Récit de la course : Raid 28 2003, par leptitmichel

L'auteur : leptitmichel

La course : Raid 28

Date : 19/1/2003

Lieu : Bures Sur Yvette (Essonne)

Affichage : 1561 vues

Distance : 80km

Objectif : Objectif majeur

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Raid 28 - La revanche

Introduction

Cette année c'était ma troisième participation après 2001 et 2002

En 2001 nous découvrions, avec 4 coéquipiers recrutés sur la mailing liste de la Ménagerie (www.42kms.com) , cette épreuve réputée comme très exigeante. Résultat, grâce à une équipe très soudée, et un capitaine à poigne, nous terminions à la 11ème place sur 16 équipes classées (pour 46 équipes inscrites au départ ! 16 classées, 5 incomplètes, 23 abandons, et 2 forfaits !)

Banco l'année suivante mais avec une équipe différente. Des niveaux de motivation différents, et des erreurs techniques feront que seul 2 des 5 équipiers termineront l'épreuve (je fait partie des abandons :-(((

Donc cette année, retour à la case départ avec Thierry qui avait arrêté avec moi l'an dernier et une équipe originaire cette fois de l'Ile de France afin de faciliter les entrainements et lier l'équipe

Rien ne vous empêche d’aller consulter le fait que nous étions bel et bien inscrits, et plus amusant, regardez donc notre bulletin d’inscription…

Ensuite vous avez les les cartes et pour terminer, un petit saut du côté des résultats, avec une vue d’ensemble, des résultats globaux "officiels" et les résultats détaillés avec les temps de passages

Voilà, il ne vous reste plus qu’à disposer d’un peu de temps libre car le CR est en phase avec la durée de la course !

Le CR de la course

Avant propos

Avant de commencer le CR de ce Raid 28 édition 2003, il est nécessaire de faire un petit rappel sur l’historique que j’ai avec cette épreuve.

En 2001, alors que je venais de rejoindre la mailing list de la " ménagerie ", voilà que passe un message proposant de monter une ou deux équipes pour le Raid 28. Ayant tendance à me laisser facilement embarquer dans ce genre d’aventures, je me retrouve avec des coéquipiers géographiquement répartis (1 normand, 1 champenois, 1 savoyard et une belge) … La préparation se passe pas trop mal, mais surtout, il se passe quelque chose entre nous… nous ne nous connaissions qu’au travers d’internet, mais dès notre première rencontre, le courant est passé.. (et il ne s’est pas arrêté depuis).

Cette année là malgré quelques aléas en course (voir le CR de l’époque), nous terminerons cette édition à la 11ème place sur 16 équipes classées… mais avec 46 équipes au départ.

C’est dire si l’épreuve avait été sélective !

L’année suivant, j’y retourne mais avec une autre équipe, toujours originaire de la même mailing list. Même si les relations entre les équipiers étaient et sont toujours excellentes, il a manqué quelque chose pour souder cette équipe. Quelques erreurs de stratégie de course en plus feront que 3 des équipiers (dont moi) arrêteront au PS8 (point de sécurité) en raison d’un délai trop court pour passer la barrière éliminatoire du PC2. Nous laisserons nos 2 équipiers les plus vaillants accélérer pour passer ce cap, et du même coup, terminer l’épreuve.

Donc cette année, c’était avec un petit goût de revanche sur ce raid que je voulais revenir ! D’ailleurs, Thierry qui a abandonné en même temps que moi l’an dernier est aussi de la partie. Les 3 autres équipiers (Jean-Marc dit "Pouic-Pouic", Phil dit "Le Chameau", et Marie dite "Biopuce") vont quand à eux découvrir l’épreuve…

L’avant course

Cette année, pas de pasta party à la maison…

Le Chameau passe me récupérer ainsi que Pouic-Pouic afin de rejoindre le reste de l’équipe sur le lieu de rendez vous organisé par le Chameau dans une pizzeria de Gif/Yvettes afin de ne pas être trop loin du lieu de départ.

Nous nous retrouvons donc tous les 5 plus le Fluet (qui nous assiste d’un point de vue logistique) autour d’une pizza ou d’un plat de pâtes et sirotant de l’eau pour certains (beuurrkkk) et une petite bière pour d’autres (slluurrppp).


L'Bourin, Michel, Biopuce, Pouic-Pouic, le Chameau

Quand je parle des cinq, il s’agit de :

Biopuce – qui sera notre féminine. Un modèle de poche qui en quelques mois est passé du trail de 20 km au Raid 28 en passant par le marathon du Médoc et le Sparnatrail ! A nous de faire attention à ne pas la faire exploser en partant trop vite. Mais le Bourrin sera là pour veiller au grain. Elle prend d’ailleurs un mauvais départ en refusant de terminer son assiette de pâtes :-)


Biopuce

Le Bourrin – Parlons en ! Il a une revanche à prendre sur cette course après l’abandon de l’an dernier. Il est motivé, remotivé voire surmotivé…. C’est à lui que reviendra la responsabilité de la carte au 1/100 000ème qui présente l’intégralité du parcours ainsi que la gestion du road book et des définitions de postes.


Pouic-Pouic et l'Bourrin

Le pointage des balises sera fait par Pouic-Pouic. C’est à lui que j’ai cédé le poste que j’ai occupé lors des deux précédentes éditions. Pas si facile comme rôle, car lorsqu’on arrive sur zone c’est lui qui va devoir aller physiquement jusqu’à la balise pendant que les autres attendront au bout d’un champ ou au détours d’une chemin !

Le Chameau – Lorsque nous avons monté l’équipe, il était le seul " élément inconnu ". Les 4 autres, nous nous connaissions déjà, mais pour le chameau nous n’avions fait qu’échanger des mails. Simplement, le jour ou je lui ai proposé de se joindre à nous, il a hésité au moins… 7 secondes avant de signer… ensuite , quelques sorties avec toute ou partie de l’équipe a terminé son " intégration "… Pendant la course, il aura presque tout fait (on l’a pas laissé orienter… on est pas complètement fous non plus :-)))… tenant compagnie à Biopuce, partant à la recherche des balises ou allant assister Pouic Pouic pour pointer… et aussi faire des photos… Ah ca ! il en a fait quelques une :-)) Son défaut ? Il est aussi sobre que son surnom :-(((( c’est bêêêêêttteeeeeeeuuuuuuuu ! ! !

Et votre serviteur, Leptitmichel, pour finir. Cette année j’étais décidé à orienter. Ca me faisait envie , et en tant que capitaine, c’est moi qui décide. Un point c’est tout. Bon, comme le bourrin j’avais aussi une petite revanche à prendre… et pas que sur la course ! Seule inconnue, mes genoux… (vont-ils tenir 1 ou 16h de course ? ? ? ) on verra. De toutes façon j’évite d’en parler pour ne pas perturber mes coéquipiers !


Leptitmichel

Voilà. Les présentations sont faites ! Retour au restaurant

Le repas se passe calmement… Enfin aussi calmement que puisse se passer ce genre de repas, mais sans trop de stress

Bon, les autres clients sont un peu étonnés… Imaginez, un samedi soir dans un restaurant… Si avec Pouic Pouic nous avions opté pour une tenue " civilisée ", il n’en a pas été de même pour tout le monde, certains ayant trouvé de bon goût d’aller au resto en collant…Et même un samedi soir à Gif sur Yvette, ça choque !

Bref, on se restaure de bonne heure afin de libérer le Fluet qui a gentiment servi de chauffeur au Bourrin et à Biopuce et qui s’est trouvée une espèce d’excuse de soirée sur Paris, tout ça pour ne pas avoir à nous attendre toute la nuit dans la voiture ! 

