Récit de la course : Raid Normand Hivernal - 45 km 2008, par leptitmichel

L'auteur : leptitmichel

La course : Raid Normand Hivernal - 45 km

Date : 2/2/2008

Lieu : Le Trait (Seine-Maritime)

Affichage : 1514 vues

Distance : 45km

Objectif : Se dépenser

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Le Raid Normand Hivernal

Introduction

Comme tous les ans, à peine quinze jours séparent le Raid 28 de l'Hivernale du Raid Normand. C'est donc toujours un petit défi d'enchaîner ces deux épreuves.

Côté course, le principe est le même que pour le Raid 28. C'est un Raid en orientation (40 balises à pointer) par équipe de 4, en autosuffisance (juste un point d'eau chaude vers la mi-course), avec un départ à 23h (longue course de nuit).

Cette année retour sur le terrain de jeu habituel du raid à savoir le pont de Brotonne et la ville du Trait. Notre parcours sur le 45km (il y a aussi un 65km) sillonnera les forets de la région ainsi que les multiples vallons qui vont nous obliger à de nombreuses montées et descentes parfois très sauvages cette année

Le CR de la course


Dernier des raids hivernaux au programme de cet hivers, c’est avec l’équipe montée initialement pour l’Extrem Run (annulé cette année) que nous nous inscrivons.

Equipe inédite, mixte et constituée exclusivement de membre de l’X’Trem Team, à savoir Morgane, Pouic-Pouic et Gak… On se connaît, on a couru plus ou moins déjà les uns avec les autres mais jamais en équipe ensemble…

L’objectif est simple… Prendre toutes les balises, rentrer dans les délais, et se faire plaisir, Gak et Morgane découvrant ce type d’épreuve.

Côté météo, ces dernières semaines ont vue tomber un peu d’eau (on va le dire comme ça), et le terrain est annoncé " lourd et gras ". Par contre la pluie ne devrait pas faire son apparition avant le dimanche après midi, donc tranquille de ce côté là. Les températures prévues doivent osciller autour des 0°… donc bien frais.

Côté rôles dans l’équipe je vais prendre l’orientation, Morgane le poinçonnage, Gak la co-orientation et Pouic Pouic tout le reste (dont le célèbre labourage de terrain…).

Passage à la seule Pizzeria du Trait avant la course où on retrouve la table des " 3 raids " et celle de la " Zoo team ", puis direction le gymnase où on termine de se préparer tranquillement. C’est aussi le moment de quelques rencontres avec le castor senior et d’autres Kikoureurs présents.

Côté tenue (voir la fiche équipement pour plus d’infos) c’est ma tenue traditionnelle pour ce genre d’épreuve. Chaussures de trail, 2 collants, maillot Akammak manches longues, polaire VTT bonnet frontale.

Dans le sac (DK17L) la gore tex, les gants fins, 2 sandwichs, 4 gels, 2,5l de maxim neutre + le matos obligatoire (boussole, rapporteur, couv de survie, piles de rechange…) Bref que du rôdé de chez rôdé.


Gak, Morgane, Pouic-Pouic et Michel

22h30, distribution des road book aux participants du 65 Km. On a encore un peu de temps pour se reposer

23h00, distribution des Road Book du 45km.

Le premier Road Book nous donne 23 postes à reporter en azimut distance pour aller jusqu’au " bivouac " où nous seront donnés les suivants, souvent sans autre informations. Il faut être très précis dans ce type de report car 1° d’écart peut simplement nous mener sur le mauvais chemin. Les balises étant en plus reportée de l’une par rapport à la précédente, si un report est faux, les suivants sont également décalés. Heureusement de temps à autre une balise est sur une endroit clairement défini ce qui permet de se repositionner.


Si vous cliquez sur cette carte, vous ouvrirez la même en grand (270ko)

A savoir… 1 balise loupée sur la carte IGN = 1h de pénalité, et 1 balise loupée sur la carte de CO = 30mn de pénalité.

