Récit de la course : Alésia Trail Côte d'Or - 45 km 2012, par djikai

L'auteur : djikai

La course : Alésia Trail Côte d'Or - 45 km

Date : 23/9/2012

Lieu : Alise Ste Reine (Côte-d'Or)

Affichage : 2189 vues

Distance : 45km

Objectif : Terminer

3 commentaires

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Le récit

 

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Veni, vidi, cucirri qu'ils disaient sur l'affiche... nous, on venu, on a vu, on a courru... un peu, et on a souvent cru mouru ! C'est vrai qu'on aurait du se méfier, après tout dans Côte d'Or, y'a côte !

Dimanche 23/09, 5h30, Benoit, David et moi covoiturons en direction d'Alise Sainte Reine (21). Après avoir récupéré Sylvain à Montargis nous arrivons sur le site d'Alésia peu avant 8h. Récupération des dossards sans encombre et séance d'habillage à la voiture ; il fait encore frais mais la journée s'annonce belle alors nous ne nous couvrons pas trop. Le parking et un peu éloigné du site de départ mais il y a une consigne, nous pouvons donc rester couvert jusqu'à peu avant le départ. Le site de départ et d'arrivée se trouve au sommet de l'Oppidum d'Alésia et au pied d'une statue de Vercingétorix érigée sous Napoléon III.

 

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Séance photo aux pieds du chef gaulois, quelques mots avec Fulgurex qui a bien l'air décidé à piler les romains... puis nous rejoignons l'aire de départ. Benoit, David et moi partons sur le 45 km avec environ 120 partants, et Sylvain 15 minutes après nous sur le 34 km.

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Après avoir contourné la statue, c'est la descente vers Alise et le fond de la vallée. Nous sommes tout trois restés en fin de peloton.

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La première partie est assez roulante, je remonte quelques concurrents et discute un peu avec un jurassien qui à ce moment regrette un peu d'avoir pris ses batons. Nous restons ensemble jusqu'au premier ravitaillement à Flavigny sur Onzerain, célèbre pour ses fameux anis.

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Je repars tranquillement avec David, quelques photos dans le village jusqu'à la dernière porte puis nous nous engageons sur un sentier casse cheville, enpierré et en dévers.

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Nous entrons peu après dans un bois et passons devant des cabottes, (là, savourez, c'est le seul passage culturel du récit) constructions en pierres sèches qui servaient d'antan d'abris aux vignerons.

 

Les paysages se succèdent alternant prairies et sous-bois, montées et descentes.

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David est toujours pas loin de moi. Nous faisons le break sur un sommet pour une photo sur fond de croix de Lorraine...

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Premier passage avec une corde, pas de souci.

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Deuxième ravitaillement, David a un problème avec le tuyau de sa poche à eau et en profite pour le racourcir, je repars quelques secondes devant lui.  La séparation des 2 parcours s'est faite ou sur le point de se faire je ne me souviens plus très bien ; mais nous avons déjà été doublés par les premiers concurrents de la Mandubienne (34 km). David me dis que nous avons parcouru la première moitié en 2h39, on doit pouvoir rester sous les 6 h de course.  Après être entrés dans un bois nous arrivons au pied d'une falaise où une faille dans le rocher est à franchir.

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L'endroit est surprenant de fraicheur et de verdure ; la végétation est quasi luxuriante avec des mousses et des fougères partout, on s'attend presque à voir un python ou autre boa enroulé autour d'un arbre mort... Nous savourons le moment en prenant le temps de faire quelques photos.

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Après, le paysage change à nouveau et nous arrivons à un ravitaillement dans le village de Jailly-Les-Moulins. Je pense que c'est à partir de là que le coup de moins bien est arrivé.

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Nous repartons ensemble et discutons dans la montée suivante avec une féminine sur le activités que peuvent avoir les habitants de la région, sur les fabriques de moutarde de Dijon. Elle semble plus en forme que nous et prend rapidement le large. Nous enchainons sur un paysage de plaine.

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David a des crampes et me laisse partir un peu plus. Nous avons une pensée pour Benoît que nous avons entraîné sur l'épreuve et qui doit un peu nous en vouloir à ce moment... Les passages de barbelés sont aménagés, ça aide.