21h30. Nous arrivons tous ensemble au Gymnase de départ à Bures / Yvettes. Nous avons 2h30 pour nous préparer avant le départ. Nous nous installons confortablement dans un coin du gymnase et chacun se prépare doucement à sa façon.

On profite de notre arrivée tôt pour aller passer le contrôle technique avant qu’il y ait trop de monde. Après le b#rd&l qu’on a mis l’an dernier, nous nous présentons avec nos sacs surchargés, mais avec tout dedans (on enlèvera ensuite ce qui ne servira pas). En 5minutes tout est réglé…


L'équipe se prépare

On retourne s’installer et nous préparer pendant que les différentes équipes commences à arriver. Je me change et enfile ma tenue de course.

Comme prévu ce sera  de haut en bas :

    • Bonnet polaire (pour le froid, mais aussi à cause des huit heures à supporter la frontale
    • La lampe frontale Petz
    • Carline Mille
    • Polaire Fil
    • Gants fin
    • 2 collants (comme les autres années) de toutes façon, c’est pas aux jambes que j’aurai trop chaud 
    • chaussettes Domyos 600 (celles à double épaisseur
    • chaussures NB 804 bien rodées

 

Côté sac à dos :

    • le sac DK 30L. un peu grand pour ce que j’ai à transporter, mais plus confortable que le 5+
    • La gore tex Lafuma (lourde, mais capable de résister à toutes les conditions climatiques
    • Le Poncho (en cas de très forte pluie ou vent) c’est, entre autre, grâce à cela que j’ai pu terminer l’édition 2001
    • Une paire de gants isothermes (au cas où
    • Une pile de rechange

 

Pour le ravitaillement

    • La poche à eau de 2litres chargée de Maxim neutre dosé à 70g/
    • un bidon de 50cl d’Isostar dilué dans de la St Yorres (j’aime le mélange sucré salé
    • une bouteille 50cl de St Yorres dans le sac en réserv
    • 4 sachets de gel 100g maxim goût agrume
    • 4 barres énergétiques 60g maxi
    • 2 tubes de gels " coup de fouet 
    • 150g de cacahuètes (mais pas des grillées à sec… non, non des bien grasses comme je les aime).

 

Bon… cela nous fait un Ptitmichel à 74kg, plus 8kg de surcharge pondérale, plus 6kg de sac à dos, plus 1,4 kg de tenue de course soit environ un équipier orienteur de 90kg ! ! ! pffffffff… comment je vais faire pour porter tout cela ? ? ?

Pour ce qui est des cartes IGN je les confie au Chameau. D’abord ça me fait ça de moins à porter :-) mais surtout ce sera plus facile pour moi lors des changements de les récupérer dans son sac plutôt que dans le mien !

A plusieurs reprises avant le départ j’irai faire un tour dehors et je suis à chaque fois étonné de la douceur (relative) qu’il fait, à tel point qu’à un moment je me demande si je ne vais pas remplacer la gore tex par un blouson léger rebook et supprimer les gants isothermes… Je ne l’ai pas fait et heureusement pour moi :-)


Leptitmichel, Biopuce, l'Bourin, le Chameau et Pouic-Pouic

Nous nous reposons en attendant le départ, on en profite pour aller faire la photo sur le podium de départ (au cas où on ne terminerait pas… ils sont fous ces organisateurs) puis minuit approchant on termine de s’équiper, et je sors la première carte IGN.


Le calme avant la tempête

Cette année notre stratégie est figée. Pour ne pas perdre de temps, on reporte 3 ou 4 balises et on se sauve. On reportera les autres en route et on ne devrait pas passer plus de 10mn dans le gymnase au départ !

Pas de pose en route sauf au moment des balises. On profitera de ces moments pour gérer les ravito, les pipi, et les changements de tenues !

Ensuite on essaye de trouver toutes les balises obligatoires (27), on poinçonne tous les points de sécurités obligatoires aussi (10) et on ne s’occupe pas des balises optionnelles (6).

D’ailleurs, pour ne pas être tenté de se détourner, on ne les reportera même pas sur la carte.

Pour les 2 spéciales de CO on avisera sur place , mais la priorité, en dehors de passer la ligne d’arrivée tous ensemble, est de gérer notre passage au PC1 et surtout au PC2 où se trouve la barrière horaire éliminatoire qui nous avait été fatale l’an dernier.

Sur le road book, il est donné pour chaque PS et PC les horaires théoriques de passage maximum. On s’en servira comme repères.


Le gymnase est bien rempli

23h57. Le chameau a été désigné pour récupérer le road book qui sera distribué à minuit. Il s’approche du point de distribution.

23h59. On est prêt à assurer le report des balises

23h59’30’’  Bon alors…. On y va ! ! !

23h59’45’’ Attentionnnnnn

0h00 top départ… la distribution des road book commence… le chameau arrive avec le dossier magique et on commence avec le bourrin à reporter les premières balises. On avait prévu d’en faire 3… on en fait 5 stoooopppp ca suffit… allez, on y va maintenant !


Opération report de balises

on enfile les sacs à dos et 1 minute plus tard, on est tous les 5 dehors, dans le noir (mais pas trop dans le froid) enfin prêt à conjurer le sort… tin tin tin tin tin tin tin ! ! ! ! !

La course…

Nous quittons enfin le gymnase, pourvus de nos cartes 1/25000 sur lesquelles nous avons reporté les 5 premières balises… On sort du gymnase, il fait toujours étrangement doux pour la saison…

[ PP1 : suivez le parcours balisé qui mène au PS1. Quelque part entre le départ et le PS1 un signaleur poinçonnera votre carton ]

Le parcours entre le départ et le PC1 est jalonné… donc je n’utilise pas la carte malgré le Bourrin qui me tanne pour que je me cale. " Doucement mon bonhomme, on se calera au PC1 "Théoriquement, la PP1 est quelque part entre le départ et le PC1 (tout ca pour nous obliger à suivre les jalons :-)

Au fait, petit rappel

PP : Ce sont les balises. PP1 c’est la première, PP2 la seconde et ainsi de suite.

Il y a 27 balises vertes (à pointer sinon pénalité de 30 à 60’ par balise) et 6 PP bleues (optionnelles et apportant entre 30 et 40’ de bonification par balise à l’arrivée). Comme nous avons décidé de faire l’impasse sur les bleues, et pour ne pas être tentés " d’y  aller quand même " nous décidons de ne même pas les reporter sur la carte !

PS : Ce sont les Points de Sécurité. Ce sont des points à trouver comme des balises, mais le pointage est assuré par une personne de l’organisation. cela correspond souvent à des traversées de route… Cela leur permet aussi de pointer les équipes et de s’assurer (en théorie) qu’il ne reste personne sur le parcours

PC : Points de contrôles. Il y en a 2 sur le parcours. Le second correspond à une barrière horaire avec élimination des équipes en retard ! Notre objectif pour le moment est de passer ce point dans les délais.