On effectue le report de tous les postes dans le gymnase. On est bien installé et comme ça demande de la précision ici il ne faut pas s’en priver. J’ai un peu l’habitude de ce type d’exercice et malgré les 3 vérifications pour certains postes où j’avais des doutes, il nous faudra 17mn seulement pour tout reporter et partir à la chasse.

CP1 : 219° 675m

Bon ben là y’a pas de définition. On quitte le gymnase, petit bout de route puis on longe un hangard et on continue droit devant dans l’axe. Bingo !

CP2 : 312° 800m angle bois

Traversée facile de la ZI, puis une fois au bout on voit le bosquet qui se dessine au loin. On file droit dessus et on trouve la balise au premier angle alors que je l’avais positionné derrière. Pas grave mais à retenir pour la position des postes suivants

CP3 : 300° 900m bord de seine.

Là il fallait bien lire le complément. " laissez sur votre gauche les grandes clôtures vertes qui vous mèneront sur la balise "

On traverse un champ qui doit être le grand marécage annoncé. On a de l’eau aux chevilles…hmmmmmm ils devraient aller jeter un œil sur le raid28, ils verraient ce qu’est un vrai marécage !

On tombe sur la clôture qu’on suit jusqu’à un angle. Là on file tout droit et… on se plante. Tout le monde continue vers les habitations (on est un peu à la queue leu leu à ce moment là…). Là on s’arrête je recale avec les maisons. On est pas dans le bons sens. On trouve un petit chemin qui part vers la seine. Là on retrouve le grillage et on arrive pile sur la balise. Sur notre droite on voit arriver les équipes qui ont fait le détours jusqu’aux maisons…

CP4 : 6° 1900m jonction de chemins

Un long interposte plat en bord de seine pour rejoindre un petit bois. En fait ces premières balises sont visiblement destinées à étirer le peloton car cette année il n’y a pas eu de prologue.

On longe la seine puis on bascule sur la route qui longe le chemin. Arrivé au petit bois on trouve le chemin mais la zone est en plein débardage et c’est franchement le bazar. Pas de soucis pour trouver le poste

CP5 : 312° 2450m

Là encore long interposte pour longer la seine et traverser la zone portuaire. On fait ça tranquillement au train. Pas mal d’équipes nous double mais ce n’est surtout pas maintenant qu’il faut s’accrocher à elles. Le poste ne pose pas de difficultés.

CP6 : 325° 425m " continuez vers le nord-est en laissant les clôtures à gauche puis suivez les rails vers l’ouest "

Pas de soucis. C’est juste pour nous amener à une traversée de route sécurisée avant d’entrer en forêt

Voilà, l’échauffement est maintenant terminé… On va passer aux choses sérieuses.

CP7 : Balise cartée sur la carte de CO

On traverse le carrefour et on attaque une grimpette bien raide qu’on avait descendu en 2004 et 2005 (avec une gamelle mémorable du Chacal…). On se retrouve juste sous le Pont de Brotonne et de l’autre côté on attaque la carte de CO (disponible ICI). 5 balises, déjà cartées (en rouge) les 5 autres étant à prendre au retour.

On passe donc sous le pont, petit bout de sentier puis à une jonction de sentier on monte droit dans la pente pour tomber pile poil sur la balise.

CP8 : Balise cartée sur la carte de CO

On descend droit dans la pente jusqu’au chemin puis on prend à gauche au niveau de la levée de terre qu’on va suivre un petit peu. Une fois passée la dépression on remonte en face. Ca jardine dans tous les coins. On attaque la montée et un peu à l’écart, Gak appelle discrètement Morgane. La balise à côté. Bon vu le monde ça rapplique fissa, mais quand même on s’en sort bien.

CP9 : Balise cartée sur la carte de CO

Facile. On remonte jusqu’au chemin, on tire au nord et à l’intersection on prend un azimut droit vers la balise.

