Récit de la course : Marathon de New-York 1987, par leptitmichel

L'auteur : leptitmichel

La course : Marathon de New-York

Date : 1/11/1987

Lieu : New York (Etats-Unis)

Affichage : 2309 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

11 commentaires

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Marathon de New-York 1987

Essayez d’imaginer ce qu’il peut se passer dans la tête d’un coureur de 25ans quand on lui propose de faire sont premier marathon à New York !

New York, c’est un peu LA course à faire. Le mythe… pas tellement pour faire une performance, mais simplement parce que c’est New York.

Un voyage organisé directement par mon club (le S.O.Houilles) à une époque où il était encore possible de contourner les voyages organisés. Une année passée à récolter des fonds pour financer une semaine sur place.

Et au bout de tout cela, une premier marathon, sans entraînement particulier mais couru le jour même de mon 25ème anniversaire

25.000 coureurs au départ, 21.143 à l’arrivée. Sans aucune expérience du Marathon j’avais planifié un créneau entre 4h et 4h30. Il me faudra 5h01’28’’ pour en terminer et me classer à la 18.478ème place !

Le CR de cette épreuve a été rédigé à l’époque. je ne l’ai pas retouché pour le publier ici.

La qualité des photos est peut être moyenne, mais il s’agit de scans de photo d’époque. Le numérique n’avait pas encore pris le pas sur notre environnement.


New york, New Yoorrrkkkkkkkkkkk ! ! !



- Hé, tu as vu, ça y est, on voit le panneau du 20ème miles. Ca fait un peu plus de 32 km .
- Il était temps, j’ai les jambes comme deux bouts de bois . C’est décidé, je m’arrête au poste de secours.
- Tu as raison, je crois que ça va te faire du bien !

Qui est ce coureur avec qui je discute ? Je n’en sais rien.

C’est aussi un coureur français, et il est à peu près dans le même état que moi. Depuis le 23ème kilomètre, j’ai les jambes tellement raides que j’ai été obligé de m’arrêter à plusieurs reprises pour marcher, mais cette fois-ci, elles ne veulent plus rien entendre.

On s’arrête et on se dirige vers la tente de la croix rouge. J’attrape au passage un verre d’ERG (la boisson energétique locale), c’est la première fois que j’en trouve depuis le départ, et je rentre dans la tente. A l’intérieur, je suis immédiatement pris en charge par des gens de l’organisation…

- Come here ! this way !

Je suis dirigé vers des lits de camps et un médecin viens voir ce que j’ai.

- Tiens ! vous êtes français ? Alors, qu’est-ce qu’il vous arrive ?

C’est un médecin français qui travaille avec les organisateurs depuis 3 ans. Je lui explique la raison de ma présence et il commence à me masser tout en expliquant en anglais à un jeune fille à côté de lui ce que j’ai. Il me demande si j’arrête ici ou si je pense pouvoir continuer.

- M’arrêter ? oh non, surtout pas. J’ai déjà eu assez de mal à venir jusqu’ici alors c’est pas à 10km de l’arrivée que je vais arrêter.

Il m’explique que certaines personnes arrivent ici dans un état de fatigue telle qu’ils ne se souviennent ni de leur nom ni d’où ils sont. Heureusement je n’en suis pas à ce point là même si ce n’est pas très brillant, et pendant que le massage commence à me faire du bien, je m’allonge en arrière et ferme les yeux.

Au fait, comment en suis-je arrivé ici ?

Ca y est, je me souviens ! Une Tombola, la vente de livres, le muguet au 1er mai, une soirée … Tous ces éléments qui nous ont permis de financer et d’organiser ce voyage avec mon club….

