Récit de la course : Trail de la Vallée de Chevreuse - Aventure - 47 km 2007, par leptitmichel

L'auteur : leptitmichel

La course : Trail de la Vallée de Chevreuse - Aventure - 47 km

Date : 1/4/2007

Lieu : Auffargis (Yvelines)

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Distance : 47km

Objectif : Pas d'objectif

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Trail de chevreuse

Organisé par l'ASR Trail, Le Trail de Chevreuse est devenu une référence des Trails franciliens (et même bien au delà...). Le parcours est réputé très sélectif (environ 2000m de D+ pour une cinquantaine de Km suivant les années) mais c'est surtout les successions de montées/descentes qui rendent le parcours très physique

Cette année avec 650 inscrits sur le parcours long (il y a aussi un 16km organisé en parallèle) les organisateurs ont fait le plein.

Matériel obligatoire : Réserve d’eau et ravitaillement.

Ravitaillement : 1 point d’eau et 2 ravitos sur le grand parcours.

Temps limite de classement : 11h00 - Objectif visé. Moins de 9h00.

Cette épreuve rentre pour moi toujours dans le cadre de ma préparation pour l’UTMB 2007. Comme pour Vulcain, ce n’est pas à proprement parler un objectif, donc j’y vais sans pression, mais je suis quand même curieux de découvrir pourquoi tout le monde le dit si dur.

Après la course, il reste une épreuve vraiment superbe. Une organisation rodée, un parcours somptueux, surtout quand la météo est avec nous, un tracé très exigeant, bref un vrai beau trail !

Le CR de la Course

Le Trail de la Vallée de Chevreuse (ou TVC)… Cela fait plusieurs années que j’entends parler de cette épreuve mais les contraintes de planning ne m’ont jamais permis d’y participer. C’est d’autant plus frustrant que tout le monde dit que c’est une course extrêmement difficile et que je n’arrive pas à comprendre pourquoi. C’est vrai quoi, qu’est-ce qu’ils ont tous à " pleurer leur mère " pour une simple course annoncée à 48km et 1800m de D+ en région parisienne ?


Bon toujours est-il que cette course n’était pas au calendrier 2007 pour moi, mais les dates de vacances scolaires ne me permettant pas de participer aux 24h de St Fons le 8 avril, je décide de profiter de l’occasion pour aller enfin montrer à tous ces fainéants que le TVC c’est pas la mer à boire !

Après une (trop) courte nuit, Bottle passe me chercher à 5h15 direction Auffargis. On se gare en haut d’une longue côte (à ce moment là c’est pas grave, mais au retour ça prendra toute son importance) et direction le site de départ.

Là on retrouve de nombreuses et multiples connaissances. Impossible de passer tout le monde en revue (et puis j’aurais bien trop peur d’en oublier!), mais personnellement j’aime bien ce moment où Ufo, Addm, Kikoureurs, X'trem team et autres se retrouvent tous ensemble. C’est aussi l’occasion de faire connaissance de visu avec certains participants qui ne sont encore que des " pseudos ".

Je retrouve avec plaisir, entre autre, mon pote Domi, et aux dossards je fais la connaissance de Agnès qui rentre de la Mauritanienne race et dont c’était l’anniversaire. Il y a aussi Marc qui n’est pas engagé mais qui compte accompagner sa fille Anne en récupération également de la Mauritanienne Race (ben voyons !!!). Les festivités sont prévues pour l’AAB d’après course.

Bref, pas trop le temps de s’ennuyer dans ces avant courses. Ca discute tant et si bien que nous ratons le briefing. Tant pis pour nous ! Bon on se fait notre mini briefing nous même. 1°) suivre les rubalises et 2°) ne pas jeter de déchets par terre… Allez hop, c’est réglé.

Côté objectif je me suis fixé de façon (un peu) pifométrique un chrono à 9h00. En fait je me suis basé sur mon temps mis à Vulcain il y a quelques semaines (8h42) temps aménagé par rapport aux temps des concurrents sur cette course les autres années et par rapport auxquels je peux me caler. En faisant comme ça j’arrive à un chrono d’environ 10h, que je ramène à 9h00 en raison d’une distance annoncée comme un peu plus courte cette année…

7h17, c’est le départ ! J’ai l’impression d’être au milieu du peloton (mais on verra plus tard qu’il n’en était rien) et j’essaie de partir à mon rythme…Hmmmmmm en fait je me retrouve avec Val et Manu, et quand au bout quelques centaines de mètres je suis toujours avec eux, je décide, après une petite phrase assassine du genre " ça te casse pas trop le moral que je sois encore avec toi ? " de lever légèrement le pied…et de les laisser filer !