Retour à la course…

On crapahute sagement dans les parcs et les chemins de Bures lorsque d’un seul coup le bourrin commence à grogner

" j’ai trop chaud, il faut qu’on s’arrête que j’enlève ma polaire "

" mais non attends tu le feras au PP1 "

A ce moment là il me semble entendre le grognement caractéristique du Bourrin grognon… une sorte de gne gne gne gne gne gne … mais il essaye de le contenir ! 2 minutes plus tard rebelote… " Regarde y’a un banc là ce serait pratique pour se changer ! "

Aller… ce coup là on s’arrête. Le Bourrin enlève la polaire, bricole son sac, et hop on redémarre… bon, si on commence déjà à pourrir notre stratégie de course en s’arrêtant toutes les 5 minutes, on est pas sorti de l’auberge :-)

Le tracé nous fait traverser tout Gif sur Yvette par un sentier qui évite le centre ville, puis on remonte en direction du bois d’Aigrefoin où vont commencer les hostilités :-)))

On continue de progresser jusqu’au PP1 qui se trouve à 20m avant le PS1… bien joué les organisateurs ! comment nous obliger à suivre un parcours balisé …


Passage à PP1

Pouic-Pouic pointe sont carton et on va pour repartir…. Mais là, je dois me recaler, et comme j’ai pas écouté le Bourrin, il nous faudra un petit temps de cadrage qui va permettre à de nombreuses équipes de nous passer devant…

Pas grave, ca fait pas 30’ qu’on est parti et il reste de longues heures à venir ! En plus, le raid 28 se gagne sur la seconde moitié et pas pendant la course de nuit ! ! !

En fait ce qui me rend perplexe, c’est que nous n’avons effectué qu’un seul pointage alors que nous devions avoir le PP1 et le PS1… Après analyse, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’une seule case sur le carton de Pouic-Pouic… On est donc bien au PS1…

Comme souvent en Orientation, le plus dur c’est " d’entrer dans la carte "… alors, je me concentre sur mon doc pour emmener mes camarades vers la PP2…

[ PP2 : Sud Est du bois d’Aigrefoin : sur le réservoir ]

Le réservoir est clairement identifié sur la carte et le poste à poste assez court. Une fois bien calés sur la carte, trouver le chemin qui mène au réservoir est un jeu d’enfant. On emprunte un sentier dans les bois puis on arrive en vue du réservoir. On reste sur le chemin pendant que Pouic-Pouic va pointer.


En plus de jouer son rôle de co-orienteur, le Bourrin a pour mission de s’assurer qu’on est bien dans les temps. Sur la feuille de route 1 les temps de base à chaque PS sont indiqués.

Biopuce et le Chameau quand à eux vont se relayer pour nous donner les " bips " de ravitaillement. Dans ce genre de course on a tendance à oublier de se ravitailler. Aussi, on programme un bipeur qui sonnera toutes les 20mn afin de penser à boire.

[ PP3 : " Le fond de la Cure " croisement du ruisseau avec le diverticule de GR ]

Heu ! ! ! c’est quoi un diverticule ? ? ? Et comment on le reconnaît dans la nuit et dans les bois ? ? ?


Pfffff Avec des définitions comme cela on est pas sorti de l’auberge ! Bon, pas grave… Grâce à la carte 1/100000 on arrive à peu près à situer où c’est, puis avec la carte 1/25000 on regarde où se trouve le croisement entre le ruisseau et le GR

La traversée du bois d’Aigrefoin offre 2 ou 3 itinéraires possibles. Pas de fantaisie en ce début de course. Je trace sur celui présentant le moins de risques, c’est à dire celui offrant le moins de changements de cap !

La fin du poste à poste révèle une descente un peu glissante :-)) qui nous dépose sur place… bingo ! la balise est bien là !

[ PP4 : " Le Val des Genets " pied du pylône haute tension en bordure de " cressely " ]

Encore une fois le pylône est clairement indiqué sur la carte. En suivant le GR on devrait progresser tranquillement jusqu’à la limite de Cressely. Ensuite on sera à proximité du pylône. On progresse dans les bois quand d’un seul coup on se retrouve dans une carrière ! Cornebredouille… c’est pas bon ça. Je regarde autour de nous, y’a plein de monde, je prends un cap et décide de continuer d’avancer. De toutes façons on est un poil trop à l’est, mais c’est pas grave. On va croiser la ligne haute tension et ensuite on la suivra pour rejoindre le pylône. On continue à progresser lorsque apparaît la ligne électrique.


On la remonte jusqu’au pylône, et la Pouic-Pouic , que nous avons laissé aller poinçonner, déçu revient en disant qu’il n’y a pas de balise… bon ce ne doit pas être la bonne ligne. En plus c’est du moyenne tension et eux ils disent haute tension. On continue d’avancer pour finalement apercevoir un vrai pylône HT… il doit faire 8 fois la taille du précédent. Pas facile de le rater celui là. Pouic-Pouic va pointer…

Pour le moment tout va bien, trop même… en effet, j’essaye de rester concentré au maximum sur ma lecture de carte ce qui fait que régulièrement le Bourrin est obligé de ma rappeler à l’ordre pour me faire ralentir afin de ne pas faire exploser Biopuce. Mais ça y est je commence à me sentir à l’aise avec Mme IGN :-)

Une info de la feuille de route nous conseille de rester sur le sentier en bordure du village ce que nous ferons pour rejoindre le PS2

[ PS2 : Traversée de la D938 en bordure de Cressely ]– Point de passage éliminatoire

En suivant le sentier étroit on progresse en chenille avec plusieurs autres équipes… certains passent tellement vite qu’on se demande s’ils vont tenir ce rythme jusqu’au lever du jour ? Le chemin est parfois tordu, et ce qui doit arriver arrive je me tord la cheville… douleur vive… Si près du départ, tant pis je ne dis rien, repars doucement et je verrai tout à l’heure ce que cela donne. Tant que c’est chaud j’avance. 

L’absence de choix d’orientation nous fait rejoindre facilement le PS2. D’après la feuille de route 7,2 km sur 73… y’a encore un peu de route ! D’après le Bourrin qui a en charge de contrôler notre allure, nous avons à ce moment là 15’ d’avance sur le timing prévu par les organisateurs…(1h30 au lieu de 1h44 )

[ PP5 : " Foret de Port Royal " : angle nord du talus au nord-ouest de la parcelle 87 ]

C’est reparti… L’itinéraire n’offre pas beaucoup d’options, un large chemin (sur la carte) rejoignant directement le PP5. On continue notre progression toujours en rando course. On trottine quand c’est plat ou bien quand ca descend, et on marche quand ca monte on quand le terrain est trop instable…


On arrive en vue du talus. Sans trop faire attention on monte dessus et on part droit devant. La balise doit être à une cinquantaine de mètres… 100m plus loin STTOOOOOPPPPPP… y’a un truc qui cloche. Sur la carte le talus il est pas aussi long que ça. On en doit pas être du bon côté…

Je sors la boussole , contrôle l’azimut (ben oui quoi… ca sert d’être dans un club de CO) et là… Tabernacle !… c’était l’autre côté du talus qu’il fallait prendre… demi tour , et effectivement on trouve la balise à 50 m sur l’autre côté du talus… ouf ! ! ! 100m de perdu quand même :-)))))

On fait une petite pause pendant qui Biopuce soigne son début d’ampoule, et j’en profite pour reporter une ou deux balises de plus, et préparer le chemin pour la balise suivante.!

[ PP6 : " Foret de Port Royal " : Croisement d’un sentier axé 65° prolongeant le chemin venant de PP5 et du premier bras de la Mérantaise (sud parcelle 85) ]

Le poste à poste est assez court. Bon… c’est simple… on est sur une hauteur… la mérantaise passe en bas et d’ou on est y’a justement un chemin qui descend au cap 65… fastoche… on attaque la descente jusque en bas sur des tronçons parfois glissants…au grand désespoir de Biopuce qui n’a pas l’air d’être méga à l’aise sur ce type de terrain…


Hop un p’tit pas pour traverser le bras (pas très large) et notre Pouic-Pouic poinçonne une fois de plus son joli carton (bon ca commence à être plein de trous son truc :-)))

Le road book indique : " conseil de nuit – suivez le chemin entre les deux bras de la mérantaise " Comme ils n’ont certainement pas écrit cela pour rien, j’abandonne le chemin que j’avais envisagé de prendre dans un premier temps et nous nous enfilons en file indienne sur le sentier recommandé (qui au passage n’existe pas sur la carte ! c’est vraiment de la c#ch#nn&r/& ces cartes IGN !)