CP10 : Balise cartée sur la carte de CO

Sortie de la 9 droit dans le bois jusqu’au chemin (on a quand même contourné la mare). Une fois sur le chemin on file à gauche jusqu’au bout puis à droite une fois sur la levée de terre. On rejoint la route qui serpente et on remonte droit devant jusqu’au virage suivant. De là petit azimut où je me rate un peu. On cherche quelques minutes trop haut (en fait un peu loin du grillage) avant de se recaler et de trouver le poste. Première petite alerte , mais au bout de 10 postes, c’est encore acceptable !

CP11 : Intersection GR avec départemental.

Traversée de Caudebec en Caux avec une église toute illuminée On y va avec un petit peu de prudence car on se plante vite dans ces centres villes, mais finalement on arrive au CP où, disons le, c’est un poil le bordel pour se faire contrôler…

CP12 : 264° à 1150m

On démarre par une sente où le risque d’erreur est impossible. Ensuite à une intersection on récupère une route à droite pendant que d’autres continuent tout droit… On est bien sur la route qu’on voulait et au niveau du virage en épingle à cheveux on enchaîne sur le GR en regardant les équipes qui on raté l’embranchement un peu plus tôt se battre avec les bois pour essayer de nous rejoindre.

A partir de là il ne nous reste qu’à suivre le GR jusqu’à l’endroit où il forme une pointe impossible à rater.

CP13 : 275° à 375m Lisière plaine forêt.

Au briefing on nous a alerté sur ce poste à poste paraît-il infranchissable !!! A tel point que l’organisation a décidé de mettre des bâtons lumineux pour nous aider. Le road book indique qu’il faut partir plein ouest, laisser un grillage sur notre droite et suivre ces bâtons lumineux.

Soyons honnête… D’abord quand on arrive à la balise 12 il y a plein d’équipes sur place et une guirlande de frontales qui monte droit dans la pente. Petit contrôle d’azimut et on se lance dans le serpentin. La montée est bien raide, mais franchement rien d’extraordinaire quand même. Ca glisse, on met parfois les mains, mais on est loin du mur infranchissable annoncé !

Le reste du poste à poste est facilité par les bâtons lumineux, qui s’avéreront bien inutiles… ou en tous cas pas indispensables du tout… Beaucoup de bruit pour une balise qui aurait pu être vraiment intéressante sans ces aides.

CP14 : 28° à 800m Croisement de sentiers dans la parcelle 213

Lors du report, pas de soucis pour positionner ce poste. On quitte CP13 plein nord par un chemin qui ne figure pas sur la carte, traversée de la départementale puis une coupe plein champ jusqu’à la lisère de la foret. On longe un peu la lisière et on décide de couper droit dedans pour aller rejoindre le sentier. On avance un peu et là je me prend une gamelle de chez gamelle… un fil de fer tendu au ras du sol aura été plus résistant que moi, m’assurant ainsi un fort beau vol plané…

J’avais déjà pris une gamelle un peu plus tôt sur un mauvais appuis dans la boue qui m’avait déclenché une crampe fulgurante… (ça se reproduira d’ailleurs une autre fois), mais là j’ai simplement volé… pas longtemps par contre !

On reprend notre route dans le bois, on trouve un sentier qui nous fait rejoindre celui qu’on cherchait à atteindre presque au niveau de la balise. On voit au loin les frontales de l’autre côté de la forêt. Visiblement on a fait un bon choix !

CP16 : 343° à 1175m (le CP15 est réservé au 65km)

Longue jonction sur un chemin forestier sans soucis puis une fois dans le fond du vallon on trouve le sentier qui monte vers la balise.

A partir de là on va attaquer une jolie partie de montagne russes…

CP17 : Plein ouest à 800m

Désormais c’est soit on contourne les vallons (mais c’est long, soit on tape pratiquement droit devant, avec ou sans chemin (mais c’est pas vraiment plat). Pour celui-ci on part par une piste qui redescend dans le vallon suivant. On remonte en face, on redescend et on remonte, tout ça dans les bois… Pas de soucis pour trouver la balise par contre, notre approche étant la bonne.