De toute façon je me dis que ça part beaucoup trop vite, mais bon, la première côte arrivant, ça devrait calmer les ardeurs. Et là effectivement la première côte arrive, mais côté ardeurs, il n’y a que moi pour calmer les choses…

Côté parcours on se lance sur une première boucle de 16km (qui servira pour la course de 16km qui part à 9h00), puis ensuite on se lancera sur une autre boucle d’environ 32km (plutôt 36-37). 3 ravitos de prévus. Un au 16ème, un au 28ème, un au 39ème.

Du fait de ces ravitos, je pars très très light de ce point de vue là. J’ai ma poche à eau remplie de 2L de maxim neutre dosé à 50g/l. Ca devrait me permettre de tenir au moins jusqu’au 3ème ravito et de tourner à l’eau juste pour le final. J’ai aussi avec moi 2 gels et une barre énergétique en cas de coup dur. Pour le reste je ferai avec ce que je trouverai sur les ravitos…

Côté tenue, je donne dans le grand classique. Chaussures de trail, collant noir, maillot technique Akamak noir et corsair' Jaune. Ajoutons un sac DK5L avec poche à eau + coupe vent "aukazou" et hop, c'est bouclé...

Donc c’est parti un peu vite… Côté description du parcours c’est très facile… Ca moOONNTTEE puis CA DESCCEenndddd puis ça remonte, puis ça redescend, et ainsi de suite.

Il faut savoir que quand on dit que ça monte, c’est souvent du bien raide de chez " la pente "… Et même si il n’y a pas de sentier à cet endroit là, visiblement, ça ne pose pas de soucis au traceur… Je pense que ce garçon est simplement fou, et une simple pistouille d'une bestiole inconnue entre les rocher lui suffit pour faire passer 650 coureurs... Même pas peur !

Bref un vrai circuit de trail, pur et dur et à 80% sur du sentier monotrace… Que du bonheur…

On enfile donc les montées descentes, et vu le rythme je préfère laisser filer du monde pour me réserver un peu. Et franchement vu le nombre de personnes qui me doublent, il ne doit plus y avoir grand monde derrière.

A un moment après une jolie descente, on passe un petit pont que je reconnais comme étant un des points de passages du dernier Raid 28. La balise était en bas d'ailleurs (la PP048 ?)

Alors avec 650 coureurs inscrits, on ne se sent pas tout seul… Toujours plein de monde autour de moi sur cette première boucle.

Le final présente un petit kilomètre de chemin roulant et plat.. Surprenant mais ça permet de relâcher un peu avant le ravito.

Je termine cette première boucle en 2h08 ! Hmmmmmm quand je disais que ça allait trop vite !!! 2h08 pour les 16km, ça me fait presque du 8km/h, alors qu’à vulcain j’ai tourné à un petit 6 de moyenne… Je suis sur une base de 6h30 et pas de 9h…(6h30 on est dans les 70 premiers !!!) Bref un peu à côté de la plaque le Michel !

Je me dirige vers le ravito et là horreur… C’est pas un ravito, mais juste un point d’eau… Que de l’eau… Pas de coca ni rien de solide Arrrgghhhh ! ! ! Mais quel c£% je suis…

J’attrape 2 gobelet d’eau que je m’avale. Je salue quelques connaissance au passage dont Samia et Patrick ainsi qu’une partie de l’équipe Turoom qui est également présente, puis je repars en marchant, m’offrant comme seul ravito solide la moitié de ma barre de céréales (je préfère garder l’autre moitié " au cas où "). Ce qui m’inquiète c’est que si les deux autres ravitos sont comme celui là, je suis mal… très très mal !!!

