Récit de la course : La Transjurassienne 76 2012, par les machine-gônes

L'auteur : les machine-gônes

La course : La Transjurassienne 76

Date : 12/2/2012

Lieu : Lamoura (Jura)

Affichage : 2365 vues

Distance : 76km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

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La transjuju : Une course, deux destins !

 

 

 

"Avec la transju, tu vas passer un gap", qu'on lui a dit à la musaraigne ; alors la voilà qui s'entraîne...



La transju'ju est dans la vie d’un fondeur, qui se voudrait bon pratiquant, comme le pèlerinage à la Meige : l’espoir de toute une existence, un voyage initiatique, un adoubement, un souvenir à jamais. Les plus grands spécialistes de la planète s’y retrouvent pour en découdre et s’y chauffer de tout bois.

Cet hiver 2012, à deux semaines de l’évènement, tous les clignotants sont au vert et les machine-gônes s’y préparent hardiment, tels deux comprimés, c’est-à-dire dans l’effervescence.

Mais cette édition, qui s’annonce d’anthologie, avec une course de légende revenue dans le cadre historique de son parcours initial, profitant d’un enneigement idyllique, se veut pour la Musaraigne Grimpante et le Muscardin Galopant le lieu d’une arithmétique difficile à résoudre. En effet, le tatillon règlement du Grand Prix impose aux femmes qui disputent le challenge de s’aligner obligatoirement sur le 54 Km tandis que les participants masculins eux ne peuvent marquer des points que sur le 76 km. Le 76km part de Lamoura à 8h30 ; le 54 km s’envole du village des Rousses à 10h. Et la tradition machinegonienne veut qu’en course on évolue en couple que ce soit en course à pied ou en skate. Donc 21 Km à parcourir pour le muscardin en 1h30 pour rejoindre son insectivore bienaimée. Pire, comme celui-ci démarre de la 2e ligne et que le départ du 76km est donné par vagues, c’est en 1h20 que cette distance se doit précisément d’être accomplie. D’après le doyen de l’épreuve – Papi cool runner – aux participations innombrables : « c’est possible mais c’est compliqué petit, et ça dépend surtout de la neige, mets toi dans mes skis, respire et on fera ce qu’on peut ».


Seulement les résultats de la foulée blanche ont tout changé et il faut refaire un calcul déjà bien compliqué car la musaraigne a été sélectionnée pour partir en « élite »… Or les élites, pour avoir la piste dégagée sur tout leur parcours, bein, elles partent 45 minutes avant les autres. Il faut bien l’admettre, même les gars de l’équipe de France ne seront pas dans les temps aux Rousses pour profiter du décollage des Walkyries sur la plaine immense et glacée. Il y aura là des suédoises, des norvégiennes, des bulgares et des ukrainiennes, des italiennes et des russes, des autrichiennes et des hongroises, toutes échappées de la coupe du monde ou lassées des jeux olympiques ; bref, même avec le gotha des françaises, ce sont des mangeuses de titres, des collectionneuses de trophées à la musculature puissante et à la jambe galbée.  Des pros de la glisse, des pousseuses de bâtons, des championnes patentées. Et dans cette ligne formidable et redoutée, une insolite concurrente au museau allongée…

Premier point : le muscardin ne pourra pas venir l’aider. Second point : la musaraigne sera vraisemblablement décrochée dans les premiers 50 m et devra faire la totalité du parcours seule, avec trop d’avance pour être rejointe, mais trop peu d’expérience pour rester accrochée aux wagons « élite ». En perspective, une grande traversée en solitaire pour MG2. Malgré une petite pointe d’inquiétude, on se dit : « Et pourquoi pas ? C’est toujours mieux que d’être freinée, après tout ! ».

Seulement, seulement, voilà qu’à quelques jours de l’échéance, s’invite un invité. Le vent se lève.



