Récit de la course : 6 heures de Gravigny 2011, par laurent-trail

L'auteur : laurent-trail

La course : 6 heures de Gravigny

Date : 9/4/2011

Lieu : Gravigny (Eure)

Affichage : 838 vues

Distance : 0km

Matos : Chaussures de route, tenue classique et avec cette chaleur ceinture porte bidon

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Gravigny : à toutes jambes ? !

Un 6 heures de plus, sauf que celui ci ne restera pas dans mes meilleurs souvenirs.

L'organisation n'est pas à mettre en cause mais, dirons nous, c'est "la faute à pas de chance".

Commençons par le début.

En arrivant sur place, petite hésitation pour trouver le lieu précis du départ. On en profite pour faire le tour du pâté de maison et repérer une partie du circuit malgré nous. Enfin voila le parking que l'on trouve et juste à coté des installations de départ et du futur ravito. Il y a même un petit coin sympathique ou nous pouvons attendre tranquillement et savourer notre repas d'avant course, dommage on a pas pue s'offrir un café avant de partir.

Pas de problème au niveau de la récupération des dossards. A Gravigny il est tout à fait juste de dire "des dossards". En effet il faut en avoir un devant et l'autre derrière car, charme de l'épreuve, c'est un pointage à l'ancienne. La ligne d'arrivée est bordée d'une série de tables ou siègent nos pointeurs, chacun d'entre eux étant responsable de 4 ou 5 coureurs. A chaque tours ils vont cocher consciencieusement notre passage et au final notre temps total (si ils nous loupe de face, ils retrouvent le N° de dossard derrière). Tout passage de ligne effectue avant les 6h doit se solder par un tour complet (au total je courrerai environ 6h20). Finalement cette formule sans puce est bien conviviale et il s'instaure entre le pointeur et nous une forme de complicité agréable et respectueuse. Après avoir saluer le notre, il ni y a plus qu'a attendre le départ et les dernières consignes.

Le parcours est peut être mois urbain que supposé mais il laisse quelques surprises :

Peu après le stand officiel et le ravito, et ce jusqu'au premier signaleur, passage le long de la rue principale : l'ancienne N12. C'est très bien sécurisé et respecté par les véhicules présents, cela ne pose pas de problème.

Un long passage dans une rue pavilonnée puis entre de petits immeubles et un enclos herbeux, pour arriver au second signaleur. Des petits immeubles nous parviendront des notes de musiques (accordéon, classique... ) au travers des fenêtres ouvertes de nos quelques spectateurs. Ce qu'il faut pour réveiller les sens, et sans que cela soit gênant si l'on veut en faire abstraction. 

On arrive à la partie la plus champêtre, entre deux herbages avec en son milieu un point de mouillage mis à disposition par le propriétaire des herbages. Point de mouillage incontournable en cette journée de grosse chaleur. 

Arrivée au second signaleur, virage à droite et l'on retrouve la civilisation ce qui en somme n'est pas désagréable puisque c'est la seule partie à l'ombre du parcours (et qui doit être bien froide quand le soleil n'est pas de la partie).

Un nouveau virage à droite, un nouveau signaleur et nous voilà dans la civilisation industrielle, entre deux petite usines ou fabriques (et c'est bien qu'elles survivent si prés du centre ville). L'allée est relativement large et bordée de quelques poubelles prêtes pour aller au recyclage donc aucun problème de circulation. Ce passage est suivi d'un petit espace de verdure ou se sont installés des ravitos perso. Cela   permet à certains de faire des aller et retour avec leurs coureurs sans être vue des tables de contrôle : les coquins !

Et nous voilà à nouveau sur la ligne, un petit coucou à notre pointeur et c'est reparti pour un tour.

Jusqu'au second signaleur le parcours et en faut plat montant, à compter du troisième cela a tendance à redescendre.

Tout ce petit monde vie au rythme des tours et des propos du commentateur de la course. Animateur qui a fait un travail de recherche considérable car il dispose des principaux résultats d'ultra des un et des autres et nous encourage en fonction de cela. De plus son commentaire et ses quelques pointes d'humour sont de bon alois, ce n'est pas du remplissage verbal (Houff !).

En passant au ravito, il faut en profiter. Il y a un peu de tout, tout le temps, pas de manière pléthorique mais il y a ce qu'il faut, même un gobelet de bière pendant la dernière heure. La seule chose qui aurait pue manquer c'est une boisson chaude, cela peut être très bon aussi par temps chaud.

Avec Ch nous faisons course séparée. Des le second tour j'ai change ma façon de faire et me suis équipé de mon porte bidon : la chaleur, qui n'est pas de saison, impose de s'hydrater régulièrement.  Parti à un rythme soutenu mais très raisonnable j'avance à ma convenance sur les quatre premières heures. A partir de la blocage. Mon syndrome de Guillain-Baret me rattrape et j'ai beaucoup de mal à gérer ma foulée, à poser le pied comme je le souhaite. Marcher c'est déjà pas mal et je suis déçu de n'avoir fait que 57km (5eme V2). D'autant plus déçu que le lendemain : TVB* ! Nous avons RdV avec les copains de l'association pour les accompagner à VTT lors de la sortie d'entraînement dominicale. De retour le compteur marque 25km, sans difficulté majeure. Même en tenant compte de l'effort de la veille j'ai retrouvé mes jambes, à défaut de courir elle tournent bien. A Gravigny, cela ira mieux une autre fois !

Cela dit Ch a fait sa course posément (très posément au départ) et se classe 3eme V2. Finalement c'est une journée qui se termine bien, d'autant que le repas de fin de course que nous avons retenu est très correct, dans une ambiance calme et servi agréablement par des bénévoles de l'association.

Certainement que nous reviendrons un jour.

 

* Tout va bien !

1 commentaire

Commentaire de Pat'jambes posté le 19-04-2011 à 20:39:00

Au final un 6h que tu conseil, mais ton SGB t'as gâché la fête...
Allez, ça sera TVB la prochaine fois :^)
Merci pour le CR

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