Direction New York City…

Tout commence par la réception de ce petit bout de carton qui confirme mon inscription

Les inscrits… Juste en dessous de Papy Michel (et ses 3h19)

Petite photo de groupe devant la Mairie de Houilles avant de partir

Dans l’avion, on remplace l’écran de cinéma par notre banderole

Arrivé sur place, premier travail. Contrôler les dossards

Puis direction l’hôtel. C’est un peu le bazar devant l’entrée


La veille de la course…

Petit footing matinal le Samedi matin…

…pour rejoindre les Nations Unies départ du footing réservé aux étrangers

Après ce footing, un petit déjeuner est offert à tous

Assis sur la police locale ;-)

Le soir, grande pasta party. Ambiance de fête garantie

Certain d’entre nous y seront. Moi j’ai opté pour l’option Haloween Day dans Greenwich Village

… Après un début de séjour bien rempli dans Big Apple, et un retour à l'hotel à 2h30 du matin tellement la fête d'haloween dans Greenwich était géante , il va sans dire que demain matin, ce sera dur dur dur !

Dimanche 1er novembre – 6h30 : On monte dans les cars qui doivent nous conduire vers Staten Island où se trouve le départ (environ 25km de notre hôtel)

Arrivés sur place et après s’être fait enregistré on pose les sacs puis direction le petit déjeuner. Ce sera un bon début pour faire passer les 3h30 qu’il nous reste d’ici le départ. Tout autour de nous ce n’est que massages, relaxation, on parle de la tactique à employer pendant la course, et il y en a même qui font de la gym en musique…

On traîne dans l’immense aire de départ pour faire passer les 3h30 d’attente

25000 coureurs nécessitent une " logistique " à la hauteur

On retrouve l’urinoir le plus long du monde ;-))... Et évidemment, nous nous empressons de l’essayer

10h00 : Tout le monde se dirige vers les cars qui doivent transporter nos affaires vers l’arrivée, puis nous nous séparons en 2 groupes, chacun vers son propre départ. Il y a en effet 2 départs simultanés qui empruntent des parcours différents pour se rejoindre vers le 8ème miles. Juste avant d’entrer dans la zone de départ, on se défait de notre dernière veste que l’on jette dans une grande benne. Des bénévoles récupèrent ces milliers d’habits pour les redistribuer ensuite aux plus défavorisés. C’est une tradition du marathon de New-York


Dernière photo de groupe avant le départ

Départ bleu pour les hommes, et départ rouge pour les femmes ou les hommes qui font leur premier marathon. Ca c’est pour moi. De notre côté on se retrouve à 5. Bernard, Dédé, Alain, Marc et moi. On a décidé de courir tous les 5 ensemble tant qu’on pourra… On se met du côté droit de notre ligne de départ ce qui nous permettra de voir le départ des élites ainsi que les autres coureurs de Houilles.


Avec ce plan, vous aurez une idée du tracé de la course et des quartiers traversés

10h45 : Déjà 15 minutes qu’on devrait être en train de courir et toujours rien lorsque d’un seul coup B O U M ! Ca y est, le coup de canon est donné. C’est le départ… Depuis le temps que j’attends ça. La barre qui me prenait le ventre depuis une dizaine de minutes disparaît d’un seul coup. Tout le monde lance son chrono.


C’est parti. Hé oui, je suis bien présent … cherchez bien !

10h51 : Ca se débloque un peu, et on commence à avancer… en marchant. Déjà 6 minutes au chrono. On commence à grimper le célèbre pont du VERRAZANO. A cette allure là ça peut aller. Ce sera certainement le moins dur des ponts à passer malgré ses 2700 mètres de long et ses 256 mètres de haut.


Le VERRAZANO BRIDGE pendant que nous courons au dessus, les voitures passent à l’étage inférieur du pont


Du pont on peut deviner MANHATTAN et l’arrivée dans le fond !

10h57 : C’est parti et on commence enfin à courir. Il n’aura fallu que 12 minutes, mais il est vrai que nous sommes parti complètement derrière juste sous le panneau " 4h30 ET PLUS "

11h06 : Le premier miles (1,6 km) 21 minutes pour un peu plus d’un kilomètre et demi, on ne peut pas dire que ce soit terrible, mais ce n’est que le départ et surtout, il ne faut pas partir trop vite. On rattrapera plus tard. En tous cas, la vue d’ici est superbe. Le ruban de coureurs qui s’étale devant nous sur pratiquement 7 km… c’est prenant.