Un vent à vous souffler dans les bronches. Une bise glacée qui vient vous embrasser, même quand vous n’avez rien demandé. Une vague scandinave entre -20 et -25°, qui fige tout sur son passage, capable même de vous faire reculer une dameuse après l’avoir transformée en iceberg d’acier. On parle même d’annulation ! Le week-end précédent, le marathon des Piards est parti se cacher dans la forêt, celui du Forez n’a rencontré qu’un mince succès et la Bornandine s’est vue amputée de moitié tout comme les dernières phalanges de quelques mains de fondeurs insuffisamment protégées. Le malheureux Dawa en a même fait les frais. Ici et là, on revend son dossard. Des femmes interdisent à leur moitié de se rendre à la combe du lac le jour J. Elles anticipent le risque à raison ; un journal titrera bientôt « les queues glacées de la transju ! ». Les machine-gônes, bien sûr, s’amusent de ces craintes excessives… jusqu’à la veille du départ. Où ils font un essai, vers Foncine, et rentrent en pleurant et en claquant des dents à leur voiture après 3 minutes d’exposition aux vents. Même les larmes ont gelé. L’option « tenue de cosmonaute » est retenue : sur-chaussure, collant + pantalon de haute montagne, 3 paires de gant, cagoule intégrale coupe-vent, masque de ski alpin. Et on réalise soudain que le vent vient du nord, que le parcours est sud-nord, et que la musaraigne sera toute seule, et que ça souffle à 50km/h de moyenne…


Brrrrr. Pas rassurant tout ça...


La nuit précédant la course est chargée d’angoisse. Le feu crépite dans la cheminée ; dans la tête des MG, ça fait de même. Le matin arrive, l’envie est là ; la peur aussi. On laisse le muscardin à un petit kilomètre de son départ. Le temps qu’il ramasse ses affaires, il est tout bleu, mais il grimpe vaillamment depuis Prémanon avec son petit balluchon vers le lieu du rassemblement (une couverture de survie dans la poche). Là, le vent a du frigorifier ce qu’il reste de discernement aux concurrents. C’est un capharnaüm bigarré. La foule en combinaison colorée s’agite comme autant d’électrons libres. Les uns sprintant vers les autres. Les autres se moulinant les pieds, lançant les bras, se retournant la tête. Pour faire circuler le sang, paraît-il. Certains s’adonnent au saut yogi, d’autres font comme les footballeurs. Et dans ces mouvements anarchiques et désordonnés, il en manque un  pour les discipliner : Où donc est passé papi cool runner ?




Le kéké, lui s’est défilé. Mathias est quelque part, Verredo sûrement occupé à encoller ses bâtons au milieu du groupe qui a pris place dans le sas de la 4e ligne. Un frimeur vient voir le muscardin pour lui montrer ses gants qui chauffent tout seul. Il arbore un grand sourire, le dos de sa main est éclairé par une petite diode rouge comme Dark Vador.



Pan, le départ est donné. Ça glisse un peu mais pas beaucoup. La neige est soufflée, ça fait comme du sable au grain fin.





La forme est là par contre. Le muscardin s’emploie, appuie fort sur les bâtons, les envoie bien loin derrière lui et très vite rejoint la queue de la comète qui s’étend depuis la première ligne. Il est dans le bon train. Il trouve son rythme. Ça frotte dur sous les skis, mais il a la patate, du charbon dans la chaudière ; ça va le faire.















Pendant ce temps, non loin des Rousses, la musaraigne se prépare. Elle finit son inventaire, dit « adieu » à ses proches et va se placer à son tour. Le blizzard est tel qu’on n’arrive pas à trouver le départ. Dissimulée par sa cagoule taillée pour l’Annapurna, elle tombe nez-à-nez avec une momie dont la stature lui est familière : « C’est toi Maï ? C’est toi Musa ? ». Puis celle-ci qui lui confirme: « ça va être une transju de warriors ! ». Et les tueuses sont bien là : des géantes, des reines du fond, parées pour les plus grandes batailles. Le départ est donné. Immédiatement, à droite de Musa, une athlète olympique donne deux coups de patin et disparaît dans le lointain. Elle prend la tête de la course, tandis que le peloton s’étire en une longue ligne, rapidement segmentée en trois tronçons. Les étrangères mènent la danse. Le second groupe se compose des meilleurs françaises et Maï a réussi à s’y mettre. La remorque rassemble trois filles dont Corinne Thievent et Musa, laquelle propose gentiment de prendre quelques relais. Ça souffle comme aux portes de Moscou, mais ça avance quand même.