CP18 : Au centre de la clairière dans la parcelle 199

La parcelle est bien identifiée. Pour éviter encore un contournement on tape droit devant jusqu’à la route forestière. De là on la suit un peu cherchant le chemin qui monte vers le plateau où se trouve la clairière. Gak pense le voir à un moment mais j’ai un doute et on continue un peu. On trouve un autre chemin. On grimpe sur le plateau et en progressant un peu on trouve la clairière sur notre gauche. Le chemin de Gak devait être le bon. Je ne le voyais pas aussi près sur la route, mais on a pas eu trop à chercher quand même.

CP19 : 284° à 700m Angle sur le sentier.

Pas de soucis pour positionner le poste. On quitte donc la clairière par un sentier puis s’ensuit un enchaînement de virages gauche droit jusqu’au moment où… on tombe sur une intersection qui ne correspond pas à la carte. Là je dois avouer qu’on était plusieurs équipes à se suivre et que j’ai un moment oublié de compter les croisements. On compare nos positions avec une autre équipe et j’en tire la conclusion qu’on est paumés… mais bien paumés…
Zut de zut ! C’est pas un truc qui m’arrive souvent. Pendant que les autres équipes discutent, je décide de continuer à avancer. De toutes façons on a pas de points de repères ici alors ce n’est certainement pas en restant sur place qu’on va s’en sortir. Je prend un azimut dans la direction qu’on devrait suivre (légèrement Nord-Ouest) en me disant que de toutes façons on doit trouver soit le vallon, soit d’autres chemins.

Ce choix s’avèrera bon. On coupe un chemin à 90° puis un autre avec un angle différent (celui en rouge sur la carte). Je suis recalé, c’est tout bon. En fait on était pas si perdu que ça, on était même sur le bon chemin, mais on y est arrivé plus tôt que prévu à cause d’une chemin de débardage qu’on a confondu avec le vrai chemin… On perd un peu de temps à réfléchir à notre position, mais par contre on a pas fait d’écart en terme de tracé.

La fin de la jonction jusqu’à la balise se fait sans soucis

CP20 : 27° à 550m Borne

Vue ! elle est pile en face avec une belle montée à la clef. On descend par un chemin puis on termine droit devant dans le bois jusqu’à la route. Là on va chercher un chemin à notre gauche. Il faut noter que par là les chemins sont souvent invisibles sur les premières dizaines de mètres… c’est donc toujours un peu sensible pour bien attaquer les pentes, mais de toutes façons la forêt nous permet souvent de passer même sans chemin. Objectif monter droit devant jusqu’au chemin sur le plateau. De là après un petit calage (à gauche ou à droite ?) on file sur la balise.

CP21, 22 et 23 réservés au 65km

CP24 : 49° à 750m

Opération montagnes russes encore une fois. On trouve une piste qui nous amène droit sur une route (excellent point d’arrêt). De là on prend un bout de piste forestière puis un sentier qui monte droit sur la balise… presque trop facile !

CP25 : 81° à 775m Parcellaire/Sentier

On traverse le plateau où nous sommes puis on file jusqu’au GR qu’on emprunte un peu. Ensuite un enchaînement de sentiers nous permet de monter (encore) jusqu’à la balise

CP26 : 58° à 600m Sentier le plus au nord est

C’est reparti. Une descente pratiquement droit dans le bois, puis dans le fond du vallon on décide de prendre droit devant même si il n’y a pas de sentier avec objectif de passer le premier chemin puis de trouver celui où se situe la balise. C’est un peu raide mais ça passe.

