. Au bout de quelques minutes, ça y est. La miss a compris que je veux grimper la haut. Je dois avoir une drôle de tronche d’ahuri. Elle me demande si j’ai garé ma voiture la haut ??? Si je veux dormir, prendre une douche ??? Proposition alléchante, mais bon, ce sera pour une autre fois … Mes obligations de GO en reconnaissance de me permette pas de me disperser. 

Voilà comment je sors de Schweighof un petit quart d’heure plus tard, et que je retrouve enfin les lacets qui me sont plus familiers !!! Le Kreuzweg c’est une dizaine de kilomètres qui se montent sans problème. Je veux absolument passer le col avant de m’accorder un peu de repos dans la vallée, de l’autre coté. Avec la fatigue des 450 km, il faut juste accepter de monter un peu (beaucoup) moins vite que d’habitude. J’enfile une couche supplémentaire au sommet en prévision de la longue descente sur Munstertal. Descente rapide et technique, qu’il est préférable d’aborder prudemment.

Il est 0H15 lorsque j’entre à Munstertal, ou sera proposé un ravitaillement CCK. Je n’ai plus qu'une heure de marge, mais je dois absolument dormir un peu si je veux tenir sur la fin de nuit. J’avise le premier arrêt de bus sur la droite. Il y a un banc, j’enfile les jambières et la veste de pluie, et je m’endors illico pour une heure. Compte tenu de la météo annoncée, j’avais pris l’option de ne pas m’encombrer de couverture de survie ou sac de couchage, préférant optimiser le volume des sacoches en victuailles diverses … A dire vrai, je n’avais pas imaginé rouler aussi lentement et être contraint de dormir à Munstertal.


Munstertal – Schweighausen, 80 km et 840 D+

Le début d’étape propose un bon moment de répit dans la plaine, soit environ une cinquantaine de kilomètres qui nous permettent de contourner la ville de Freiburg avant d’aborder les contreforts de la Forêt Noire.
Malgré les 19°C affiché au compteur, il ma faudra de longues minutes pour me réchauffer sur le vélo, dans le faux plat qui descend sur Staufen. Vers 2h du matin, il y a une grosse animation dans la traversée de cette ville, probablement une grosse fête dans les parages. La circulation est très intense, les piétons débordent sur la chaussée …. Bref, il y en a partout et je ne suis pas complètement rassuré. Un flot continu de voitures me frôlera pendant une bonne dizaine de kilomètres …

Je ne suis donc pas déçu de trouver la piste cyclable qui longe la route N3, parfaitement indiquée au Road Book. Par contre je n’ai pas vu les panneaux au carrefour suivant, ou bien alors j'ai mal interprété les indications, et je suis parti pour une séance de jardinage nocturne inopportune … Il me faudra quelques allez retour avant de trouver enfin la bonne direction pour rejoindre Offnadingen.

La suite sera beaucoup plus sereine, sur un parcours sans difficultés parsemés de petits villages tranquilles. J’aurai juste encore une fois la mauvaise surprise de trouver une route barrée entre Opfingen et Waltershofen …. Comme la fois précédente j’esquive les barrières pour poursuivre mon chemin. Je ne comprends pas bien pourquoi cette route est fermée. En tous cas, je ne suis pas seul a avoir fait le mur : il y a des bandes de joyeux fêtards de part et d’autres dans les fourrés. Je me faufile encore une fois sur le coté,en portant le vélo, pour sortir avant Waltershofen …. Avant de me rendre compte que la barrière était ouverte en grand, en plein milieu !!!! 

Arrivé au village de Sexau, les choses sérieuses reprennent … On emprunte une toute petite route sur la droite, à la sortie du village, qui grimpe progressivement, de plus en plus, jusqu’à un court passage indiqué à 18% (mon compteur n’aura relevé que 16%). Au sommet il y a une auberge avec un point d’eau en façade … Le jour se lève lorsque je bascule.