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Dans une descente boisée, je sens soudain une piqure terrible dans la cuisse, je pense un instant qu'une épingle tenant mon dossard s'est ouverte, mais non. Cette douleur lancinante va m'accompagner jusqu'a la fin où j'apprendrai que nous avons été plusieurs à se faire piquer sur ce passage, vraisemblablement par un frelon vu le placard que je vais garder pendant 72 h.

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Une côte particulièrement éprouvante m'achève, je ne peux plus que trottiner, je suis au seuil inférieur, mode survie. Au dernier ravito on nous annonce 5,7 km ; ils vont être très durs. David prend même un moment pour s'asseoir, je n'ose pas, de peur de ne pouvoir repartir...

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Dans la montée qui suit nous retrouvons le Jurassien, il semble beaucoup moins regretter d'avoir pris ses batons, comme nous le comprenons ! Dans la dernière descente, c'est David qui part, je préfère continuer à trottiner. Syl45 qui est arrivé du 34 km nous encourage et parcoure quelques 100aines de mètres avec chacun d'entre nous, sympa. David a rejoint Fulgurex, ils vont finir ensemble. Je vais laisser quelques concurrent s'intercaler dans la dernière montée jusqu'au sommet de l'Oppidum puis enfin, Vercingétorix apparait et c'est l'arrivée après un peu moins de 6 h de course.

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Le ravito d'arrivée est un peu léger et les spectateurs sont accaparés par les courses enfants, tant pis. Après une douche bienvenue, nous revenons accueillir Benoît et Sylvain à l'arrivée pour partager avec eux le meilleur moment :

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Bonne nouvelle, la salle des fêtes étant pleine, les plateaux repas sont rapatriés sur le site d'arrivée ; cela va nous éviter d'avoir à descendre puis remonter du village, les jambes étant, il faut bien l'avouer, un peu raides. Nous assistons à l'arrivée du dernier concurent en près de 8h30, alors qu'il n'y a plus rien au ravito, que l'organisation est en train de démonter et il me semble même qu'on lui annonce qu'il n'y a plus de tee-shirt... dur. Ce sera la seule ombre au tableau en ce qui concerne l'organisation au cours de cette journée. 17 h, départ vers Orléans via Montargis.

Magnifique parcours, dont nous avons peut-être un peu sous-estimé la difficulté mais qui nous permet de mesurer le gap pour l'Origole en décembre... Bravo à l'Amicale du CG21, organisation rondement menée, en bref, un trail à refaire, bravo aussi à mes compagnons du jour.

Jusque là, je n'associais à La Côte d'Or que Dijon, la moutarde, la Bourgogne, les Anis de Flavigny achetés sur les aires de l'A6... j'y associerai désormais en plus les superbes paysages de l'Alésia Trail. 

A défaut d'une performance, j'ai tout de même fait quelques photos, pour les voir toutes, y compris les plus floues, c'est là : PHOTOS

Le tracé GPS : ICI

Ce même récit et quelques autres ici : http://djikai.over-blog.com/

3 commentaires

Commentaire de fulgurex posté le 26-09-2012 à 16:53:35

ouais! si j'avais su, au lieu de me prendre pour fulgurix, le rois des ..., j'aurais du faire la course avec vous pour tailler la bavette.
Viens donc nous revoir début juin pour une des courses de l'UTCO à coté de Dijon, tu verras de la moutarde, des vignes et des (bonnes) côtes ;o)

Commentaire de francois 91410 posté le 26-09-2012 à 22:25:41

Bravo pour cette course et ce récit, merci pour les photos qui donnent bien envie de venir l'an prochain

Commentaire de djikai posté le 10-01-2013 à 22:37:01

10/01/2013, petit addendum à mon récit : les concurrents qui à l'arrivée n'avaient pas eu de tee-shirt ou n'avaient eu qu'un tee-shirt en coton on reçu peu avant noël par la poste le magnifique tee-shirt technique récompensant les finishers... très joli geste, chapeau bas à l'organisation de l'Amicale du CG21.

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