Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2012, par gj4807

L'auteur : gj4807

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 31/8/2012

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1255 vues

Distance : 93km

Objectif : Terminer

13 commentaires

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CCC II - La revanche en musique

Acte I

“I was bruised and battered,
I couldn’t tell what I felt, I was unrecognizable to myself
I saw my reflection in a window and didn't know my own face
Oh brother are you gonna leave me wasting away”

(Bruce Springsteen – Streets of Philadelphia)

28 août 2010, 16h30. Je suis assis sur un rocher dans la montée vers le refuge Elena. Du haut de mes 36 ans, je pleure comme un gosse. Je vais rendre mon dossard après une dernier assaut pathétique. Ma température corporelle est à 35°, mon pouls à 165 malgré 45mn dans une couverture de survie à Arnuva. Enorme désillusion sur cette course dont j’avais fait mon objectif principal et à laquelle j’avais probablement manqué de respect. Dernière preuve de manque de lucidité : j’ai peur de croiser le regard des miens, ma femme, mes deux filles, mes potes après cet échec retentissant, alors qu’ils ne m’apporteront que chaleur et réconfort.

 Acte II

“In touch with the ground- I'm on the hunt I'm after you
Scent and a sound, I'm lost and I'm found and I'm hungry like the wolf.”

(Duran Duran)

A l’automne 2010, la déception fait place à l’introspection. La CCC c’était trop et surtout trop tôt, après une seule expérience d’ultra aux Templiers 2009. Alors commence la reconstruction avec une envie qui ira croissante au fil des mois.
Etape 1 : Apprivoiser le D+. J’intègre une ou deux séances hebdomadaires de stepper dans ma routine d’entraînement. J’ai souffert à La Tête de la Tronche après seulement 2h de course. Je vis entre la Picardie et l’Ile de France où les longues montées ne sont pas légion.
Etape 2 : Emmagasiner de l’expérience sur différents points. Démythifier les distances à trois chiffres (aux Coursières du Ht Lyonnais), côtoyer la nuit (Trail aux Etoiles en Pays Viganais), se frotter au pentu et au technique (Aiguilles Rouges), me réconcilier avec la CCC en reconnaissant le parcours lors d’un off en duo sur un weekend de juillet.
Après ces quatre belles courses, je retrouve beaucoup de plaisir, d’appétit et la confiance se construit. La communauté Kikou joue un rôle important, les cotes de Rodio confirment ma relative aisance sur terrain roulant, mais ma souffrance sur le pentu technique et orientent mon entraînement. Je suis marqué par le parcours de Bicshow, scotché par la perf’ de Marat à l’UTMB et son intelligence de course.
Alors? Et ben on y retourne à Chamonix… what else !

Acte III

“In the warrious code there's no surrender - Though his body says stop, his spirit cries - never!”
(Survivor – Burning Heart)

Pas de chance au tirage au sort de janvier 2012, mais je réunis les fonds pour un don à cette belle association du Rire Médecin et hérite d’un dossard solidaire pour la CCC. Je planifie un Vulcain et des Allobroges pour me mettre en jambe… mais le boulot m’empêchera de participer dans les deux cas. Bouchées doubles aux entraînements entre janvier et août : 5 séances par semaine dont toujours une de stepper, une de natation (2k hebdo pour muscler le dos qui me fait souffrir en descente), et trois de CAP pure. Je participe à tous les trails courts picards qui passent par là pour entretenir une vitesse de base décente. Je retourne en off sur le parcours de la CCC début juillet, week-end avec cinq potes, ambiance rando et panachés, mais ça me permet d’étalonner mes temps de parcours en mode cool et de mémoriser définitivement le terrain.

Scène 1

“Everywhere you go, always take the weather with you”
(Crowded House)

Trois semaines de vacances en famille avant la course, beaucoup de rando dans le Ventoux et le Luberon avec les 11kg de la petite troisième sur le dos, puis dernière semaine à Argentière à profiter du soleil… jusqu’au bulletin qui annonce la pluie, le vent et la neige ! Déprime, puis résignation, puis optimisme. J’y vois un signe, pour exorciser définitivement mon échec de 2010, il fallait des conditions similaires. Mercredi je récupère mon dossard en début d’après-midi, recroise avec plaisir Jean Patrick rencontré aux Coursières du Ht Lyonnais, puis évite soigneusement Chamonix, ses milliers de trailers et une ambiance propice à faire monter la pression avant la course. Je m’offre le luxe d’une nuit sur place à Courmayeur le jeudi soir histoire de soigner la récup jusqu’au bout, peine perdue, le sommeil est court et je passe une bonne partie de la nuit à contempler le plafond de ma chambre.