Après la descente, très rapide, on remonte la vallée d’Elzach sur environ 8km, pratiquement toujours sur piste cyclable. Un œil sur mon compteur me confirme que je ne serai pas dans les temps au prochain contrôle. D’autant plus que j’ai les paupières qui tombent. Je m’accorde donc 10’ de sommeil à l’entrée d’Elzach avant d’aborder l’ascension suivante … Une dizaine de kilomètres agréables dans l’ambiance typiquement Forêt Noire, avant la plongée sur Schweigausen terme de l’étape. Il est 7h37, j’ai presqu'une heure de retard sur les délais officiels !!!!






Schweigausen – Haut Koenigsbourg, 88 km et 1100 D+

Voici l’étape qui doit conduire les aventuriers du TriRhena aux portes de Poucetland, ou il sera possible de se reposer et de se restaurer. Pour le coup, c’est aussi une bonne motivation pour bibi, sur cette reconnaissance plus difficile que je ne l’imaginais.

Quelques kilomètres après Schweigausen on bifurque à gauche pour grimper en 3 petits kilomètres sur le plateau de Freiamt. C’est un coin que j’adore, avec sa petite route ou il suffit de se laisser glisser entre les fermes opulentes et les éoliennes.






Nous sommes dimanche matin, et je croiserai de nombreux groupes de cyclos allemands dans ce coin. On redescend par une très belle descente en forêt pour déboucher sur Landeck et son joli château en ruine. Si joli que je m’y autorise une nouvelle pause … mes yeux se ferment à nouveaux, et je repars pour 10’ de sommeil au pied du château.

Une dizaine de kilomètres de plat, dont une bonne partie sur piste cyclable nous conduit à Bahlingen, au pied du Kaisersthul. C’est un vieux volcan éteint, un tout petit massif très typique, avec des beaucoup de vignes et des vergers en terrasse. Et également de nombreux raidards …. Typique également !!! Celui proposé par le TriRhena est un modèle du genre, sur environ 4km, dont un passage difficile à 15%.

Il reste alors à se laisser glisser jusqu’au bord du Rhin, que l’on traversera au niveau de l’usine électrique de Marckolsheim. Puis d’enchainer la longue traversée de la plaine d’Alsace, en passant par le typique village d’Illhausern, bien connu pour la fameuse Auberge de l’Ill. Puis on rejoint Bergheim, ou l’on croisera la route du vin avant de la retrouver un peu plus tard …

Pour l’heure, il faut déjà escalader le Haut Koenigsbourg par Thannenkirch et le col du Schaentzel. C’est une ascension très agréable aux pourcentages raisonnables qui nous amènent d’abord au village de Thannenkirch, ou l’on trouve un bon replat et plusieurs fontaines bien fraiches. On poursuit en forêt jusqu’au Schaentzel, on redescend sur un kilomètre avant de retrouver la route classique du Haut Koenigsbourg …. 




C’est régulier jusqu’au sommet, le revêtement est un billard que les champions du TriRhena apprécierons surtout dans la belle descente sur Kintzheim et Chatenois (Poucetland).

Pour ce qui est de ma reconnaissance, je suis passé au sommet à 13h30, exactement à la limite du délai autorisé. 

Bilan 

J’ai mis beaucoup plus de temps que ce que j’avais imaginé, je pensais arriver dans la nuit, avant l’ouverture de la boulangerie …. Je ne fais pas une fixation sur la moyenne, mais je dois bien constater que j’avais roulé plus vite sur le 1000 du Sud et le Douze Cent. Pourtant, sur le papier le TriRhena est moins dur. Je pense que l'enchainement des gros pourcentages en Suisse, avec le vélo lesté par les sacoches, use particulièrement l'organisme.