[ PP7 : " Foret de port royal " : Parcelle 81 coude de la Mérantaise ]

Encore une fois le poste à poste n’est pas très long. Par contre, je suis attentif au moindre détail du relief, car nous progressons sur un chemin qui n’est pas reporté sur la carte !


Là c’est facile, il nous suffit de suivre la mérantaise au fond du vallon. J’ai repéré l’endroit où se situe le coude… le chemin est parfois étroit et glissant, ce qui fait que j’ai la fâcheuse tendance à m’éloigner du bord de l’eau :-))) Je suis certain que Papy turoom nous a prévu de la baignade plus loin… alors ce n’est pas la peine d’anticiper.

Un coup d’œil derrière… toute l’équipe tourne au diesel… doucement mais sûrement !…

[ PP8 : " Foret de port royal " : source à la jonction des parcelles 66 et 68 ]

La source est identifiée sur la carte, et côté itinéraire, un chemin suis la Mérantaise. La source étant au bord de la rivière, cela va limiter les risques ! Nous continuons notre progression tranquille, tout semble aller bien pour l’équipe !



Pause technique

Arrivé sur place, Pouic-Pouic, comme à son habitude, va trouilloter son carton… quelle dextérité ce garçon ! ! !

PP9 : C’est une balise bleue… afin de ne pas être tenté " d’y aller quand même " on ne la reporte même pas … Facile, pas facile ? peu importe on est trop tôt dans la course pour prendre le risque de se griller sur ces balises. Elle donne 30’ de bonification à l’arrivée, mais si on met 20’ à la trouver, les 10 minutes de gagnées réellement risquent d’être peu de choses par rapport à la dépense physique que nous aurons du déployer pour la trouver !

Juste pour le fun j’ai après la course positionné ces balises facultatives pour voir si nous aurions pu " tenter le coup ". Pour celle là, elle n’était pas très éloignée, mais elle nous obligeait à remonter en haut du vallon juste pour pointer puis redescendre pour la balise suivante. C’est surtout en fraîcheur que nous aurions payé ! ! !

Certaines équipes se scindent en deux dans ces cas là en se donnant rendez vous plus loin… pas nous. On est parti à 5 on reste à 5 et on termine à 5… Si on commence à se séparer sur des portions de course, on est mort !… et en plus on veut le faire ensemble… un point c’est tout !

[ PP10 : " Foret de port royal " - croisement de chemins, 250m au nord ouest du " cèdre " ]

Sur la carte, le cèdre est identifié comme un point remarquable. Le carrefour est vite trouvé. On continue le chemin longeant la Mérantaise jusqu’à une route, et là on recherche un sentier qui doit nous emmener sur le fameux carrefour. Malheureusement, le sentier n’est pas aussi " présent " que nous l’aurions souhaité. On trouve une trace qui remonte à peu près suivant le bon cap et on appuie un peu plus sur la droite. De cette façon, je sais que lorsque nous trouverons le chemin en haut du plateau, nous n'aurons qu'à le suivre vers l’ouest pour trouver le croisement.


C’est exactement ce qu’il s’est passé. Et une balise de plus dans le Nourrin !

[ PS3 : Traversée de la D91 à " la rigole de Voisin " ]

Point de passage disqualifiant comme plusieurs autres PS !



Le jour se lève enfin

Depuis le carrefour, un piste nous mène directement sur le PS3. Je continue de chercher des points remarquables pour sécuriser notre progression. Tout va bien !

A ce PS on nous indique qu’il n’y aura personne au PS4 (début de la CO) aussi on nous remet tout de suite la carte de CO sur laquelle il faudra reporter les 5 balises avec les infos d’azimut/distance… on en reparlera quand on sera au PS4.

[ PP11 : Sud du bois des Bouleaux – Pont sur le Rau de Gironde ]

Ca c’est de la définition… bon, alors, on cherche un pont…Ils ne nous indiquent pas quelle parcelle, mais le Bois des Bouleaux est indiqué. Il n’y a qu’un seul pont au sud, ce sera donc celui là !


La progression entre PS3 et PP1 se fait par l’unique chemin qui mène directement de l’un à l’autre. En fait depuis un moment, si on fait un peu attention, les risques d’erreurs me semblent limités ! On pointe sous le pont.

[ PS4 : Traversée de la D195 au parking à l’entrée du Bois de Trappes ]

C’est en fait le même chemin qui va nous permettre de progresser sans soucis jusqu’à PS4. Lorsqu’on arrive, on ne se pose même pas la question de savoir si on la fait ou non. Il est encore trop tôt dans la course pour prendre ce risque.


Il s’agit d’une course en azimut / distance. C’est à dire que depuis un point de départ identifié, c’est à nous de reporter la position des balises sur la base d’informations du type " 450m au cap 272 ", complété par une définition de poste de type " bord sur de la mare ". Les reports se font de balises en balises, ce qui fait qu’il n’est pas possible de faire l’impasse sur le positionnement d’une d’entre elle… Il y a 5 balises à récupérer avec 20’ de bonification à chacune d’entre elles !

Du coup, nous ne perdons pas de temps à reporter les postes. Nous repérons le PS5 qui correspond à la fin de la CO et je tire un itinéraire presque tout droit. Cela va faire un long poste à poste. Pour voir ce que cela aurait donné, j’ai depuis, reporté les points sur la carte. En fait sur les 5 balises, nous aurions pu en prendre 2 sans faire de grand détour, et une troisième avec un effort intéressant. Seules 2 étaient véritablement excentrées sur lesquelles j’aurais fait l’impasse…

[ PS5 : Croisement de la D58 et du PR19 : entrée du parking ]

En fait, nous allons devoir traverser toute la partie Ouest de la foret de Port Royal. Après quelques centaines de mètres sur une première allée, j’opte pour un tracé direct vers le PS5. Le sol ne semble pas trop en mauvais état, ce qui va nous permettre de progresser raisonnablement. Comme le PàP est long, nous allons courir dans un premier temps, puis faire des bouts en marchant afin que Biopuce ne se vide pas trop vite. C’est elle qui va donner le rythme de progression à chaque fois que nous allons recourir.


Sur la fin du tracé, on longe (côté foret) la ZI de Trappes… y’a mieux … On arrive avec une confortable avance au PS5 (environ 1h15 sur la barrière de 5h23’)

En effet, on estime avoir gagné au moins 45’ sur ce tronçon par rapport à ceux qui on fait la CO. Ceux là vont certes récupérer des bonifications, mais elles ne prendront effet qu’une fois l’arrivée passée… donc, même avec leurs bonifications, ils risquent l’élimination Au PC2 !

Le bilan pour le moment est assez bon… l’équipe fonction parfaitement, la cohésion est totale ! On est dans les temps ! Biopuce tiens le coup ! L’orientation s’est pour le moment bien passée, même s’il n’y avait pas de véritables difficultés !