Scène 2 : Courmayeur, départ 10h20, 1913 partants

“His palms are sweaty, knees weak, arms are heavy
There's vomit on his sweater already, mom's spaghetti
He's nervous, but on the surface he looks calm and ready to drop bombs”

(Eminem – Lose Yourself)

Je rejoins la ligne à 9h30 et découvre le parcours de repli. Je n’y pense pas trop, le cerveau est débranché, les cornes vissées. Tactique de course bien connue des barriéristes : je suis dans la troisième et dernière vague de départs et veux profiter des bouchons pour partir tranquille puis « ramasser les morts ». La course commence à Champex, et c’est d’autant plus vrai compte tenu des conditions froides et humides de nuit. J’ai quitté la chambre avec ma gore-tex sur le dos, elle ne me quittera plus (pour les geeks, une active shell achetée à la base pour le ski de rando et testée sur du fractionné CAP pour s’assurer de la respirabilité). Je salue Fifidumou qui est comme moi tout au fond sur la grille.

Scène 3 : jusqu’à Bertone, 11h43, 1615ème

« In every life we have some trouble
When you worry you make it double
Don’t worry be happy”

(Bobby McFerrin)

Je pars donc très cool et comme prévu ça bouchonne. Pas grave, j’ai mis les écouteurs et un podcast de « Talk Ultra » pour rester dans ma bulle. Je suis tendu, j’ai un peu peur des barrières d’Arnuva puis de la Fouly mais je m’efforce de ne pas dépasser 145 puls/mn. La course commence à Champex.

Scène 4 : jusqu’à Arnuva, 13h54, 1155ème

“Well now, I get low and I get high
And if I can't get either I really try.
Got the wings of heaven on my shoes
I'm a dancin' man and I just can't lose.”

(Bee Gees – Stayin’ Alive)

Depuis Bertone, ça trottine sur du single jusqu’à un plein d’eau rapide à Bonatti puis descente vers Arnuva où la tente ravito est pleine à craquer. Ma tactique ravito est claire : un seul vrai arrêt de 20mn à Champex (avec assistance familiale grand luxe), sinon plein d’eau quand nécessaire et j’attrape une soupe aux vermicelles dans mon écomug que j’avale tranquillement en repartant en marchant. J’ai emporté des gels avec moi pour le reste.

Scène 5 : jusqu’à La Fouly, 17h04, 1284ème

“Its gonna take time - A whole lot of precious time
Its gonna take patience and time, ummm
To do it, to do it, to do it, to do it, to do it - To do it right child
I got my mind set on you”

(George Harrison)

J’attaque donc cette ascension du Grand Col Ferret où j’ai jeté l’éponge deux ans plus tôt (et que j’ai gravie deux fois depuis). On se connait bien maintenant. Je longe le rocher qui a recueilli mes larmes en 2010, le flatte prudemment de la main gauche en lui disant un mot gentil. Le gars à côté de moi me prend pour un doux dingue. Je suis un doux dingue. La neige est annoncée pour le col, et depuis 1h30 on prend le vent dans le nez et la pluie. Je m’arrête à Elena pour enfiler une polaire (quatrième couche ! j’ai un sous-vêtement merinos léger, un t-shirt manches longues, la micro-polaire et la gore-tex), des gants et remplacer le buff par un bonnet.

Mon plan pour les montées : caler mon pas sur 550-600m+ par heure, garder un cardio calme autour de 125-130 et monter d’une traite sans jamais faire de pause. Ca fonctionnera jusqu’au bout sans exception. L’ascension se passe bien, la neige tient à partir de 2300m d’altitude et le terrain se fait du coup plus glissant. Petits pas, pas d’affolement. Le passage au sommet est beau (et froid) et c’est la bascule vers La Peule.

