Récit de la course : 24 heures des Yvelines 2011, par jpoggio

L'auteur : jpoggio

La course : 24 heures des Yvelines

Date : 21/5/2011

Lieu : Feucherolles (Yvelines)

Affichage : 1910 vues

Distance : 0km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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I’m CEO, Bitch.

Je ne sais pas vous, amis Kikoureurs, mais chaque participation s’accompagne d’un gimmick quelconque, chanson, réplique, ou idée fixe quelconque sur lequel le cerveau ce fixe. J’associe CCC au « Planté de bâton » de Mr Duss, L’Ice Trail de janvier dernier à Howl de Ginsberg (« I saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving, hysterical… »).

Les 24 heures de Yvelines, sises à Feucherolles ce week-end du 21-22 mai, c’était le libellé des cartes de visite de Marc Zuckerberg, le Pdg de Facebook.  La question subsidiaire est « est-ce que l’ultra rend taré » ou est-ce qu’il faut être dérangé à la base ?

Bon, quoi qu’il en soit, je n’étais pas le CEO de la course, hier. Allez, je livre en vrac les alibis, un déplacement au nord-ouest des USA (9h de décalage horaire) dans la semaine, un soleil tapant dur, un circuit avec quelques pièges dans lequel je suis tombé avec obstination, grisé par un état de forme assez surprenant compte-tenu des circonstances. Et au fil de la course, tout commence à lâcher : les quadris d’abord, les ischios ensuite…passé les huit heures, je décide d’abandonner le cyrano et de finir entièrement en marchant, mais c’est trop tard, les carottes sont cuites et la suite ne sera qu’un triste naufrage face auquel je m’efforce de faire bonne figure, au moins jusqu’aux 12 heures, malgré les odeurs de grillades et les échos de piscines. A 12h et quelques, j’entreprends un tour supplémentaire pour être sur de laisser une marque au-delà des 2*42.195 km (à chacun ses comptes ronds) et là, c’est vraiment cuit. Je garde encore ma puce quelques minutes, mais ce ne serait vraiment pas raisonnable : TOE est dans deux mois et je ne veux pas prendre de risque idiot.

J’étais venu pour faire du temps et apprendre sur 24h, la leçon a été rude mais très utile, car pleins de points positifs sont à souligner : pas la moindre ampoule ni irritation, pas de soucis d’alimentation ni logistique et même un fonctionnement optimal du suivi Live via Twitter. Et l’envie de revenir sur 24h, parce que la course horaire est définitivement un paradis de convivialité, même pour un ours comme moi. On a toujours un bout de chemin à faire avec quelqu’un, des anecdotes à écouter ou a raconter, des vannes à faire, un Bagnard pour assurer l’ambiance…

Je reviendrai donc en mode warrior l’an prochain, peut être comme objectif majeur. Et en attendant, le TOE, c’est dans deux mois…

Banzaï!  

3 commentaires

Commentaire de redpanda posté le 24-05-2011 à 08:02:00

est-ce que l’ultra rend taré » ou est-ce qu’il faut être dérangé à la base ? je dirai les 2 mon cap'tain. a l'année prochaine

Commentaire de Pat'jambes posté le 24-05-2011 à 21:23:00

2 marathons suffisaient pour ce jour là visiblement...
Bonne prépa' pour la TOE
BANZAÏ!

Commentaire de Wilou posté le 26-05-2011 à 22:20:00

Ami jpoggio, on y était et c'est déjà un exploi. Tout comme toi j'ai bien apprécié le soutien moral du bagnard surtout pendant le 6 dernières heures pendant que d'autres faisaient la nouba! Rendez-vous l'an prochain pour remettre le couvert. Wilou

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