Je ne saurais dire avec certitude si cela est dû une récupération insuffisante après l’UTB, à un niveau de forme déclinant, à la difficulté du parcours, à la météo caniculaire, à des développements pas suffisamment petits pour aborder le secteur des raidars. Dans son récit récit faisant suite au Belchen Satt organisé par les copains de l'ARA Freiburg en Breisgau, Sophie rapporte avoir utilisé 46-34-22 devant et 12-27 derrière …. C'est peut être la solution a adopter.

Quoi qu’il en soit, le TriRhena sera une épreuve très difficile qu’il conviendra de programmer et de préparer de long mois en avance …

J’espère que ce petit récit pourra être utile à toutes celles et ceux qui voudraient se lancer dans l’aventure. 

J’espère également pouvoir programmer une reconnaissance de la fin du parcours à l’automne, peut être en duo avec Pascal.

A suivre donc …..






Deuxième Partie
Chatenois - Kingersheim (350 km - 530 D+)
06 et 07 Octobre 2013


 


Entre les soucis physiques et les contraintes de calendriers un peu surchargés, nous avons enfin trouvé un petit créneau pour repartir en duo sur le final des routes du TriRhena. Pascal assurant un concert le Dimanche matin, Vanessa nous dépose le Bridou et tout le matos en début d'aprés midi. Nous décollons de Chatenois vers 14h, aprés un petit crochet pour repérer la "base vie" au stade du Badbroon, ou il sera possible de se restaurer, de se reposer, de prendre une douche et éventuellement de recuperer un sac relais. Le stade se trouve pratiquement sur le parcours, il sera trés facile à trouver.

Haut Koenigsbourg - Grendelbruch, 49 km et 720 D+

On (re)décolles de Chatenois avec quelques kilomètres de plat sur la très touristique route du vin, en direction du nord. Le profil se fait plus vallonné dés qu'on passe les remparts de Dambach la Ville. On traverse alors les jolis villages de Blienschwiller, Nothalten, Itterswiller, Andlau, Mittelbergheim .... ça fleure bon le terroir. Cette portion est très agréable, sans grosse difficulté, même si le compteur affiche 11% pendant quelques mètres au coeur de Mittelbergheim. C'est toujours moins que les 13% qui nous font dévaler rapidement sur Barr. 







Barr est une grosse bourgade, typiquement alsacienne, pas forcement évidente à traverser. Pas de chance pour notre reconnaissance, c'est le jour de la Fête des Vendanges et il est impossible de passer sur le tracé "officiel" du TriRhena .... 

Mais j'y suis retourné depuis : nous passerons par le centre du bourg. C'est un peu tortueux, mais il suffira de suivre les panneaux de l'itinéraire cyclable n°5 pour traverser sans encombres, en profitant des ruelles pavées (aie aie aie), des fontaines fleuries et des superbes façades colorées.

La route du vin contourne ensuite le Mont St Odile, que nous avons choisi d'éviter car tout le monde passera (ou devrait passer) de jour (contrairement au Haut Koenigsbourg) et les voies d'accès sont très (trop ???) frequentées.



A Klingenthal nous quittons le vignoble pour rentrer dans les forets de sapin, en direction de la petite station de montagne de Grendelbruch ... Une ascension tranquille. Il faudra bien rentrer dans le village pour le contrôle photo, ou vous pourrez trouver des fontaines. La bifurcation vers le Champ du Feu se trouve au niveau de l'église, les panneaux ne sont pas visibles (car dans notre dos). En continuant tout droit sur quelques centaines de mètres, on trouve une petite épicerie pour quelques achats si necessaire.

Grendelbruch est l'une des communes d'Alsace les plus elevées, c'est un lieu de villégiature prisé des citadins Strasbourgeois ... Mais pour la randonneurs du TriRhena, l'heure n'est pas à la villégiature !!! 

Grendelbruch – Hervafaing, 101 km et 2200 D+

On sort du village par une courte descente qui nous dépose dans le vallon ombragé de la Magel. C'est parti pour l'ascension vers la Rothlach, soit une dizaine de kilométres sur une petite route qui ne rend pas trés bien. Le début est tranquille, la pente se redresse un peu au niveau de la Maison Forestière de la Magel, il reste alors environ 4 kilométres. Vous pourrez trouver une fontaine devant l'Auberge au carrefour de la Rothlach. 