Tiens, regardez qui voilà ! ! ! Péponne, bernard et les autres sont juste de l’autre côté du pont. Et là bas devant, y’a dany qui veut faire une photo… Sourions, tant qu’on peut encore !

On longe désormais FORT HAMILTON au sud de BROOKLYN. Le VERREZANO est passé. On rentre dans BROOKLYN et après quelques virages on passe le deuxième miles. Ensuite on attaque la 4ème avenue que l’on suivra pendant presque 10km.


Dès le début de la course le public est présent et actif

Lorsque le 3ème miles se présente à nous on décide de s’arrêter pour boire un peu d’eau et manger quelque chose. Si on veut arriver au bout, il va falloir qu’on se ravitaille régulièrement. On le fera donc tous les 2 miles. Pas de chance, l’eau est glacée et il n’y a rien à manger. On arrive certainement trop tard. On verra cela au prochain ravitaillement.

Quatrième miles. Alain et bernard sont partis devant. Ils se sentent bien et ont pris un peu d’avance. Nous restons à notre rythme, et si vers le trentième kilomètre on est toujours bien, alors on accélérera.

Au ravitaillement du 5ème miles toujours rien à manger. On aura peut-être plus de chance au 10ème kilomètre. Un coup d’œil au chrono : 1h0. Si on retire les 12 minutes du départ, on est dans les temps.



Des milliers de gobelets jonchent le sol après le ravitaillement

Le 6ème miles (10ème kilomètre) et toujours rien à manger. On passe le 7ème puis le 8ème miles. Là on retrouve les coureurs de l’autre départ. Désormais, il n’y a plus qu’un seul et long ruban de coureurs pour essayer d’aller au bout, tout au bout.

On embraye maintenant sur LAFAYETTE AVENUE et on en profite pour récupérer alain et bernard. Depuis le départ, l’ambiance est super. Il y a du monde partout, de la musique, des cris, du mouvement.


Ravitaillement et orchestre. Seules les tenues ne sont pas appropriées (grand soleil)

Un peu après le 9ème miles on tourne sur BEDFORD AVENUE et apparaît alors le 15ème kilomètre. Pour le moment tout va à peu près bien, si ce n’est la faim qui commence à se faire sentir.

Juste avant le 11ème miles, on quitte BROOKLYN pour entrer dans le QUEENS.

12ème miles. J’ai trop faim. Je laisse partir mes quatre équipiers devant et je m’arrête pour essayer de trouver à manger . J’ai aperçu une sorte d’épicerie. Elle est tenue par un vieux Portoricain et est presque dans le même état que lui, c’est à dire pas terrible ! Mais je ne fais pas le difficile, j’ai trop faim. Je prend une pomme et commence à sortir de quoi payer. Lorsque le patron se dirige vers moi.

You are a runner ! ! ! Don’t pay ! take it, take it and run, run…

Il refuse que je paye et veut à tout prix que je reparte en courant. C’est peut-être sa façon à lui de faire " son " marathon.

Je repars rien que pour lui faire plaisir et arrivé au 20ème kilomètre je stoppe au ravitaillement pour boire et pouvoir enfin manger cette pomme. Qui aurait pu croire qu’une pomme fut aussi bonne ?

C’est au moment de relancer la machine que je me rend compte que je n’aurais pas du m’arrêter. J’ai les jambes raides et ça va être dur, dur, dur. Je reprends ma course seul désormais jusqu’au 13ème miles et là je m’arrête à nouveau pour marcher. La pomme ne passe pas. Je l’ai pourtant bien mâchée. Je suis en train de me dire que ce n’est pas grave et que je vais recourir dans 2 ou 300mètres quand tout à coup j’entend

Allez HOUILLES ! ! ! c’est bon ! ! !

Sept ou huit de nos supporters accompagnateurs attendaient patiemment au pied du PULSAKI BRIDGE. Je leur fais signe que ça va et me remet à courir, mais c’est uniquement pour la forme car ça ne vas toujours pas en plus on attaque le pont. Jamais je ne m’étais rendu compte qu’un pont pouvait monter autant.