De toutes façons là où on passe les équipes derrière nous ont du mal à passer. Depuis le début de la course Pouic-Pouic a une technique très particulière qu’on pourrait rapprocher de celle d’un " Caterpilar " laissant un sol tellement labouré derrière lui que tout franchissement devient impossible

CP27 : Bivouac – 158° à 1350m cote 98

On coupe droit dans le réseau de sentier pour descendre jusqu’au GR. Là on avait prévu de monter tranquillement par la route en se ravitaillant (même si c’est plus long) pour éviter de s’arrêter trop longtemps au bivouac. Mais à peine mon sandwich entamé, qu’on trouve le chemin qui coupe droit dans le bois… Tant pis pour la tranquillité, je mangerai mon casse croûte en montant …

On arrive enfin au bivouac. On donne notre passeport et on récupère le second road book et le carton de pointage.

Ici c’est un vrai piège. Il y a un grand feu de camp pour se réchauffer, sauf que si on va à côté le redémarrage sera très dur.

Je m’installe donc rapidement pour faire le report des nouveaux postes avec l’aide de Gak qui me donne les définitions pendant que Pouic-Pouic et Morgane se ravitaillent.

Je n’ai pas regardé l’heure mais on a pas mis longtemps à tout reporter, n’ayant eu aucun doutes cette fois ci.

Le redémarrage est un peu rude comme prévu mais le froid passera vite.

CP1 : 127° 300m le bout du chemin

Pas de problèmes pour ce poste qui nous permet de remettre la machine en route

CP2 : 103° à 700m

Encore un vallon à traverser. De CP1 on trouve une pistouille qui part droit dans le bon sens. On y va donc sans se poser trop de questions puis on enchaine sur une descente sauvage dans le bois jusqu’à la route (excellent point d’arrêt une fois encore) Heu ben maintenant on va taper droit dans le mur, car de toutes façons il n’y a pas de chemins à moins de 5 ou 600m de là… Et hop c’est parti dans une grimpette qui nous fera arriver pratiquement droit sur la balise. Elle est pas belle la vie ?

CP3 : Interposte sur carte IGN puis balise cartée sur la carte de CO

Un long inter poste pour rejoindre la carte de CO de tout à l’heure mais dans sa partie nord. On traverse le plateau où était la balise, on passe un nouveau vallon (j’aurais du les compter depuis le départ…) puis on passe en lisière de foret avec une ligne à haute tension pour se repérer et on continue jusqu’à une route qui longe la carte de CO.

Une fois sur la route une question se pose pour attaquer la balise. Le chemin par lequel on est arrivé n’est pas sur la carte de CO . Il me manque un point d’appuis fiable, et j’ai pas trop envie de partir un peu au hasard.

Finalement je décide de remonter la route sur quelques dizaines de mètres pour trouver la jonction avec un chemin. A partir de là tout peut se dérouler. Un azimut pour pointer sur la balise 3 qui tombe dans notre escarcelle (mais qui était un peu plus loin que ce que je pensais !)

CP4 : cartée sur la carte de CO

Depuis la 3 on prend un azimut pour taper sur la zone grillagée qu’on contourne puis un autre cap pour aller sur la balise.

CP5 : cartée sur la carte de CO

On a décidé de prendre les postes dans l’ordre. On aurait pu prendre la 6 avant la 5 mais on ne gagnait pas grand chose.

De la 4 on rattrape un chemin plein est puis un autre plein nord jusqu’à celui qui descend vers les balises 5 et 6. Là on part sur la balise 5 et une fois sur zone on s’écarte dans le bois pour la trouver.

CP6 : cartée sur la carte de CO

Retour arrière jusqu’à un embranchement de chemins, puis montée au cap vers la balise. En fait même si il n’est pas sur la carte il y a un chemin (débardage) qui allait droit dessus.

CP7 : cartée sur la carte de CO

On remonte vers la ligne à haute tension, on passe dessous puis on trouve le chemin qui part vers la balise. J’ai hésité un moment à aller me caler sur la levée de terre à gauche mais vu le manque de fraîcheur de la carte (1998) j’ai évité. On va finalement trouver le sentier qui fera l’approche finale vers la balise sans gros soucis.