Nous enchaînons sur une crête légèrement vallonnée. Après quelques kilomètres la foret laisse place aux chaumes et aux tourbières caractéristiques du Champ du Feu, dont le point le plus élevé (au niveau de la Tour) culmine a 1100 mètres. C'est LE sommet du Bas Rhin et LA station de sport d'hiver locale, au caractère familial bien affirmé. C'est un endroit extraordinaire pour y pratiquer le ski de fond (entre autres).





Sur votre droite vous pourrez apercevoir le Donon et la Vallée de la Bruche. A gauche c'est la forêt ... 

Aprés la passage à la Tour, on dévale sur le Col de la Charbonnière, soit deux kilomètres très rapides. Passé le col on enchaîne par un petit talus et on poursuit la plongée de plus belle, soit 9 kilomètres d'une très belle descente sur le Col de Steige. On profitera notamment de la vue sur le massif du Climont, que l'on abordera un peu plus loin.

Au Col de Steige on prend la direction du Col de la Salcée (insignifiant), en passant devant la confiturerie artisanale (ouvrez grand les narines), puis du Col d'Urbeis en profitant du joli village du Climont. La route est excellente mais toujours vallonnée, avec quelques passages autour de 8%. Le secteur du Climont est l'un de mes coups de coeur .... 

Au Col d'Urbeis on descend sur 6 km jusqu'au village de Fouchy, ou l'on abordera le col du même nom. Attention, il ne faudra pas louper la bifurcation à l'entrée du village, juste après l'arrêt de bus en bois (voir Road Book, tout est écrit). Le Col de Fouchy est délicieux, une toute petite route qui s'élève tranquillement dans un calme absolu ... Au somment nous quittons le Bas Rhin pour retrouver le Haut rhin. La descente sur l'autre versant est non moins excellente. Vous pourrez trouver des fontaines au pied, dans le village de Rombach. 

On enchaîne par le Val d'Argent, avec quelques kilomètres quasiment plat jusqu'à Sainte Marie aux Mines. C'est une petite ville connue pour sa Bourse aux minéraux et son Carrefour européen du Patchwork. On y trouve tous les commerces utiles pour remplir les sacoches. La traversée de la ville est simple ....

C'est reparti vers le Col des Bagenelles par la Vallée de la Liepvrette, soit 11 km de grimpée relativement régulière. Passé les Bagenelles, on se dirige vers le Col du Prés des Raves. Au détour d'un lacet on découvre alors une superbe vue sur la Liepvrette. Le profil se fait ensuite plutôt descendant jusqu'au Col du Bonhomme.

Lors de notre reconnaissance, nous avons abordé les Bagenelles de nuit .... à la sortie de Sainte Marie je me disais encore : “qu'est ce que c'est bonnard de rouler de nuit”. Quelques minutes plus tard nous étions sous la bruine, puis dans le brouillard, puis sous la flotte .... Purée (de pois), qu'est ce qu'on a dérouillé. Heureusement que la température était clémente.

Nous rentrons dans le département des Vosges. La descente du Bonhomme est un grand boulevard, ou il faut parfois pédaler lorsque le vent est contraire. Il faudra être attentif, la circulation y est toujours dense, même de nuit. On quitte cet axe 13 km plus loin en prenant sur la gauche vers le Défilé de Straiture .... Retour au calme garanti.

A cette époque, je ne me sentais pas d'attaque pour une nuit sur le vélo ... Nous sommes un peu à la bourre lorsque nous rejoignons Notre Dame des Monts , l'hébergement réservé par Bridou un peu plus loin, au village de Le Vic. Nous sommes attendus et très bien accueilli ... Quel bonheur de pouvoir faire sécher les fringues, de profiter d'un excellent diner et de passer une bonne nuit. 