Mais la musareigne reste au contact !!!


Pour sa part, le muscardin se sent pousser des ailes. Il avance à un rythme effréné, grâce au travail de ses bras surtout, car sous les pieds les frottements s’accentuent. On dévale de jolies pentes puis on gravit quelques bosses avec facilité. Le vent donne mais par intermittence car les replis du tracé permettent des passages abrités. De quoi se permettre de brûler le ravito de Prémanon, puis un autre après le bois des Ban. Ceci dit, il fait soif quand même et ça commence à décélérer ; faudra quand même s’arrêter au prochain.





Traversée des Rousses, passages sur les trottoirs, montée de l’opticien. Belle ambiance. Ici, on avait dit de se méfier. Peuuu, même pas mal ! Et nous voici à la jonction, avec le 54km ; là où musa est passée environ  une heure plus tôt. Aiiie, là, c’est « shining », ou « la bête de l’autre monde », enfin c’est comme dans un film de science fiction avec les forces de la nature qui s’en prennent à l’être humain pour l’anéantir jusque dans sa chaire. Ça fait mal et ça n’avance plus. Heureusement, c’est là que surgit le sauveur : papi cool runner ! « C’est toi le musca ? Mets toi dans mes skis, ça va aller tout seul. Suis parti tranquilou. Tu sais, suis un peu diesel !» Le muscardin est inquiet : selon ses propres impressions, lui il est à fond depuis 2 heures… Et on voit des féminines revenir en sens inverse, pâles et exsangues, avec leurs skis sous les bras. A chaque instant, MG1 craint de croiser MG2 : « Pauvre petite », il se dit. Dans le même temps, il s’arrache pour tenir derrière Papi, qui semble pourtant en vitesse de croisière et en économie d’efforts. Un pas de Papi égale une progression de 3 mètres. Un pas de musca égale une progression de 30 centimètres. Au bout de 3 minutes, l’affaire est entendue… il reste environ 53 Km, le calvaire vient juste de commencer.




La musaraigne, pour sa part, ne se sent pas si seule qu’elle l’avait redouté. Son gruppetto ne s’est pas disloqué et l’ambiance est toujours amicale. Les encouragements autour réchauffent le cœur. Le fartage sans être miraculeux ne paraît pas non plus catastrophique. En sens inverse, arrive Bernardette Roche, leader provisoire du grand prix, laquelle a cassé un bâton. Même sur un bras, elle pulse la championne ! Faut dire qu’elle a le vent dans le dos, ça y fait. Une dizaine de minutes plus tard, elle repasse, à nouveau armée de ses cannes et dans le bon sens cette fois. Elle a l’air déterminé. D’ailleurs, on la voit à l’horizon, qui rejoint le 2e groupe.


Y en a qu'on pas fait le déplacement pour rien...



Au ravito de Bois d’Amont, Musa essaie d’avaler un verre de thé, mais la cagoule a une bouche trop petite et c’est compliqué. Trente secondes plus tard, le trio redémarre. On attaque le Risoux, un petit havre de paix. Le vent n’y pénètre pas. Les spectateurs non plus, d’ailleurs, car un arrêté préfectoral leur intime de préserver la tranquillité du grand tétras. Une pancarte d’un chasseur acerbe propose d’ailleurs « Pendons le dernier écologiste au dernier arbre, tant qu’il en reste ! ». Au troisième virage de la montée, tandis que Musa s’interroge sur le sens caché de l’assertion, ses dernières compagnes mettent un brusque coup d’accélérateur et filent sans même un « au revoir ».

Salut les copines...


Petit coup de spleen… va falloir ramer toute seule maintenant. ça serait tellement bien si le musca, il était là pour l'attendre quelque part dans la forêt...


"Il est là qui t'attend au bout du chemin. Il ne fait pas si froid. On a tout notre temps." Mais non, c'est juste une hallucination due au vent ou la cornée qui gèle ? Allez, courage, la route est encore longue !