Bon allez, c’est pas tout mais j’ai encore quelques kilomètres à faire…

Je repars tranquillement mais à une allure un peu plus réduite que tout à l’heure. Un peu plus loin dans une montée je me fais doubler par Gak. Ca confirme bien que je suis parti beaucoup trop vite puisqu’il a un niveau bien supérieur au mien. On fait quelques mètres ensemble et je le laisse filer dans une montée, mais uniquement parce qu’il a des bâtons ;-)))

Vers la 3ème heure de course je ressens un gros coup de moins bien.. Et c’est peu dire. La tête qui tourne un peu, et surtout plus de jambes et le mental qui part en c%µ$£¨+s… D’ailleurs dans une montée, alors que j’ai le nez (et les yeux) au niveau de mes chaussures, j’entends un " hé c’est pas par là, c’est à gauche… " Oups!, A regarder mes pieds je ne suivais plus le balisage et j’ai bien failli me perdre… Et c’est pas de la faute aux organisateurs car ce carrefour là, il y avait au moins 5 morceaux de rubalises !

Le type qui m’a appelé se positionne juste derrière moi, puis me demande

" - tu t’appelles pas Michel ? 
- Oui
- Et tu ne serais pas le P'titmichel sur le forum UFO ?
- Tout juste mon ami…
- Salut, moi c’est Surfboy… "

Et nous voilà parti à discuter quelques instants. On ne se connaît qu’au travers du net, et c’est marrant de faire connaissance de cette façon là !

Bon, je vais être un compagnon de course peu loquace sur cette section. Mon coup de pompe est toujours présent et après un petit bout de chemin je profite d’une pose pour sortir mon premier gel afin de le laisser filer… Je suis complètement out, mais je viens de prendre conscience que depuis plus de 3h je n’ai rien pris d’autre que de la boisson… Et vu le jus laissé dans les montées, j’ai été bien idiot de me laisser aller de la sorte.

Je décide donc de rejoindre tranquillement le prochain ravito et de me refaire une santé une fois sur place, sauf que ce ravito n’en fini pas d’arriver… On avance sans cesses et toujours rien… bref, c’est long, très long …

J'en profite au passage pour relever encore une fois un passage du Raid 28. Les balise PP031 et PP032 (le monument Pelouze)

Finalement il faut faudra près de 2h pour le rejoindre ce ravito. Une vitesse moyenne très modérée mais impactée par les multiples montées descentes ainsi que par des tronçons à flanc de colline pas toujours faciles à négocier non plus.

J’en suis même à me dire qu'autant arrêter là. A quoi bon ramer pour finir rétamé… Bref que des pensées noires. Et puis (c’est là que l’expérience joue), je me dis que je ne suis pas venu là pour faire 25 bornes. Je suis venu pour faire ce trail et je ne vais pas baisser les bras comme ça. De toute façon, je n’ai qu’à laisser la montre dans le sac et m’occuper juste d’avancer. Rien d’autre. Avances et profites du paysage… Profites… bref, vous l’aurez compris, petit à petit c’est l’aspect positif des choses qui reprend le dessus (l’effet du gel de tout à l’heure ?). Je suis passé de " j’abandonne " à " tu profites ".

Le moral remonte un peu quand je découvre le ravito… Du coca (slluurrppp, et re-sluurrpppp), de bananes (ça me faisait envie) et des tucs pour le salé… bref je me bâfre (modérément… hé hé hé…) mais comme à mon habitude je préfère ne pas trop m’attarder… Par sécurité et pour éviter la mauvaise surprise de Vulcain, je me fais confirmer par les bénévoles qu’il y a bien un autre ravito d’ici l’arrivée. " Bien sur qu’il y en a un autre… Vous repassez par ici au retour ". Merci m’siou… J’ai assez de boisson énergétique pour continuer. Je referai le plein en au pour le dernier tronçon seulement.

Je repars en finissant de manger et en marchant histoire de laisser le coca descendre… puis j’essaye de reprendre une progression à la méthode Yoyo avec relance quand c’est possible (mais ici, c’est pas bien souvent possible !).

Cette troisième section va se faire en pure gestion. Vu le nombre de personne qui a profité de mon coup de mou pour me doubler, il ne doit pas y avoir foule derrière. Alors je décide de ne plus regarder la montre (j’avais même pas mis de chrono de toute façon) et le temps étant au grand beau, je décide de finir ma ballade en profitant au maximum du décor. C’est dé-ci-dé.