Le passage sur PULASKI BRIDGE

Au milieu du pont un panneau surmonté d’une pendule indique le semi-marathon. Ca fait 2h12 que je transpire et il m’en reste encore autant à faire. Pour le moment je suis toujours dans mes temps (entre 4h et 4h30) et cela malgré le retard pris au départ.

La descente se fait plus facilement, mais les jambes sont de plus en plus lourdes. Un virage serré à gauche, un autre à droite puis on remonte VERNON BOULEVARD. Le 14ème miles arrive mais les jambes sont toujours aussi lourdes et raides. Le manque d’entraînement se fait sentir et il faut que je marche un peu de temps en temps pour soulager.

Un virage à gauche, le 15ème miles et surtout, au bout du QUEENS BOULEVARD se profile le QUEENSBORO BRIDGE qui relie le QUEENS à MANHATTAN. Seulement, même si cela signifie qu’on se rapproche de l’arrivée, il reste encore un peu plus de 17 kilomètres à couvrir tout en sachant que les jambes suivent de moins en moins et qu’il y en a encore au moins pour 2h30 avant de franchir la ligne d’arrivée.


Puis le QUEENSBORO BRIDGE qui relie le QUEENS à MANHATTAN

Ce pont me semble encore plus dur que les autres. Je le monte presque entièrement en marchant. Tant pis pour le temps, le seul but c’est de finir, aller jusqu’au bout et surtout, surtout ne pas abandonner…

Après ce pont le 25ème kilomètre sera passé. Allez ! encore 100mètres, 50, 20, 5, 2, ça y est, j’attaque enfin la descente vers MANHATTAN. Au pied du pont on fait un ¾ de tour vers la gauche, on repasse sous le pont et on attaque la 1ère avenue


Le VERRAZANO BRIDGE pendant que nous courons au dessus, les voitures passent à l’étage inférieur du pont


Papy Michel (à droite) sur FIRST AVENUE

Six kilomètres et demi de ligne droite tout en faux plat montant. Je marche environ la moitié du temps ce qui me permet de discuter un peu avec les nombreux coureurs français qui eux aussi ont fait plus de 8000km pour venir souffrir ici.

16ème, 17ème, 18ème, 19ème miles. Je souffre trop, mais pas question de s’arrêter. Depuis le QUEENSBORO BRIDGE je suis avec un français de Lyon qui est dans la même forme que moi (on ne rigole pas dans les rangs).

On se rapproche de WILLIS AVENUE BRIDGE qui doit nous faire entrer dans le BRONX. On le monte péniblement lorsque tout d’un coup apparaît le 20ème miles et avec lui un point de secours de la croix-rouge. Depuis un petit moment je l’attends celui là. Un bon massage ne me fera pas de mal.

On entre dans la tente, je m’allonge et me laisse aller pendant que le médecin me masse.

Alors pas encore fini ? Bon excuse moi, mais je préfère repartir pendant que c’est encore chaud. Ca fait drôlement du bien ce massage. A plus tard peut-être !



Il m’a tiré de la somnolence dans laquelle je m’étais laissé allé. Le temps que je réalise il a déjà repris sa route vers CENTRAL PARK. Dès que le médecin en aura fini, j’en ferai autant.

C’est reparti. Les jambes ont gagné un peu en souplesse mais la forme n’est plus vraiment là. Enfin, 10 km pour finir ce n’est tout de même pas le bout du monde. Un peu en courant, un peu en marchant, il faudra que ça tienne.

Je passe MADISON AVENUE BRIDGE et commence la descente vers MANHATTAN. Dans un peu plus de deux kilomètres ce sera CENTRAL PARK et ensuite l’arrivée.

CINQUIEME AVENUE. Je dépasse la 125ème rue, le 35ème kilomètre, le 22ème miles, un faux plat… je marche, puis à la vue du parc, les forces reviennent. Entrée dans CENTRAL PARK en côte évidemment puis les derniers miles à couvrir.