CP8 : Croisement D490 avec le GR

Descente droit dans la pente, non sans une légère hésitation à un moment. Je recale en contrôlant mon azimut (un peu plus on repartait à flanc vers la ligne à haute tension !!!)

CP9 : 130° à 1200m GR

Là on va enchaîner quelques longs inter postes toujours avec l’option montagnes russes

On traverse Rançon dont on sort par une petite route jusqu’au moment où on retrouve le GR. L’équipe commençant à faire ressentir quelques signes de fatigue, on décide pour une fois de ne pas couper dans la pente mais de prendre le GR plus facile à suivre même si il fait une petite boucle, sauf qu’on va se louper au moment du virage et qu’on va se retrouver en lisière de forêt. Pas très grave. On longe un peu puis on retrouve le GR un peu plus loin. Après coup je me rend compte qu’on aurait pu prendre le sentier en limite des parcelles 127-128 jusqu’aux lignes à haute tension puis monter… mais bon avec de " si " on aurait gagné la course !

A partir de là on ne fait que suivre le GR.

CP10 : 95° à 1800m Sentier parcellant la 315 et la 116

Là on reste sagement sur le GR, on passe la première route, puis la seconde dans le fond du vallon au pied de la balise. Il est bien long cet inter poste. Là on a pas le choix on doit attaquer la pente pour trouver le chemin qui part à flanc et qui va nous amener sur la balise.

CP11 : 170° à 300m GR

Il n’est pas loin à vol d’oiseaux celui là mais encore une fois, c’est pas plat. Sur ce coup ci on hésite un moment puis avec une autre équipe on décide de taper droit dans la descente et donc droit dans la montée en face. Une fois sur la route, on traverse le champ puis on trouve le chemin où se situe la balise.

CP12 : 246 à 1050m sous la grande ligne à haute tension.

C’est parti pour une longue jonction. On reste sur le GR jusqu’à la route puis on continue un peu. Arrivé à hauteur des lignes à haute tension il y a au moins 10 équipes qui jardinent. On regarde un peu puis en reprenant la carte je vois que j’ai positionné ma balise non pas sous ces 2 lignes à haute tension, mais sous une troisième un peu plus loin. On file discrètement , on trouve la troisième ligne et Morgane voit la balise dans la montée. Les autres jardinent toujours. On éteint les frontales et on monte (raide) sur la balise. Une fois en haut on voit une groupe de frontale qui commence à approcher. On s’éclipse en terminant la montée. On entendra un peu plus tard des gugusses en train de hurler " on l’à, elle est là "… ils ne pouvaient pas se taire ceux là !

En tous cas là on a fait une belle opération.

CP13 : 192° à 975m sentier

A partir de maintenant on est direct sur la route du retour. J’ai positionné CP13 sur le chemin dans le bois et pas sur le GR, mais on décide de progresser via le GR en disant que si je me suis trompé dans le report et qu’elle est en fait sur le GR on aura toutes les chances de la trouver. Finalement elle était bien où je l’avais positionné mais depuis le GR Morgane l’a vue. Elle fait donc l’aller-retour pour la poinçonner.

CP14 : 157° à 900m

Petite progression avec enchaînement de sentiers pour rejoindre la départementale. Là on remonte en face, puis sur le sentier on se prend un azimut pour aller rechercher le sentier où se trouve la balise. C’est une peu casse gueule par moment mais on trace droit dans le bois et on arrive sur le sentier pile poil sur la balise… Bon l’azimut était parfait, mais peut être qu’un peu de chance aide parfois aussi !