[ PP12 : Sud ouest de l’étang des Noés – côte 167 : entrée du souterrain ]

Souterrain ! vous avez dit souterrain… ahhhhhh ! ! ! on y arrive enfin… On contourne l’étang des Noes par l’est puis le sud, et on arrive directement sur l’entrée du fameux souterrain ! ! ! Etrange… plein de vase, d’herbes, et en plus ça n’a pas l’air très propre


Le Bourrin nous dit " Allez, on y vas ! "

Ohhhhhh ! ! ! doucement les chevaux… Tout d’abord, sur le road book il est indiqué " exceptionnellement, vous n’êtes pas obligé de l’emprunter " A mon avis, ce n’est pas un hasard… En plus, vu l’état ca ne m’inspire pas trop, et il ne semble pas avoir été fréquenté récemment ! ! ! Les équipes devant nous n’ont visiblement pas fait le choix d’y passer. Pour évaluer ce que nous allons faire je décide de regarder où se trouve la balise suivante. Je m’appuie sur le muret de l’entrée du souterrain et commence à reporter ma balise quand soudain

" N#m de d/&µ d’b#n d/&µ d’b#rd&l d& m&rd& " qui c’est qui m’arrose…

C’est le chameau, qui par pure charité a décidé de faire bénéficier mon cou, mon dos et la carte d’une bonne rasade d’un liquide collant qu’il conserve dans sa poche à eau… C’est malin j’ai le dos froid et qui colle maintenant…

Pfffffff vous parlez d’équipiers ! Et les autres tordus qui se marrent ! ! !

[ PP13 : sortie du souterrain – coude du PR19, 175m après la côte 173 ]

Bon je retourne à ma carte et positionne le PP13 à la sortie du souterrain. En effet le souterrain (assez long ) traverse toute une zone par la diagonale, (et donc c’est vachement plus court) mais nous décidons (au grand regret du Bourrin) de ne pas nous y aventurer d’autant qu’on ne sais même pas si la progression sera facile !


Donc on reste en surface… on prend une large contre allée, puis on se retrouve sur un bon bout de bitume entre La Verrière et le Mesnil Saint Denis. Sur ce tronçon mon genou commence à me lancer un peu. Bitume + surcharge pondérale +sac à dos + chaussures de trail, ca le fait pas vraiment !

Tant pis, on profite quand même de ce revêtement roulant pour avancer. Il sera toujours temps de nous reposer quand on sera dans la boue ! On trouve la sortie du souterrain, puis l’entrée du chemin (bien gras) qu’emprunte le PR19 sur lequel nous allons trouver la balise. Pour l’instant, toutes les balises étaient bien placées !

[ PP14 : Zone industrielle du Marais – jonction PR19 GR11 ]

Ca c’est encore une définition de poste qui fait envie :-))


En fait nous allons continuer notre progression sur un PR19 gras et glissant. Notre rythme de marche étant plus rapide que la moyenne de progression définie par les organisateurs, nous ne perdons pas de temps et essayons de conserver notre avance ! Quand on marche (en comptant les arrêts aux balises) on est pile poil dans les temps, dès qu’on coure, on prend de l’avance ! facile !

[ PC1 : Lorsque le GR11 traverse la N10 : parking ]

Entre PP14 et le PC1 on traverse la zone industrielle… heureusement que le poste à poste n’est pas trop long, car ce n’est pas d’une joyeuseté mémorable :-) On arrive au PC1 frais comme des gardons ! nous sommes pointés 20èmes (sur 43 au départ) mais attention, aux équipes qui derrières nous on fait la CO ! ! !



L'équipe et la... mexicaine... Caraaammmmbaaaaaaa

En tous cas on a encore augmenté notre avance… c’est plutôt bon signe. On en est au km 27,3, il en reste quand même 46 ! ! ! On se ravitaille, on fait quelques photos, et hop on repart non sans penser à nos 45’ d’arrêt de l’an dernier ! ! ! ! Cette année on a du le faire en à peine 5 mn ! ! ! L’expérience ça sert aussi à ça!

[ PP15 : Bois des hautes bruyères – coude du GR11 à l’ouest de coignières ]

Quelques centaines de mètres en ville, puis une large allée bordée d’arbre nous éloigne de la civilisation (si on peut dire). La balise est sur le GR11 mais dans le bois. Je ne sais pas pourquoi, mais ce bois est entièrement clôturé… probablement afin de servir de réserve pour les zanimos (non pas nous, sinon ils ne vont pas nous laisser ressortir) une porte est ouverte pour nous. La balise est quelques centaines de mètres plus loin sur le bord du chemin !


A ce moment là, on est sensé zapper les balises PP16 et PP17 qui sont deux balises bleues. Je reporte donc directement la PP18 sur la carte mais le poste à poste est très long avec la traversée de la plaine des hautes bruyères (des champs labourés) pour rejoindre la foret domaniale des plainvaux.

[ PP16 : Bois des hautes bruyères – source fontaine des pères ]

A ce moment, et sans trop me souvenir pourquoi, je regarde où devraient être placées les balises PP16 et PP17. La PP17 présente un détour (donc nous la zapperons) mais la PP16 est droit sur notre route… ce serait dommage de nous en priver. Seul petit point, cela va nous faire un peu de dénivelée… mais avec l’avance que nous avons est les économies faites depuis le début, ca peut valoir le coup. J’entraîne donc l’équipe sur une sentier en direction de la dite balise. Comme nous sommes sur le plateau, et que la source est dans le bas du vallon, nous avons encore une fois le droit à une descente spéciale Biopuce …


Une fois dans le bas, nous suivons un piste qui nous mène sur la zone de balise. Bon encore faut-il la trouver… chacun cherche de son côté, quand finalement je la trouve. J’appelle alors Pouic Pouic et retourne rejoindre le reste de l’équipe sur le chemin… il faut dire que la balise est placée de telle façon qu’il n’échappera pas à un ou deux pieds dans l’eau :-)))))

C’est donc un Pouic-Pouic humide des pieds qui va nous rejoindre en grognant ! ! !

[ PP18 : VIIIème division. Parcelle 12 – extrémité sud de la mare aux cannes ]

Première chose à faire… sortir de ce bois clôturé ! ! ! Une info sur le road book indique " rejoindre la ferme des hautes bruyères par le chemin axé nord-sud passant par les gros châtaigniers - ATTENTION seule sortie du bois " On a pas intérêt à la rater celle là !


Par contre sur la carte il y a un château des hautes bruyères, une ferme des bœufs, des ruines et un pigeonnier… c’est tout… pas de gros châtaignier ni de ferme des hautes bruyères. Bon ! direction au sud… puis j’identifie une piste vers l’ouest qui semble remonter vers le château ! on s’y lance, ca remonte sec (normal on avait descendu juste avant… suivez un peu bon sang) ce qui nous emmène droit sur la ferme et sur la route que j’avais envisagé de récupérer. Par chance, la sortie est accessible. Nous n’aurons même pas à enjamber la clôture :-)

On attaque alors la traversée de la plaine…D’abord par une route, puis pour éviter une premier détour on coupe à travers champ… c’est labouré mais après un contrôle efficace du Bourrin qui se souviens d’un épisode similaire l’an dernier où nous avions véritablement galèré avec 4kg de glaise à chaque pieds, il nous indique que c’est jouable… Donc… go dans la boue… en effet on ne s’enfonce pas trop, mais il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps ! ! !

On retombe sur une départementale, et là j’opte pour un tracé de contournement plutôt que pour une seconde trace dans la glaise…il faut ménager nos énergies ! Nous allons ainsi progresser de façon raisonnable, rejoignant au passage une équipe qui était devant nous et qui avait décidé de couper à travers champs… non seulement ils n’ont rien gagné, mais en plus on les a rattrapé… sans parler de la fatigue !