Il tombe des cordes lorsque nous ouvrons les yeux à 6h30 ... A l'heure du petit déjeuner, le sympathique gérant nous assure que ça va se calmer ... Effectivement, le temps de s'enfiler quelques tartines et de plier les gaules et le ciel s'était calmé.



Le contrôle suivant est situé quelques kilomètres plus loin, sur le parking sur la gauche après la scierie d'Hervafaing. Nos amis du CCK vous y attendrons pour vous proposer un peu de réconfort ....

Hervafaing - Fougerolles, 76 km et 1100 D+

La brume se léve lorsque nous attaquons la journée par le paisible Défilé de Straiture, en direction du tout petit Col de Surceneux, pour rejoindre la Vallée de la Vologne au niveau de Xonrupt.







Là nous prenons sur la gauche pour remonter la Vallée de la Vologne, en longeant les Lacs de Longemer et de Retournemer. Quelques kilomètres d'ascension nous dépose au Col des Feignes, qui surplombe la station de Belle Hutte. Toutefois nous éviterons cette voie directe pour rejoindre La Bresse pour préferer la Vallée de Chajoux, bucolique et plus tranquille.

Le joli petit Lac du Lispach en amont de la Vallée de Chajoux ....


La Bresse permettra de se ravitailler si necessaire. La traversée de ce gros bourg ne pose aucun problème. L'ascension du Col de la Croix des Moinats, facile, par une petite départementale se faufilant entre fermes et prairies, propose une vue plongeante sur la Haute Vallée de la Moselotte.







Puis une longue et belle descente (que les pros emprunteront en sens inverse lors du TDF 2014) permet de rejoindre Vagney , petit village typiquement vosgien ou fut tourné les "Les Grandes Geules", un classique incontournable réunissant un cocktail de talents hors normes, pour un film profondément humain ...



... un peu à l'image de ce que nous aimerions susciter sur cette première du TriRhena.

Nous continons par une douzaine de kilométres plats vers Remirèmont par la petite D23, que nous avons préferè à la Voie Verte plus directe mais un peu monotone. Nous croiserons cette piste plusieurs fois, les randonneurs pourront s'ils le souhaitent emprunter ce petit raccourci. La traversée du chef lieu de canton, situé à la frontière de 3 régions (Lorraine, Franche Comté, Alsace) n'est pas bien compliquée. On y trouvera tous les commerces pour se sustenter avant d'aborder le discret Col du Peutet, même pas indiqué sur la carte Michelin, mais qu'il ne faudra surtout pas négliger .... Je n'étais jamais passé par là, j'ai été surpris par le profil sévère des premières rampes dés la sortie de Remiremont.









Puis nous glisserons vers le Val d'Ajol réputé pour ses andouilles, puis Fougerolles et ses distilleries fameuses ...



Il faudra alors penser à pointer sa carte de route, ou bien prendre une photo ... Nous sommes là simplement en repérage, Bridou préfère évidemment prendre un éclair au chocolat !!!!


Fougerolles – Ballon d'Alsace, 57 km et 1400 D+



Nous voilà dans le département de la Haute Saone, pour quelques kilométres particulièrement bucoliques sur un terrain légèrement valloné ou alternent vertes prairies, forêts profondes et d'innombrables petits plans d'eau. Nous rentrons dans le Pays des 1000 étangs, mis en lumière par la dernière mouture de la cyclosportvive Les 3 Ballons. Nous empruntons de toutes petites routes, ou là encore il faudra être trés attentif au road book.







Au coeur du bourg de Faucogney, il ne faudra pas louper la petite départementale à droite vers la route des crêtes. Passé le village de Saphoz, il faudra lever ses fesses pour attaquer la côte d'Esmoulières, deux kilométres ardus et sans répit à 10-12 %, le seul passage vraiment délicat de cette fin de TriRhena. 