J’ai aussi un plan pour les descentes ! J’utilise mes bâtons (qui sont rangés sur le sac pour les montées… j’aime pas les bâtons en montée, je préfère caler mes mains sur les bretelles), et adopte une marche rapide (j’allais dire copyright Marat… mais il affirme que l’idée lui vient de Rodio… alors je ne sais plus) dans une position un peu assise et avec toujours un pied au sol. Ca m’est utile en général pour soulager mes lombaires (mon mètre 92 rend cette zone sensible…) et mon poids (88kg) fait le reste et m’aide pour une fois à avancer. La descente est très glissante, parfois herbeuse, souvent boueuse, toujours détrempée, mais avec mes bâtons je m’en sors sans chute.

A La Fouly, j’apprends que les barrières horaires ont été relâchées (pas reçu le sms, téléphone noyé et HS)… j’ai un matelas d’1h45, je respire, ce ne sera plus un facteur a priori. Un solide suisse coiffé d’un bonnet Harley Davidson me sert une soupe que je déguste en me mettant en route vers Praz de Fort. NDLR : la course commence à Champex, hein.

Scène 6 : Champex, 19h20, 1095ème

“Oh, that's the way, uh-huh uh-huh,
I like it, uh-huh, uh-huh”

(KC & The Sunshine Band)

Une section très roulante entre La Fouly et Praz-de Fort que j’ai bien en tête. Je pars avec l’idée de trottiner tant que je pourrais… et je peux tout du long. Pas de fatigue musculaire, je déroule autour de 9 km/h en échangeant quelques phrases. Juste avant l’arrivée à Praz-de-Fort, encouragements de la part d’un spectateur, casquette kikou, il s’agit de rapace74 que je ne connais qu’électroniquement… je le recroiserai deux fois, sympa, merci pour le soutien.

Ma femme et mon cher père sont censés être présents à Champex pour le ravito. Petite inquiétude car j’y serai beaucoup plus tôt que prévu avec le changement de parcours et les bonnes sensations (j’avais dit 23h…), et je n’ai plus de téléphone pour prévenir. Mais bon, ils sont inscrits au suivi SMS donc je croise les doigts pour qu’ils se débrouillent. En effet ils sont là, et je comprends vite à leurs mines soulagées qu’ils me trouvent frais et peu marqué (ce qui correspond à mon ressenti). J’ai préparé une liste de trucs à faire, change complet (sauf la gore-tex) y compris chaussures, on embarque des sandwiches au jambon pour la suite (en peux plus des gels), je passe le surpantalon imperméable, une assiette de pâtes, un bout de soupe et c’est reparti. J’avais prévu 20mn, ai eu l’impression de faire très vite et en fait la pause a duré 35mn. Peu importe, elle est inestimable, le confort d’une assistance familiale en particulier avec ces conditions météo est immense.

Ma douce aimée marche 200m avec moi. La sensation de froid quand on sort de la tente est saisissante, j’enfile donc les gants épais imperméables et me remets à trottiner jusqu’aux contreforts de Bovine

Au fait, à Champex la course a commencé.

Scène 7 : jusqu’à Trient, 23h55, 954ème

« You gotta know happy, you gotta know glad
Cause you’re gonna know lonely and you’re gonna know bad »
(Dire Straits)

A ce stade, je suis très confiant, je n’ai pas de fatigue musculaire ni mentale et je sais que si je peux éviter les glissades et blessures j’irai au bout. Je suis assez surpris de n’avoir eu aucun « coup de mou » (qui me viennent plutôt pendant la première moitié de course) et m’attend donc à affronter une baisse de régime à un moment ou un autre. Elle ne viendra jamais, c’était mon jour, alleluia.

J’aime Bovine. Cette montée a marqué l’imaginaire de beaucoup de concurrents et leur récits soulignent souvent sa difficulté. Je l’aime car je l’ai gravie deux fois pendant mes off de reco, mais toujours de bon matin après une bonne nuit de sommeil. La Bovine de nuit sous la pluie/neige… c’est bien aussi. L’ascension est très spectaculaire, le sentier et les marches en rochers sont parcourus par un ruisseau de boue furieux qui glace les pieds. Je monte d’une traite mais l’altimètre bouge doucement. J’ai remis les écouteurs pour repartir loin dans ma bulle. Bonne pioche pour les chaussures, les Saucony Xodus à semelles Vibram enfilées à Champex font des merveilles en stabilité/accroche.