La route puis un chemin nous amènent à l’entrée de la foret domaniale des Plainvaux ! De là pour rejoindre la balise on doit trouver un chemin direct (d’après la carte) mais une fois sur place, on ne trouve rien. Encore une fois, j’opte pour la sécurité en prenant une piste bien visible un peu plus au sud, puis après un coude on recherche de nouveau un sentier.

La trace que nous trouvons n’est pas très claire, mais en complétant avec un azimut à la boussole, ca doit pouvoir le faire. On progresse donc comme cela pour finalement rejoindre, un peu avant la mare, le fameux premier chemin dont nous n’avons pas trouvé l’entrée ! Pas grave, on est pile poil sur la mare. Une descente et on y arrive.

On laisse Pouic-Pouic et le chameau aller pointer la balise un peu plus loin au sud de la mare, et je reporte les balises suivantes !

[ PS6 : Croisement de la D91 et de la route goron – parking ]

Allez ! un petit effort et on sera au PS6… le poste à poste est moyen sur un chemin pas toujours au top (gras, comme d’habitude)…mais théoriquement (et en pratique aussi) il devrait nous emmener droit sur le PS6 … C’est ce qu’il se passe… avec toujours une avance confortable ! ! ! mais la course de jour n’a pas encore commencée ! cela ne va pas tarder, et les difficultés, la fatigue, le froid, etc vont bientôt venir corser les choses !


36,4 km de fait sur les 73… on est juste à la mi-course…

[ PP19 : Vième division – parcelle 18 – pont sous le d de hollande ]

Pour moi l’itinéraire est de suivre la D191 puis de piquer à gauche sur un sentier après le premier pont. On quitte le PC6 en empruntant la route indiquée par les organisateurs, puis on cherche le pont. Une fois trouvé, j’indique à mes équipiers la présence d’un chemin à gauche d’ici 100-150m…


… mais point de chemin ! ! !

Et les autres équipes qui partent à droite dans les bois ! ! !

Pris d’un doute je sors la boussole, et là, schcongneugneu d’organisateurs… ils nous on fait partir sur une autre route… on est au sud de la balise et non pas à l’ouest… j’essaie de me recaler, on entre dans le bois par un sentier, mais après quelques centaines de mètres, on tourne en rond… on peut continuer comme cela un bon moment !

Je décide de ressortir du bois et de revenir sur la route. De là, on va trouver un point d’appui pour se positionner et retourner dans le bois , mais pas au hasard. On trouve un pont, puis grâce à cela on trouve un sentier qui après 2 changements de cap nous mène sur la balise… dommage, on a du perdre 10 mn sur ce coup là… mais bon, on a bien redressé le cap !

[ PP20 : Vème division – parcelle 31 : vestiges romains (milieu) ]

Là j’ai un problème… les ruines sont indiquées sur la carte, mais un carré les représentent au nord du chemin alors qu’un trait rouge les pointent au sud ? ? ? ? ? J’opterais bien pour le carré, mais le Bourrin pense que le pointage rouge doit correspondre à la position.


On verra sur place. Pour le moment on enfile le chemin qui va vers la Milière jusqu’à la limite de la zone de balise. Je trouve facilement le bout de route qui monte sur la butte et on approche de la zone des ruines. Une fois en haut… pas de ruines. Elles sont donc soit à gauche, soit à droite… pour la première fois on se sépare afin de trouver… elles sont finalement sur la droite (là où je pensais au départ) … j’étais parti à gauche avec Pouic-Pouic, et nous remontons en criant ZOOOOOOOOO pour retrouver nos équipiers. Le Bourrin indique où est la balise, puis nous essayons d’appeler le chameau qui pris d’une envie de courir à disparu :-))))

Pouic-Pouic va pointer, puis nous nous regroupons… 2 balises de suite où on perd un peu de temps, mais rien de grave !

PP21 : Balise bleue. On ne la pointe pas, et en plus elle n’est pas sur la route… c’est pour cela qu’elle rapporte 40’ de bonification !

[ PP22 : Vème division – parcelle 23 – pont sur la route des sept chênes ]

Encore un long poste à poste… Depuis le PP20 le chemin est clair, mais à partir du " carrefour du compte de Toulouse ", plusieurs itinéraires sont possibles. J’en choisi un qui limite les changements de cap (et donc les risques d’erreurs). on reste sur de larges allées dans la forêt avec un sol qui est plus ou moins stable suivant les périodes…


Je ne sais plus très bien à quel moment c’était, (peut-être plus tard dans la course) mais autant j’étais confiant sur l’équipe, autant, j’ai été pris d’un doute lorsqu’à plusieurs reprises le Bourrin est venu vers moi en me disant " Biopuce, elle est pas bien en ce moment "… Elle a traversé une passe difficile et nous allons essayer de nous relayer pour l’aider à passer ce cap !

Je crois que c’est la seule période de l’épreuve où je me suis posé quelques questions… ne pas craquer, surtout, ne pas craquer ! Mais par la suite, je peux vous assurer qu’elle va se reprendre, me faisant ainsi penser à l’instit en 2001 qui était à la peine sur la première moitié de course, et qui à failli nous faire exploser ensuite tellement elle était facile sur la fin :-)))

Nous remontons donc tranquillement la route des sept chênes jusqu’au pont que nous trouvons sans trop de soucis, Pouic-Pouic pointe sa balise, et c’est reparti vers le PS7

[ PS7 : Lorsque la route des sept chênes traverse la D138 ]

Aucuns soucis pour ce poste étant donné que nous sommes déjà sur la route des sept chênes… il nous suffit donc de prolonger notre effort quelques centaines de mètres pour rejoindre le PS7.


PP23 : Balise bleue, non reportée… elle n’est pas très loin, mais nécessite un A/R par le même chemin pour la rapporter. Donc, on passe !

[ PP24 : IVème division – parcelle 10 - Chêne de l’ascension … La vue est magnifique ]

Bonne nouvelle, d’autant que le jour s’est levé et que les frontales ont rejoint le sac à dos :-)) Toujours dans la foret, nous continuons la route des sept chênes jusqu’à rejoindre le GR1. Quelques dizaines de mètres plus loin il y a un pont. Nous nous arrêtons là et laissons Pouic-Pouic et le chameau monter à la recherche de la balise… le chêne situé en haut d’une butte est impressionnant et on le remarque de loin tellement il dépasse du reste de la foret.



Le jour se lève enfin

Depuis un petit moment, on a une sorte de pluie fine qui commence à nous asticoter. Comme elle se fait de plus en plus intense, je profite de l’attente pour enfiler la gore tex afin de rester au sec… Ca sent la tenue de fin de course tout ça :-) Avant que PP et le Chameau soient revenus, j’indique le chemin à suivre (une très large piste quelques dizaines de mètres avant le pont) et comme nous allons devoir la suivre pendant un certain temps, nous la rattraperons sans trop de soucis. D’ailleurs le Bourrin va l’accompagner !

[ PP25 : IVème division – parcelle 21 – pont ]

Le non pointage de cette balise entraîne 60’ de pénalité… c’est qu’ils ont vraiment envie qu’on y passe ! ! !


Depuis la PP24 nous suivons la piste qui correspond au GR22, et rattrapons le Bourrin et Biopuce qui étaient partis tranquillou devant. L’équipe se reconstitue , se regroupe et reprend ses automatismes de fonctionnement.

Le GR nous mène presque sur la balise, le pont étant clairement identifié sur la carte et sur le terrain !