23ème miles, une côte plus un faux plat. 24ème miles, encore une côte, encore un faux plat. Le 40ème kilomètre, le 25ème miles, une descente et je sors de CENTRAL PARK.


L’entrée dans CENTRAL PARK

Virage droite, CENTRAL PARK SOUTH, je longe le sud du parc puis après un dernier virage à droite je re-rentre dans le parc. Dernières distances, Encore une côte, mais étrangement, celle-ci passe bien.


La ligne d’arrivée

Le 26ème miles et enfin, l’Arrivée !

Un chrono qui s’arrête sur 5h02, une médaille, des encouragements, une couverture de survie dans laquelle on m’enveloppe, encore des encouragements, la fatigue qui monte d’un seul coup et ensuite, seulement ensuite la joie… Quelques larmes et la joie de l’avoir fait , jusqu’au bout.


Une couverture de survie est passée sur le dos de chaque concurrent

Ca y est, je l'ai fait... !!!



Les résultats " unofficial "


Les résultats par ordre d’arrivée

Après tous ces efforts, on mérite bien un peu de réconfort.

Cela commencera par un bon repas au "windows of the world" restaurant situé au 107ème étage de la tour n°1 du World Trade Center

Le lendemain, direction les bureaux new-yorkais de l'IFP, un de nos sponsors pour une photo de groupe


Les SOH Super Star !




New-York... Vues divers



Les tags dans le métro



La vapeur du chauffage urbain sort dans les rues



Le Bronx



Cirage et musique !

11 commentaires

Commentaire de CROCS-MAN posté le 03-02-2012 à 08:12:39

Génial ce récit d'un autre temps, les photos d'époque sont superbes, j'adore. Merci

Commentaire de taz28 posté le 03-02-2012 à 08:35:13

Superbe ce récit Michel, cela paraît si loin déjà, avec les tours du world trade center encore debout, les couleurs un peu jaunies des photos...Un Electron aux allures de gamin, mais que l'on reconnaît bien quand même !!
Je rêve de faire ce marathon un jour (en 6 h peut-être, histoire de profiter de l'ambiance, du public etc), merci pour ce partage ...

Commentaire de brague spirit posté le 03-02-2012 à 09:03:35

A travers,ce récit,du siècle passé,je retrouve le meme chemin.Réalisé,en 90,pour mes 30ans,et pour une 1ere,sur la distance.C'est sur que c'est une ville et un marathon qui ne laisse pas indifférent.Sans doute,le plus mémorable.Merçi,de raviver de bons moments.
Tu remets cela,pour le 1/2 siècle?

Commentaire de lapinouack posté le 03-02-2012 à 12:26:17

vraiment superbe ce recit

Commentaire de Jay posté le 03-02-2012 à 14:14:50

Extraaa!!! ce p'tit Back to the Past , j'ai cru que j'allais entendre les Village People à la fin :-)

Commentaire de Land Kikour posté le 04-02-2012 à 11:41:29

Un retour vers le futur a la sauce Ptimichel, superbes photos qui retranscrivent si bien l'ambiance d'une époque que les moins de 20 ans....
Merci, j'ai adoré.

Commentaire de Ironmickey posté le 04-02-2012 à 13:06:33

Bravo. 1987... 2004... mêmes sensations. Génial toutes les photos. Merci.

Commentaire de La Tortue posté le 04-02-2012 à 13:41:46

ça c'est du collector ! je l'avais déjà vu qq part ce CR, mais tu as bien fait de le ressortir pour les p'tits jeunes ;-))

Commentaire de gilou01 posté le 05-02-2012 à 12:08:00

j adore bravo pour ton recit

Commentaire de sebmelalix posté le 05-02-2012 à 14:26:07

Superbe rétro!!!!!
Bravo et merci pour ce récit.

Commentaire de akunamatata posté le 21-06-2012 à 09:07:12

excellent Michel
et la photo de toi à 25 ans collector !

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