A l’approche de l’Alpage, vers 1800m d’altitude, la pluie se transforme en grosse neige avec un vent du nord soutenu. J’accélère le rythme pour bouger les pieds et les réchauffer. Beaucoup de concurrents sont très marqués à cet endroit, et se réfugient dans la grange étape de Bovine à la recherche de chaleur. Je me méfie comme de la peste de ce havre de paix qu’il va être difficile de quitter si j’y reste plus d’une minute et ressors vite fait pour continuer ma route vers Trient.

La descente vers le col de la Forclaz et Trient est très glissante mais encore une fois mes semelles Vibram et mes bâtons y sont redoutables, je m’amuse, je suis bien.

Arrivé à Trient, surprise, mon copain Eric est là avec son fils, m’accompagne au ravito et fait quelques hectomètres avec moi sur la route des Tseppes. Parfois, ça veut sourire, et ça sourit…

Scène 8 : Vallorcine, 2h43, 894ème

“Gonna be a long night - It's gonna be all right - On the nightshift
Oh you found another home - I know you're not alone -On the nightshift”
(The Commodores)

La montée à Catogne, je la connais bien aussi à présent et elle se passe bien. 1h30 d’un pas lent, régulier, montagnard avec un cardio autour de 120-125. Là aussi, la neige nous attend à partir de 1800m d’altitude et à catogne c’est carrément 6-7cm au sol. Moment absolument magique, je suis seul pendant près d’une heure (2 ou 3 concurrent doublés max) dans un univers de coton. Sensation de plénitude et d’harmonie absolues.

La descente sur Vallorcine est plus longue que ce que j’avais en tête, toujours très glissante mais ça sent l’écurie alors le moral est bon.

A Vallorcine, c’est mon copain Nico qui fait le guet avec un thermos de thé chaud au guajana ! Ce rendez-vous à Vallorcine, on l’avait prévu en 2010 et il n’avait bien sûr jamais eu lieu. Cette fois, on n’en avait pas trop reparlé par superstition mais le suivi SMS a encore bien fonctionné et cette fois la jonction est faite. Il reste à rentrer tranquillement par le Col des Montets.

Scène 9 : Chamonix, 5h48, 818ème

“No need to run and hide
It's a wonderful, wonderful life
No need to hide and cry
It's a wonderful, wonderful life”

(Black – Wonderful Life)

La montée au Col des Montets se fait en douceur par le chemin des diligences. Je longe le camping du Buet où j’ai bossé l’été de mes 19 ans. Les coureurs sont à présent assez espacés. Argentière dort à 4h du matin, sauf ma tendre qui a dormi quelques heures depuis Champex et réapparaît pour me donner 2 nouveaux sandwiches au jambon cru. C’est le traitement 4* grand luxe. Elle veut descendre à Chamonix pour l’arrivée et propose d’emmener mes trois filles mais on décide de les laisser dormir avec mes parents, tant pis pour mon projet de passer la ligne en famille, mes princesses méritent mieux qu’une attente de 30mn sous la pluie à 6h du matin.

Le chemin en balcon par Le Lavancher et Les Bois paraît long. Depuis Argentière je lâche un peu le chrono et arrête de relancer pour profiter au max de cette fin de ballade. Arrivé dans le Bois du Bouchet, je me fais doubler par un ovni… j’hallucine de voir un gars courir aussi vite pour finir 800ème et des brouettes de la CCC… en fait, son petit nom c’est François d’Haene et il est juste en train de gagner l’UTMB. J’essaye de le suivre pour être sur la photo finish? Pas là, non.

Je ne reprends la course que pour le dernier kilomètre dans Chamonix. Les rues sont presque vides. Je suis heureux. Mon fan-club (3 membres, ma femme et deux copines) est là devant la pharmacie Payot. Bises de rigueur et petit tour du centre ville avant le passage sous l’arche et l’accueil chaleureux de Catherine Poletti. Cette arrivée j’y ai souvent pensé pendant mes séances d’entraînement et la rêvait pleine d’émotion. Elle était en fait pleine de sérénité et de joie mesurée. I did it en 19h28 et je me suis régalé.

Epilogue

Une course où tout s’est bien passé, ce qui m’arrive trop rarement, mais fait aussi le charme du trail. Merci aux miens en premier lieu et aux kikous qui m’ont aidé à formuler une stratégie d’entraînement et un plan de course. La vraie satisfaction, c’est ce plaisir omniprésent pendant la deuxième partie de la course et ce passage à Catogne seul dans la nuit, qui restera.