Côté muscardin aussi, l’heure des grandes solitudes a sonné. Bois d’Amont paraît aussi éloigné qu’Arkhangelsk quand on est à Oulan-bator. Les skis sont devenus comme des patins à roulettes à roues carrées sur une plage à galets. Hypoglycémie et déshydratation se sont conjuguées, obligeant à un arrêt en pleine bise, là où ça souffle le plus fort, sur le bord de la piste, pour attraper gels et boissons. Avec trois paires de gants, impossible même de tourner la ceinture de la gourde, difficile même de retirer les gants. La poche ne veut pas s’ouvrir. L’eau dans le flacon isotherme est un glaçon. Les velcros résistent. Les dernières forces sont dilapidées dans cet effort absurde et des nuées de concurrents passent, têtes baissées, pendant ce déshabillage fastidieux, ce réhabillage cauchemardesque, indifférents.






Un tube, deux tubes, trois tubes de gelée y passent. Le musca souffle dans sa gourde pour faire fondre l’embout, tout ça pour obtenir quelques gorgées, si froides qu’elles en brûlent la gosier..


Le muscardin en très grand difficulté, piégé par le blizzard au 25e Km...



On dirait même que les fantômes des  gars en classique de la veille passent une 2e fois...


Repartir, il le faut ! Mais, personne pour s’abriter de cette bise infernale. Chaque fois qu’un concurrent est rattrapé, c’est qu’il est encore plus mal en point, souvent un gars du 54km, hors d’haleine et sur le point de s’arrêter. Tous ceux qui dépassent le musca sont impossibles à suivre. Ils vont deux ou trois fois trop vite. On arrive quand même à bois d’Amont, c’était à moins d’un quart d’heure du lieu où le musca a du stopper. Nouvelle halte très longue : Dix verres de boissons chaudes au moins et autant de tranches de pain d’épice, d’abricots secs de substances difficiles à identifier qui cassent sous la dent comme des noix tellement le froid les a gelées. MG1 se sent comme au buffet d’arrivée.


Les premiers à Bois d'Amont, eux, ils n'ont pas pris le risque de se refroidir...


Le Risoux franchi pour la musaraigne, voilà les rafales qui reprennent. La combe des cives dure une éternité. La lutte contre le vent occupe son énergie.





Puis c’est la montée de la Celestine, et forcément maintenant, les cadors du  76 Km qui ont refait leur retard et qui défilent, défilent, défilent…




Pré-poncet, Chaux-Neuve, les tremplins. A chaque ravitaillement, la musaraigne prend son temps et bavarde pour reprendre ses forces. Finalement Musa est à Mouthe en 4 heures, sous un brillant soleil.




Il y a bien des spectateurs avec des grosses cloches mais cachés derrière des grands murs d'igloo qui abritent du vent.


Pas si mal pour une novice… D’ailleurs, de nombreuses concurrentes du Grand Prix ont à nouveau fait l’impasse. Si bien qu’au classement général provisoire, elle occupe plus que jamais une position flatteuse.

L’enfer du muscardin s’éternise en revanche. Un adage jurassien prétend que « Qui verra les Ministres verra Mouthe ». En fait, au ravito des ministres, il reste encore 3 heures de courses au Musca. Un skieur finlandais déchausse devant lui à chaque montée même légère, mais on ne sait comment il revient par la suite sans paraître glisser vraiment pour autant. Dans les montées, c’est le seul moment où MG1 se sent encore un concurrent normal.

Fait noir dans le Risoux, ou c'est le musca qui n'y voit plus clair ?



Dans les descentes, en revanche, la position de schuss ne suffit pas, il faut pousser à toutes forces sur les cannes. Là, où commence la plaine, vers Bellefontaine surgit Verredo qui reconnaît le musca et le hèle. Le bougre est bien parti 20 minutes après. En plus, en rejoignant MG1, il lui annonce qu’il n’avance pas car il a très mal au dos. Un coup de poignard supplémentaire au moral. En plus, comme à son habitude, il est bavard. Tandis que le musca, lui, peine à trouver suffisamment de forces pour aligner trois mots. Un morceau de route ensemble, et Verredo se carapate. MG1 est à nouveau seul.