[ PP26 : XXVème division – La pierre ardoue – dolmen ]

De là, nous avons la possibilité d’aller sur la seconde spéciale de CO dessinée sur la carte de CO NEUVILLE 2 (pour les connaisseurs). Comme pour la première, la décision est prise de zapper la spéciale afin de nous donner un peu plus d’oxygène pour la fin du parcours (on pense gagner environ 45-60 minutes par rapport aux temps limites !)



Passage au bord d'une grande mare gelée

Avec le recul, il est vrai que contrairement à la première CO, celle ci plaçait les balises un peu à droite et à gauche. Il n’y en a qu’une que nous aurions peut-être pu prendre au passage, et encore, il fallait faire un détour. Pas de chemin direct entre les PP25 et PP26. Cela va m’obliger à définir un tracé avec de multiples changements de cap. Le risque principal dans ces forets, c’est que si on se déconcentre, on est vite perdu, les carrefours se ressemblant tous ! Je reste donc en permanence en prise sur ma carte, positionnant mon pouce sur le dernier point remarquable passé !

8 changements de chemins plus tard, on arrive en vue du dolmen, qui était en rouge sur la carte :-))). Comme j’ai choisi une option facile pour la suite de la course, nous nous arrêtons en bas de la butte et laissons Pouic-Pouic monter trouilloter son carton comme un grand ! ! !

[ PS8 : D936 – 100m à l’Est du croisement du GR1 et de la D936 ]

Je n’ai pas opté pour le chemin le plus direct qui nous aurait obligé à monter jusqu’au dolmen ( Pouic-Pouic s’en sort très bien tout seul :-)) Nous repartons donc par un chemin roulant qui nous fait un (tout petit) détours mais qui ménage toujours nos forces !


Enfin le PS8… nous en sommes à 53,8 km, on a tout plein d’avance, et il reste 3,2 km pour rejoindre le PC2 et sa barrière éliminatoire (avec plus de 2h d’avance, ca doit pourvoir se faire :-))))))))))))))

[ PP27 : Xème div – parcelle 28 – Source de la fontaine bleue ]

Le GR1 assure la jonction entre les deux postes, mais en faisant une boucle dont nous allons nous passer :-)) On l’emprunte pendant un bon moment, puis j’attrape un chemin sur la droite qui va nous faire couper une partie de chemin… de nouveau un chemin sur la gauche et nous retrouvons le GR.


Pour le final, nous avons le droit à une pµt@/n de montée de chez " jevouscasselespattes " avant d’arriver sur la zone de la balise. Apparemment, la source est de l’autre côté dans le fond du petit vallon. Pouic-Pouic et le chameau partent à la chasse accompagnés de 2 autres concurrents d’une autre équipe pendant que nous les attendons en haut en essayant de les guider Ils tournicotent un peu avant de trouver la balise magique… ils nous rejoignent et on leur laisse quelques instants pour récupérer avant de repartir vers de nouvelles aventures :-))

[ PC2 : Xème division – jonction des parcelles 23,24 et 25. Carrefour des chevreuils ]

Alors là, pour repartir, nous repartons… toujours vaillant (enfin presque) il nous reste quelques centaines de mètres pour atteindre LE point fatidique ! ! ! On se rapproche tranquillement par un sentier, et sentant l’écurie, on termine en coupant directement à travers la foret pour rejoindre le PC2 que nous apercevons au loin…


Le PC2… A l’origine de notre abandon l’an dernier… Cette année nous le passons avec 2h15 d’avance sur les temps limite ! ! ! On aurait presque pu faire les spéciales et en plus passer dans les temps, et cela malgré notre " petit rythme "… Pas rapide mais finalement efficace dans la gestion de ce genre d’épreuve… A partir de là, pour moi, c’est gagné… Je sais que c’est bête, qu’il reste encore 16km et que ce sera certainement une fin pénible, mais c’est plus fort que moi… Il nous reste 6h pour 16 km… Donc c’est gagné… Personne ne craquera maintenant… Même en marchant sur un pied, on y arrivera…


Passage à PC2

…Du coup, la pression tombe … Net… J’en ai même du mal à me re-concentrer… Mais bon, il reste encore de balises, et ce n’est pas le moment de se prendre une giclée d’Auffargisme !

[ PP28 : Lorsque la route du gros buisson passe la latitude 54,10gr ]

Long poste à poste qui nous fait prendre un chemin boueux et encombré de hautes herbes… Pas très praticable… Mais bon, on a pas le choix. La progression se fait un peu plus lente. Est-ce la fatigue, ou bien ont-ils comme moi laissé échapper un peu de pression après le PC2 ? ? ? Notre chemin ne passe pas directement sur la balise. A un carrefour, Pouic-Pouic se fait (encore) une aller retour pour pointer pendant que nous l’attendons. Toujours la même méthode. Une fois l’équipe regroupée, nous repartons.


[ PP30 : La grande borne – extrémité sud du petit bois en limite de la foret domaniale de fontainebleau ]

Là, j’ai un (petit) soucis car 2 points peuvent correspondre à la définition, mais comme ils ne sont pas très éloignés l’un de l’autre j’opte pour un tracé passant par le premier et permettant d’attaquer le second sans grand détours ! Par contre il y a de la distance entre les deux PP On progresse toujours sur un chemin en foret sans en voir la fin… Hors la balise se trouve en bordure, donc nous cherchons une ouverture qui nous informera que nous arrivons au bout des bois…


Une fois à l’orée de la foret, on continue un chemin en lisière vers ce que je pensais être le premier point, mais au loin on devine la balise qui brille à la lumière… Pas de problèmes. On continue notre chemin puis on prend à droite un chemin au milieu des champs ( et en plein vent) . Pouic-Pouic et le chameau vont pointer et nous rejoignent !

[ PS9 : Le désert – traversée de la D80 au point côté 162.8 ]

Toute la trace se fait sur des chemins carrossables au milieu des champs et en plein vent :-((( J’ai de plus en plus de mal à suivre… J’ai déjà eu un ou 2 coups de pompe qui ont été réglés avec un peu de ravito, mais là c’est plus important… Malgré le ravitaillement, ca ne revient pas… Dur dur… j’ai de plus en plus de mal à rester concentré sur la carte. Heureusement que l’orientation ne pose pas de problèmes sur cette zone !



Les lignes droites de la Beauce

La progression est pénible. A un moment lassé du vent qui me rentre dans les oreilles malgré le bonnet, je demande au Bourrin un coup de main pour qu’il m’accroche la capuche en gore tex. Ainsi équipé, il peut faire n’importe quel temps, m’en fous ! ! ! ! je suis invincible… dans le cirage, mais invincible ! ! !

A force de marche et de tentative de trottinage, on arrive au PS9.

Là j’hésite un peu… en fait, si près du but, j’ai bien envie de continuer l’orientation jusqu’au but (il reste 9km… mais la raison l’emporte.. Je ne reste plus concentré sur la carte, je suis dans le trou noir ! ! ! et le ravito n’y fait rien (l’explication viendra plus tard)

On a pour le moment pas fait d ‘erreur, ce n’est pas maintenant qu’on va commencer. Je décide de donner les rênes de l’orientation au Bourrin qui est mieux que moi (ou en tous cas, il n’est pas plus mal !). et je me laisse porter sur la fin du parcours. Nous repartons, et je ne me concentre que sur ma progression… rien d’autre… De mémoire, il me semble d’ailleurs que sur cette période difficile, tout le monde était bien silencieux ! mais je peux me tromper ! ! !