Côté terrain, c’est également super. Il y a bien un peu de boue dans les fonds de vallons ou dans certains chemins, mais franchement, pas de quoi fouetter un chat…( ni deux, ni douze d’ailleurs…). Par contre les montées et les descentes (ainsi que tous les terrains " à flanc " ) sont juste humide comme il faut. Le sol est une espèce de tourbe mélangée à du sable que l’humidité de ces derniers jours a rendu finalement bien accrochant et surtout très souple. Les montées, même très raides, passent pratiquement sans glisser… bref que du bonheur. C’est à un tel point que même si je ne me lâche pas dans les descentes, il m’arrive malgré tout de bien me relâcher, chose assez rare surtout dans de telles pentes.

C’est donc reparti à un tout petit rythme de sénateur (qui a dit que les sénateurs étaient poussifs ?) reprenant à chaque fois que c’est possible la méthode Yoyo… on relance, et on relance, même pour de petites sections…

Côté physique ça remonte. Le ravito à rechargé les batteries et je suis de nouveau bien.

A un moment je prends un mauvais appui, et je sens une douleur dans le mollet. La crampe approche. Allez hop 2 cachets de sportenine, une grande rasade de liquide et c’est pas ça qui va me stopper, d’autant que cela fait longtemps que les crampes ne m’ennuient plus !

Un bon km plus loin lors de la descente d’un raidillon je sens une douleur plus violente mais derrière la cuisse. Même traitement sauf que là il me faut 2 ou 3 tentatives pour repartir car la tension reste bien présente. Je m’efforce de boire un peu plus et je repars en marchant le temps que ça se calme.

Suite du parcours tranquillement, puis dans une montée sur bitume alors que j’avance à une bonne allure, voilà la crampe qui revient. Ce coup ci il va me falloir plusieurs minutes pour la faire passer et pouvoir ne serait ce que marcher. Assez étrange, je n’ai jamais de crampe d’habitude et là ça n’arrête pas !

Finalement je repars au ralenti et décide de pousser comme ça jusqu’au dernier ravito. Au premier croisement, un bénévole m’indique que le ravito est à environ 20mn . Cool j’y suis presque. Je reprends mon chemin, et après une jolie montée sur un autre croisement, en discutant avec l’épouse d’un coureur elle nous dit que le ravito est à environ 4 km !!! Ben voyons… 20mn-4km… comme d’hab, c’est un peu n’importe quoi ! D’autant que 500m plus loin un autre bénévole nous indique… 2km…

Allez , hop ! Au feu les informations… Je repars sans m’en occuper. La crampe semble passer et sur le plat je peux trottiner. Il n’empêche que pendant tout ce temps les derniers coureurs m’ont doublé… déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup derrière … je ne sais pas pourquoi, mais j’étais obsédé par cette idée d’être le dernier …

Arrivée au ravitaillement. 2h30 pour faire cette section… Que la vie est dure ! Visiblement le stock a bien fondu (celui du ravito, pas moi !), mais en dehors des Tucs, je trouve de quoi me refaire. Coca eau banane… je recharge en partie la poche à eau et je repars, toujours sans trop traîner, en marchant pour finir de me ravitailler. Toujours la même technique. Pourquoi s’arrêter 10mn pour se ravitailler alors qu’on peut se ravitailler en passant ces 10mn à avancer. Lentement et en marchant, ok, mais c’est toujours ça de fait !

Normalement il reste moins de 10km, et en plus on doit rapidement reprendre la fin de la première boucle de tout à l’heure, le final étant commun.

Je n’ai pas modifié mon allure. Je continue comme sur la section précédente, tranquillement et même si je me fais dépasser, c’est beaucoup plus rare qu’auparavant (normal il ne doit plus y avoir personne).

J’enchaîne à nouveau les montées descentes. J’avais d’ailleurs oublié qu’il y en avait tant que ça sur ce tronçon, et surtout j’ai l’impression que mon allure est beaucoup moins " aérienne " que lors de mon premier passage ;-)))

Bref le rythme est pris, je ménage mes cuisses pour éviter le retour des crampes, mais je m’efforce de relancer sur de courtes sections.

Après quelques côtes qui ont du être ajoutée là depuis notre passage du matin, je retrouve la dernière section roulante. Un petit km de piste calme où j’alterne marche rapide et course, jusqu’au moment où j’entends la sono de l’arrivée. Là je repars en courant, passant un groupe de coureurs (na !) et je passe la ligne en 8h12mn

C’est fait ! Je suis bien content d’être allé au bout.