La route des crêtes nous conduit au Col des Croix. De là nous plongeons sur Le Thillot sur une route plus large qui rend mieux. Attention, c'est rapide et quelques lacets sont délicats .... 

Au Thillot il faudra prendre la Voie Verte sur la droite. Cette fois nous avons préferé cette option car la circulation est trop dense sur Nationale qui remonte la vallée. Il faudra toutefois être attentif aux piétons, rollers, etc ... toujours présents dans ce secteur. Nous quitterons cette piste 6 km plus loin, à St Maurice sur Moselle, au pied du Ballon d'Alsace.

C'est la dernière ascension du TriRhena, que l'on abordera par le versant nord, celui que l'on qualifie d'“historique” car escaladé pour la première fois par le Tour de France en 1905. Cette montée totalise 9 km parfaitement réguliers ... Rien de bien compliqué, il suffira de prendre son temps. Au col, nous sommes à la frontière des départements des Vosges et du Territoire de Belfort, la vue se dégage sur la Plaine d'Alsace. Il ne reste plus qu'à glisser jusqu'à Kingersheim.

Ballon d'Alsace - Kingersheim, 82 km 430 D+ 

La descente par les lacets du versant Sud est un must, qu'on enchainera avec la Vallée de la Savoureuse jusqu'à Giromagny. On trouvera probablement un peu de circulation pendant une dizaine de kilomètres, jusqu'à Rougemont.

A la sortie de ce village vous ne pourrez pas manquer la fameuse "maison arrosoirs". Il vous restera alors 50 bornes ..... 



Bridou s'est decarcassé pour dégotter des petites routes les plus peinardes pour un retour sans difficultés, hormis un coup de cul sur quelques centaine de métres aprés de village d'Elbach, comme pour saluer notre retour dans le département du Haut Rhin. 



Aprés Balschwiller on reprendra le tracé emprunté 3 jours plutôt en sens inverse. Malgré l'euphorie du défi réussi il faudra rester trés vigilant au coeur d'une circulation qui sera forcement plus dense à l'approche de la banlieue Mulhousienne. Ce ne sont pas les paysages les plus jolis du TriRhena, mais c'est bien par là qu'on rejoint le club house du CCK ou nous ferons tout notre possible pour vous accueuillir dans les meilleurs conditions.

Vous êtes arrivés, bravo les champion(e)s !!!

Et nous on est content !!!



 
 Rendez vous en Aout 2014 sur les routes du TriRhena !!!
 
 


 

Poucet, sportif gourmand


 



4 commentaires

Commentaire de Eric Kb posté le 13-08-2013 à 23:01:27

Je ne connaissais pas, ça fait réfléchir :-) Merci pour l'info !

Commentaire de poucet posté le 14-08-2013 à 08:11:13

Salut Eric .... tu ne pouvais pas connaitre : c'est la première édition, inspirée par nos participations à PBP, 1000 du Sud et Douze Cent. @+

Commentaire de anyah posté le 15-08-2013 à 20:59:14

Cher Poucet : dans une autre vie, je l'aurais tenté ce Trirehna c'est sûr ! mais là je suis partie sur autre chose...
En te lisant,j'ai des souvenirs d'une traversée du Jura Suisse d'une nuit à Delemont, des gorges et d'un chamois aperçu, du Scheltenpass ... lors d'une virée en tandem, quand ? 1995 ? ! Ah tant de choses à refaire : ma vie n'y suffira pas !
Concernant tes interrogations sur ta performance, je dirais que la chaleur y est pour quelque chose ! A bientôt !
Anne










Commentaire de poucet posté le 15-08-2013 à 22:09:06

Salut Anne. 1995 ... Wouahhh, mais c'est au siécle dernier ça !!! Le Schentenpass en tandem, ça doit être quelquechose !!!
Super d'aller explorer de nouveaux horizons comme tu le fais.
C'est sur qu'il faut faire des choix ...
Bonne continuation championne.

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