Encore de la boue

Le Bourrin est gâté en plus. Le final n’est pas sur la carte IGN… on nous donne une photocopie qui doit nous guider jusqu’à l’arrivée :-) Pour le parcours et les dernières balises, je suis trop dans le pâté et je ne me souviens pas de grand chose…jusqu’à l’arrivée sur Hanches…

On arrive dans le village, vide, mort, pas un chat, que même les mines de sel en Sibérie ont l’air d’une rave party par rapport à l’ambiance qui règne ici ! ! ! On ne fait plus que marcher !…

Au détour d’un virage, quelques personnes viennent à notre rencontre… D’abord la famille Camélidés qui nous accompagne aussitôt suivi par mes parents qui se joignent à nous… Ils vont faire avec nous les dernières centaines de mètres , ce qui n’empêchera pas Pouic-Pouic de poinçonner la dernière balise !

On se rapproche et j’ai un (léger) pincement en voyant la banderole "Arrivée" puis l’arche sous laquelle nous passons comme prévu, tous les 5 main dans la main en courant (si ! si !)


Pouic-Pouic, l'Bourin, Biopuce, Leptitmichel, le Chameau

15h34’ C’est fait, ON l’a fait, tous les 5 ensemble, du début à la fin ! ! !

Content … juste content… on savoure quelques instants en buvant la soupe qui nous est proposée avant de rejoindre le gymnase  ! !

L’après course …

C’est fini…


On souffle, on se décontracte, on se laisse un peu aller !

Récupération des sacs (on a encore droit aux sacs plastiques pour pas embourber l’intérieur du gymnase) direction les douches, avec une navette, qui se trouvent dans un autre gymnase… mais pas n’importe quel gymnase…

… en effet après une tentative de douche pas très chaude, et en attendant que la navette revienne nous chercher, je discute avec la responsable de l’accueil des coureurs et d’un seul coup, ca fait TILT …

Le hall de ce gymnase, je le reconnais… c’est celui qui servait de point limite (ou que l’on pensait servir de point limite) il y a deux ans pour l’activité Canoë… Et mieux que ca… en discutant , la bénévole me dit que cette année ils ont interdit l’accès aux accompagnateurs car il y a deux ans, le hall était plein d'accompagnateurs et les coureurs ne pouvaient pas rentrer, y compris ceux qui voulaient voir le médecin (est-ce que eul’toutou se souvient de ça ;-)))).

Et cette brave dame d’ajouter, " y’avait tellement de monde cette année là, qu’une équipe dont un membre devait être vu par le médecin, est reparti sans qu’on les contrôle ! ! !… " Ben dis donc mon toutou… ils se souviennent encore de toi, car effectivement, cette équipe dont un membre à failli voir le médecin à ce PS, c’était bien la ménagerie ! ! !

Retour au gymnase, petit buffet (pâtes, fromage, soupe, vin chaud, eau, fruits…)

On discute avec quelques autres équipes, on reste pour la remise des prix puis la mort dans l’âme (et la fatigue dans les jambes) nous sonnons l’heure du retour vers la maison ! ! ! Je dois dire que ni moi ni Pouic-Pouic n’avons pu rester éveillé pendant le voyage de retour ! ! !

Voilà c’est enfin fait !

CONCLUSIONS

Que dire !


On l’a fait…

Et on l’a fait pratiquement comme on avait prévu de le faire…

Nous sommes restés fidèles à la stratégie que nous nous étions fixé, et ça a payé.

On aurait certainement pu optimiser (on termine avec 1h56 d’avance sur l’heure limite) mais on a joué cette année la carte de la sécurité ! ! !

L’équipe… que du plaisir… pas un coup de gueule, pas un problème… chacun reprenant son rôle dès que nécessaire…

Je pense que le fait d’avoir constitué une équipe avec des personnes qui globalement se connaissaient déjà a été bénéfique ! cela a grandement facilité les choses. En plus, la stratégie était partagée par tous… un seul objectif, finir… mais surtout ensemble… toujours ensemble.

En tant que capitaine, je n’ai finalement eu que peu de choses à faire. L’équipe s’est " autogérée ". Avions nous d’ailleurs besoin d’un capitaine…?

Dans un premier temps, j’avais proposé au chameau d’être le capitaine de l’équipe… il se trouve que je me suis retrouvé capitaine " administratif " dans un premier temps et que ce rôle m’est revenu sans que nous en formalisions la démarche… c’était comme ca, et visiblement ca semblait naturel… mais j’en suis persuadé… la cohésion de l’équipe nous a permis de nous passer d’un capitaine… et tant mieux, j’ai pu comme cela me concentrer sur l’orientation

Les conditions de courses ont été moins difficiles que les autres années.

Le parcours n’était pas très dur (volonté des organisateurs) et surtout la météo nous a globalement été favorable (nuit agréable + pleine lune) La boue et le vent font partie de l’épreuve ! ! !

Des regrets ? ? ? Non… sauf nos 2h d’avance… N’aurions nous pas pu faire quelques extras ? ? ? Peut-être… Mais l’aurions nous payé ensuite ?

Courir un peu plus peut-être… je ne sais pas combien de temps j’aurais tenu, mais je pense que j’aurais essayé… seulement, nous devions assurer… et Biopuce a dépasser non seulement sa distance maximum, mais aussi sa durée d’effort… et je peux vous dire qu’à chaque fois qu’elle en avait l’occasion elle repartait en trottinant… (d’où notre avance :-)))

Des coéquipiers !

J’ai déjà dit ce que j’en pensais… une super équipe… que dire d’autre !

Pour d’autres épreuves, c’est quand vous voulez !

Je crois que c’est tout pour le moment… je termine de profiter et de digérer tout cela… il y aura peut être d’autres points qui vont venir, mais pas tout de suite.

C’était un CR presque aussi long que l’épreuve elle-même… Je ne sais pas si vous l’aurez lu d’un traite, mais moi, il a fallu que je sorte le maximum d’un coup… Comme ca venait…

Merci d’avoir tenu bon jusqu’ici !

Retour sur un coup de pompe prévisible…

Mais que m'est il arrivé sur la fin du raid...?
Pourquoi ce gros coup de pompe, qui m'a fait exploser ?

Rappel.

Je suis parti avec 2litres de maxim neutre dans la poche à eau, + un bidon de 50cl isostar/St Yorres + 50cl de St Yorres dans le sac "en réserve", 4 gels 100g maxim, 4 barres maxim

Certes mon coup de pompe est certainement du au relâchement après le franchissement du PC2, et le fait de me dire ... "c'est gagné"... Mais ca n'explique pas l'ampleur du désastre !

Le soir en rentrant j'ai vidé mon sac, et là... horreur....

Il restait 1litre dans la poche à eau et les 3/4 du bidon... Cela signifie que je n'ai consommé qu'à peine 1 litre en 15heures de course...

Je ne sais pas comment cela se fait il que je n'ai pas été attaqué plus tôt...
Pourtant j'ai bu régulièrement un peu à chaque BIP !

Donc pas de doutes... 1 litre en 15h... même en hivers ce n'est clairement pas suffisant ! ! !

Et je m'estime heureux de m'en sortir à si bon compte Les crampes et autres soucis auraient pu apparaître aussi !!!

Erreur de débutant... Il va falloir que je corrige tout cela pour mon objectif de cet été si je ne veux pas y laisser ma peau !

Leptitmichel_quand_meme_satisfait

1 commentaire

Commentaire de Eric Kb posté le 16-04-2012 à 20:52:58

Un Cr à la mesure de l'épreuve ! Merci
(Et tout lu d'une traite sans bouger de la chaise :-) )

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