Je retrouve Martine (qui avec JP Delhotal organise la Mauritanienne Race)

puis je vais retrouver tout un petit groupe Ufo-Kikourou-Addm qui traîne par là… (on se demande bien pourquoi ?)

Hé oui, c’était l’anniversaire d’Agnès et après avoir bien déliré sur le web, il a fallu passer au concret. Petits cadeaux et AAB de rigueur ! Du coup on est tout de suite moins pressé de partir.

Ca discute, ça chambre (à peine), ça encourage les coureurs qui arrivent … ! Tilt !

Tiens ! S'il y a des coureurs qui arrivent encore maintenant, ça signifie que je ne suis pas dernier ???

Petit tour au tableau des résultats. 650 inscrits sur le 48km… et je suis… 293ème..

Mince alors… c’est pour ça que j’ai eu du mal au début. Vu tout ce qui m’a doublé, j’ai effectivement du partir bien vite… Mais alors je n’ai pas totalement raté ma course ?

Par rapport à Vulcain où je termine loin dans le dernier quart en 8h42, là je suis dans la première moitié (en fait un peu moins car il n’y aura que 490 arrivants classés, d’où près de 25% d’abandon par rapport aux inscrits).

Et dire que j’ai eu un moment l’idée d’arrêter.

Retour à la dure réalité de la course. C’est pas tout mais il y a du champagne à vider, ce qui est d’autant plus facile que je ne conduis pas (merci Christian !).

Arrive le moment magique du tirage au sort des lots (ouais, les lots réservés au podium m’étant inaccessibles, pour ceux tirés au sort j’ai toujours un petit espoir, même si il ne se concrétise pas souvent.

Là, s’engage une discussion animée, Val bavant un peu partout dans l'herbe à la simple évocation d’un joli sac-poche à eau de marque SALbiiiipppppOMON dont les organisateurs ont prévus quelques exemplaires pour le tirage au sort…

Je vous passe les remarques, mais en gros Val bave, et Jesus et Moi on se contente de lui expliquer que tout est joué d’avance et que le tirage au sort est fictif et que c’est nous qui allons les avoir (on est le 1er avril bon sang)

Bref il ne nous croit pas jusqu’au moment où… le numéro de dossard de Jesus est tiré au sort… Là je vous dis pas l’état de Val, Jesus allant jusqu’à essayer le dit sac juste sous son nez ;-)

S’en suit alors la mise au tirage au sort d’une superbe casquette aux couleurs du conseil général (tiens c’est marrant là le Val on l’entend pas) et de divers autres lots, dont des chèques montagnes pour Le Sanglier, des bons d’achats ENDURABiiiippppppSHOP pour bottle, bref presque pour tout le monde… sauf Val…et moi.

Arrive le dernier lot, un cardio/chrono/machine à laver SUUNbiiipppppTO qui tombe dans l’escarcelle de… Michel, achevant du même coup not’ pauvre Val… Bref je vous laisse imaginer la morosité ambiante après ça.

Et voilà comment clôturer une petite journée de Course à pied.

Alors en bilan… J’étais physiquement un peu moins bien qu’à Vulcain. Je me suis mis tout seul dans le rouge (ravito) mais la suite m’a montré qu’il faut persévérer (hein Domi ?). J’ai non seulement atteint l’objectif de sortie longue initialement fixé, mais au final avec un résultat bien meilleur que ce que j’avais espéré.

C’est une course somptueuse, surtout avec la météo à laquelle on a eu le droit, mais qui est très engageante physiquement. Beaucoup plus que le trail de Vulcain par exemple.

En discutant avec les autres coureurs nombreux sont ceux qui n’ont pas de crampes d’habitude mais qui ici en ont eu (ça me rassure un peu). Visiblement les successions de dents de scies attaquent bien les muscles.

L’après course fut largement au niveau de la course grâce à Agnès, mais aussi aux crêpes de Taz ;-)

Côté organisation, je ne peux que remercier Remy Mercier et Toute l’équipe Organisateurs/Bénévoles. C’est vraiment nickel. Pas grand chose à redire, une équipe super sympa, et ce parcours de folie… Je pense qu’il faudrait quand même enfermer le traceur le reste de l’année… On ne sait pas trop ce qu’il peut faire quand il est en crise ! ;-))

Merci à toutes et tous pour cette fort sympathique journée

Et merci au Bulot et au Castor Junior pour les photos de ce récit.

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