CP15 : 137° à 750m Angle sentier

On contourne le petit vallon jusqu’au GR puis une piste pas facile à cerner au début va finalement nous amener droit sur la balise

CP16 : Jonction des parcelles 87-88-89

Vu ! c’est juste en face… mais avant ça il y a encore une belle descente un peu sauvage avec comme souvent un point d’arrêt dans le fond du vallon sur le chemin forestier. Reste ensuite à trouver l’amorce du chemin qui monte sur la balise, opération simplifiée désormais avec le jour qui s’est levé depuis quelques temps déjà (mais je ne sais plus exactement à quel moment)

CP17 : 135° à 1100m

On tape encore droit devant jusqu’au GR qu’on va suivre pour descendre dans le vallon suivant. Une fois là on remonte le GR de l’autre côté à la recherche de la piste qui monte droit dans la pente mais on ne la trouve pas. On attaque un petit bout dans le bois pour retomber sur le chemin du dessus et on repart dans l’autre sens pensant couper à nouveau la pistouille, mais toujours rien. On décide alors de ne pas continuer à chercher et de monter dans le bois. De toutes façons il faudra monter et une fois en haut on trouvera bien le grand chemin. Et c’est ce qui se passe. A partir de là la progression jusqu’à la dernière balise ne pose pas de soucis.

Arrivée.

Là je connais le chemin, et ça aide. On rejoint le chemin forestier qu’on emprunte un peu puis on file sur le GR jusqu’au chemin qui descend vers la gendarmerie. On essaie pas de couper plus tôt car avec les grillages des propriétés on est pas certains de pouvoir passer, et que de l’autre côté je sais que c’est tout bon. On arrive à proximité de la gendarmerie, on passe la ligne de chemin de fer et là je rappelle à l’équipe qu’on est passé ici la veille pour aller à la Pizzeria.

On se fait un final en courant dans le pré devant le gymnase, et on rentre franchir la ligne d’arrivée dans une indifférence presque totale, sauf le coup de cloche de la gentille bénévole !!!

Et voilà on en termine. Il est 9h24, on a toutes les balises, et franchement on a pas l’impression d’avoir chômé. On nous annonce une trentaine d’équipes arrivées seulement environ (ça me paraît étrange j’avais l’impression qu’il y avait plus de croix sur la feuille de pointage)

Petit dej assez copieux cette année (je me rassasie bien) mais point négatif habituel… pas d’eau ! dur dur après une épreuve en autosuffisance ! Par contre c’est bière à volonté… et je peux vous dire que même à 9h du mat, avec le pâté de campagne ça passe bien.

Finalement après coup on apprendra qu’on est classés 38èmes sur 112 inscrits (ce qui est plutôt pas mal) en 9h53 (10h23 de course –30mn de bonification pour avoir trouvé toutes les balises) et surtout on termine 6ème en équipe mixte à seulement 27mn des premiers !!!

Du côté de l’équipe ça a parfaitement fonctionné. Je suis persuadé qu’avec un peu de pratique GAK fera un orienteur de choix. Notre " ancre " à pleinement joué son rôle ;-)

Morgane a passé sa nuit à faire des p’tits trous partout dans les cartons … et pourtant à la fin elle commençait un peu à avoir marre des jolies côtes Rouennaises…

Quand à Pouic-Pouic il a été notre équipier polyvalent…Pointage, recherche, labourage de terrain…

C’était une première sur ce type de course pour Morgane et Gak (on avait déjà fait un Raid28 ensemble avec Pouic-Pouic il y a quelques années) et il faudra maintenant leur demander leurs impressions.

Pour ma part j’ai été mieux qu’au Raid 28 15 jours plus tôt mais il faut prendre en compte aussi que la course dure pratiquement 2 fois moins longtemps (10h30 au lieu de 18h) et qu’au raid 28 c’est surtout sur les 4 dernières heures que j’ai souffert. Pas de grosses boulettes sur l’orientation mais une belle frayeur sur la 19 quand j’étais perdu (ce qui m’arrive rarement mais là…)

Un bon moment de partage pour l’équipe que je suis prêt à renouveler quand vous voulez !

Michel

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