C'est dans cette direction Chaux-Neuve ?


 

La suite est une longue déchéance. Les derniers ravitos au bord de la crise de nerf, le comté dévoré avidement et par poignées entières. L’envie d’abandonner mais à quoi bon ? Il faudrait aller à pied jusqu’à Mouthe et quelle différence est-ce que ça ferait ?



Abandonner et puis quoi ? Rentrer en chiens de traineau ?



Rentrer en ski-roues ??? Dans ces moments-là, on peut tout imaginer...


Puis au bout de 6 heures 50, à écouter les skis couiner, la ligne d’arrivée est franchie. Enfin ! Le musca pointe dans les derniers. Et ce, malgré des efforts surhumains.

 

Au final, l’une rit, l’autre pleure. Oui, c’est bien Musaraigne qui Glisse et Muscardin qui Grince. Mais ce dernier, en enlevant les skis croit entendre papi lui souffler à l’oreille : « Allez petit, tu as déjà beaucoup appris. Serre les dents, c’est le métier qui rentre ! »

 

Et dire qu’y en a qui croyait que la transjuju, c’est une partie de campagne…


 

Au fait, heureusement qu'on aime bien les bonnets noirs, parce que cette année c'est drôlement la mode...


9 commentaires

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 30-04-2012 à 10:01:29

La photo de la musaraigne à l'arrière de la voiture est vraiment touchante.
J'ai pleuré.

Commentaire de pierrot34 posté le 30-04-2012 à 12:32:30

Somptueux récit, comme je les aime.Et d'autant plus captivant, que j'ai moi-même vécu les premières éditions de ce qui était au début "la Progressime" avant de passer "Transju". j'habitais au pied du Risoux, au bord du lac des Rousses, à mi-chemin entre les Rousses et Bois d'Amont( le fief des Lamy-Chappuis). Les coureurs passaient au pied de mon jardin. Tout un monde de froid et de rêve que j'ai connu pendant 10 ans. Merci de m'avoir fait revivre cette époque.

Commentaire de les machine-gônes posté le 01-05-2012 à 06:53:49

Oh que oui, un lieu mythique mais surtout magique, et ce malgré les déboires et la difficulté. Merci vraiment pour ton témoignage, d'autant que notre récit hors saison a un peu fait un vent. Au passage, l'occasion de dire aussi notre gratitude et notre admiration pour l'oeil acéré du photographe Eric Prost qui rend si justement l'ambiance de l'épreuve 2012.

Commentaire de L'Dingo posté le 01-05-2012 à 06:59:12

J'adore les récits des MG.
Musaraigne quel talent, quoique Muscardin n'est pas en reste puisque, à le lire, il possede le don d'ubiquité qui consiste à faire 2 courses en même temps :-))

Dommage que le saison soit finie.

Rdv 2013 ;-)

Commentaire de la buse de Noyarey posté le 01-05-2012 à 19:29:27

L'année ou je l'avais faite (me souviens plus quand) j'avais trouvé qu'il faisait froid et pourtant mes potes jurassiens m'avais dit que les conditions etaient ideales .
Je n'ose donc imaginer se que vous avez vécu .
Un grand bravo a vous 2 et encore merci pour ce récit

Commentaire de les machine-gônes posté le 01-05-2012 à 20:03:20

Merci surtout au Jura.
Bon donc, sinon, on enregistre la pré-inscription pour l'dingo et la buse pour 2013, hein ? On pourra peut-être même faire un car Kikourou, pourquoi pas ?

Commentaire de pierrot34 posté le 01-05-2012 à 20:06:31

Et moi, je prends des photos à Bois d'Amont!

Commentaire de Jean-Phi posté le 22-08-2012 à 14:48:46

Zut j'avais raté celui là, je viens de me rattraper ! C'est l'enfer du Gd Nord (ou grand Est plutôt) cette transju ! Brrrrrr ! Chuis mieux au soleil du mois d'oaût !
Comme d'hab, j'ai adoré ;)

Commentaire de yves_cool_runner posté le 13-10-2012 à 11:11:38


Tout est dit. C'était grand. Bravo à tous les deux.

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