Bravo à mes camarades de la CCC, et une pensée spéciale pour les coureurs de la TDS qui ont probablement affronté les conditions les plus dures du week-end, ainsi qu’aux UTMBistes qui ont su se remobiliser mentalement pour affronter un parcours inattendu.

Le dimanche, nous avons quitté la vallée en direction du nord… sous le soleil.

Guillaume.

13 commentaires

Commentaire de fred2866 posté le 03-09-2012 à 16:23:23

Bravo...et j'ai ressenti exactement la même sensation en passant à Catogne, seul dans l'atmosphère ouatée d'un paysage complètement enneigé.....ce fut magique et ne serait-ce que pour cet instant, je pourrais revivre exactement la même course !!!
Nous devions être proche parce que F. D'haene m'a également enrhumé entre l'Argentière et l'arrivée !!

Commentaire de ejouvin posté le 03-09-2012 à 16:53:50

Pour un débutant, ce genre de récit donne vraiment envie... Ca permet aussi de se dire qu'il ne faut pas le prendre à la légère, il va falloir préparer le terrain, et surtout prendre son temps.

En tout cas, félicitations pour la course et le récit, qui m'aura arraché une petite larme comme devant un film émouvant.

Commentaire de gj4807 posté le 03-09-2012 à 17:24:46

Merci. Si tu savais combien j'ai lu de récits avant d'écrire le mien ;-)
J'ai essayé d'y mettre un peu de l'expérience que j'ai glanée au fil des courses et des échanges sur ce site.
Pour cette CCC, les pièces du puzzle se sont mises en place (nul doute qu'elles seront de nouveau en désordre la prochaine fois).
Bonne route.

Commentaire de matos posté le 03-09-2012 à 18:34:02

Félicitations pour ta performance pour cette CCC 2012 ! Tu as beaucoup progressé depuis notre rencontre en mai 2011 sur les Coursières des Hauts du Lyonnais...

Bravo également pour ton récit. J'y ai retrouvé les sensations de ma CCC 2010 tronqué et une partie des sensations de mon tour de reconnaissance UTMB 2012...

J'ai été également heureux de te retrouver sur le salon Ultra-Trail avant nos courses respectives.

Commentaire de gj4807 posté le 03-09-2012 à 21:58:33

Merci Jean-Patrick, j'espère que tu porteras ta polaire bleue pour le récit à tes supporters ;-)

Commentaire de Japhy posté le 03-09-2012 à 20:51:55

Bravo gj, course très bien préparée, en pensant à tout, même aux plus petits détails. Bonne récup!

Commentaire de franck de Brignais posté le 03-09-2012 à 20:59:32

Merci de nous avoir aussi facilement plongé dans ta course. Une préparation rigoureuse et une énorme revanche à prendre t'ont permis de profiter à fond de cette belle course. J'ai lu ton CR, comme tu as lu ceux des années précédentes : j'espère de tout coeur pouvoir faire le même en 2013...

Commentaire de gj4807 posté le 03-09-2012 à 21:59:39

C'est bien tout le mal que je te souhaite! Merci Franck

Commentaire de Matchbox posté le 04-09-2012 à 16:02:02

Grande classe... Dans le récit comme dans ta course.
Bravo à toi !

Commentaire de RayaRun posté le 07-09-2012 à 10:12:52

Bravo pour ta progression, c est une course rondement menée ! Super récit.

Commentaire de Arclusaz posté le 20-02-2013 à 17:44:49

je découvre tardivement ce superbe récit : bravo, tu as formidablement mené ta barque, ce récit transpire la lucidité, l'intelligence et la préparation. Pourquoi les conseils de Marat (que j'ai pourtant la chance d'avoir en direct !) me réussissent pour le moment moins ?

Commentaire de marat 3h00 ? posté le 21-02-2013 à 08:51:16

Un bien beau récit que viens de me faire passer arclusaz. Tu as pris du plaisir et c'est bien le principal. Merci de le faire partager

Commentaire de gj4807 posté le 21-02-2013 à 15:58:58

Le 69 en force! Merci à tous les deux, c'est très sympa.

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