Alors que le marathon Cap Malo - Rennes de juin dernier avait été un échec "cuisant" et je pèse mon mot vu la chaleur, le marathon de Berlin me laisse une très bonne impression.

Préparation : j'ai musclé un peu mon plan d'entrainement en suivant celui proposé par Bruno Heubi, avec une avant-dernière semaine un peu perturbée (difficile de courir à 40° dès 6h du matin et 90% d'humidité dans le Golfe). Le plan était exigeant et m'indiquait que j'aurais du mal à tenir mon objectif de 3h.

Bilan de la préparation : 300km avalés en 22 sorties à 11.2km/h de moyenne en 7 semaines (après vacances randos).

 

Sensations pendant la course : excellentes, beaucoup de monde, amis et famille sur le bord de la route, une météo merveilleuse (soleil sans canicule).

Mais : après un premier semi en moins d'1h31 (la montre indique des moyennes de 4:16/km et 163bpm), alors que mon corps allait bien (un peu d'échauffement tout de même dans mes chaussures minimalistes, Saucony Hattori pour les connaisseurs) et que mon coeur ne montait pas trop dans les tours pour une vitesse rarement éprouvée sur du aussi long, mon cerveau (et ma volonté) n'a pas jugé utile de se faire violence pour faire moins de 3h02. Ainsi, à partir du km25, je me suis permis de lâché quelques secondes au km, puis quelques dizaines de secondes, sans que le corps ou le coeur ne demandent ce confort. Qu'il est aussi agréable de dérouler tranquillement, de profiter de ce soleil, d'essayer de faire communier le public, de faire sourir les bénévoles aux ravitaillements.

1h37 pour cette seconde partie (montre: moyennes de 4:32/km et 165bpm). Pour mémoire, au marathon du Mont Saint-Michel, mon allure moyenne global était de 4:33/km et 170bpm : l'entrainement paie !

Pour au final un temps de 3h 8min 15sec.

 

La course sur Garmin Connect.