Récit de la course : Roanne - Thiers 2011, par Fredy

L'auteur : Fredy

La course : Roanne - Thiers

Date : 3/12/2011

Lieu : Thiers (Puy-de-Dôme)

Affichage : 2030 vues

Distance : 57km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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Roanne Thiers - 4 décembre 2011

 

Malgré un emploi du temps particulièrement chargé cette année, je n’ai pas pu résister à aller me balader au clair de lune à l’occasion de la 86ème édition de la doyenne des randonnées. La cuvée Roanne Thiers 2011 ne s’annonçait pourtant pas sous les meilleurs hospices. Malgré un plan d’entrainement savamment concocté, le sort s’est acharné sur notre petit groupe d’engagé. Une entorse puis une gastroentérite fulgurante a eu raison de deux éléments. Seuls les plus forts et les plus vaillants ont survécu à ce terrible fléau.

 

 

Profil Roanne Thiers

 


C’est ainsi que ce samedi 4 décembre, nous nous sommes retrouvé chez Fred, coureur convalescent, pour participer à une pasta party qui restera dans les anales de la course à pieds. Après  quelques cacahuètes et autres chips, nous avons rapidement attaqué l’entrée de crudités.

 

 

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Nous avons ensuite enchaîné sur un plat gargantuesque de pâtes à la crème garnies de ses champignons et de sa volaille, le tout arrosé de deux bouteilles de Graves. Pour terminer ce modeste repas, un festival de dessert composé de tartes, clafoutis, bugnes et autres douceurs avait été préparé par la maitresse de maison. Après le café, une irrésistible envie de m’allonger sur le sofa m’envahit.

21h00 sonnèrent quand il fallut se décider à lever le camp pour Thiers, où nous attendaient les navettes en partance pour Roanne. Arrivés à Thiers, nous prenons nos carnets de pointage distribués par l’organisation et filons en direction du parking des bus. Le voyage sera l’occasion de faire un petit somme digestif.

 

 

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Arrivé à Roanne le réveil fut difficile. Il fallait sortir de la tiède torpeur du bus pour affronter  le froid et l’humidité de la nuit. Le temps était doux et un fin crachin commençait à tomber. Une petite photo de groupe et Philippe et moi  laissons les marcheurs pour nous placer à l’avant du départ.

 

 

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Minuit, le départ est donné aux 1200 participants noctambules. Nous partons avec un petit groupe de coureurs, laissant derrrière nous les lumières de la ville.

 

 

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Seuls quelques supporters nous encouragent à notre passage.

 

 

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La première partie du parcours est relativement roulante et permet de prendre un bon train. Le premier ravitaillement permet de souffler un peu avant d’entamer la montée vers le Col de Trève.

 

 

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Des crampes d’estomac  m’obligent à ralentir pour finalement marcher dans toute l’ascension. Philippe m’attend et malgré ses encouragements je ne parviens à reprendre la course qu’à un rythme de sénateur.

Tant bien que mal, nous arrivons au ravitaillement de Saint Just en Chevalet.

 

 

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Je prends un grand verre d’eau gazeuse pour tenter d’atténuer les maux d’estomac. La forme commence à revenir et sans perdre de temps nous reprenons la route.A la sortie de Saint Just nous attend la montée vers le Col de Saint Thomas, point culminant de la course.

 

 

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Nous avançons régulièrement et, de loin en loin, apercevons le grand feu allumé par les bénévoles au sommet du col. Les dernières boucles sont particulièrement ardues et c’est les cuisses en feu que nous parvenons au sommet.

 

 

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Nous ne restons pas longtemps au sommet et repartons avant de trop nous refroidir.

 

 

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Il est plus de quatre heures du matin et la douce bruine du départ s’est transformée en une trombe d’eau.

La pluie tombe dru et la visibilité est quasi nulle. Les frontales parviennent à peine à éclairer le bord de la route et c’est à l’aveuglette que nous dévalons la descente vers Chabreloche.

 

 

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A l’entrée de Chabreloche, la pluie se calme. Nous en profitons pour nous arrêter au ravitaillement qui propose de la soupe aux choux. Après un tel déluge, cette soupe est très appréciable.

 

 

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Il reste 17 km pour arriver à Thiers. Le ciel s’est dégagé et le soleil commence à se lever. La descente sur la ville des couteliers permet de courir facilement. J’en profite pour prendre quelques photos du panorama.

 

 

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Nous franchissons la ligne d’arrivée près de huit heures après avoir pris le départ de Roanne, fourbus mais heureux d’avoir bouclé cette fabuleuse course nocturne. Un grand merci aux nombreux bénévoles qui nous ont encouragé tout au long de cette nuit.

 

5 commentaires

Commentaire de Jean-Phi posté le 10-01-2012 à 10:27:49

Bravo pour avoir affronté ces intempéries un 04/12 ! Surtout après un repas gargantuesque !
Je ne savais pas que l'on pouvait courir sur Roanne Thiers... Du coup, ça donne envie de la faire.
Merci pour ton CR !

Commentaire de domi81 posté le 10-01-2012 à 12:48:12

c'est incroyable tout ce que tu bouffes !!
je note cette course dans mon agenda pour y venir.
félicitations pour ta course et le CR. ;)

Commentaire de lalan posté le 10-01-2012 à 14:33:10

Quelle course familiale!La soupe au choux,la fiche de pointage;merci a toi de me faire revenir des souvenirs d'il y a 18 ans.

Commentaire de robin posté le 10-01-2012 à 15:20:33

Merci pour ce C.R. qui me fait découvrir une course fort sympathique ! C'est vrai que courir de nuit c'est génial !

Commentaire de franck de Brignais posté le 17-01-2012 à 22:00:55

Merci pour ce sympathique compte rendu et les photos ! Je crois que tu as fini de me convaincre. La Roanne Thiers aura certainement ma préférence sur la Saintélyon pour 2012.

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