Récit de la course : La Peyradoise - 11 km 2010, par patcastelnau

L'auteur : patcastelnau

La course : La Peyradoise - 11 km

Date : 13/6/2010

Lieu : La Peyrade (Hérault)

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Distance : 11km

Objectif : Pas d'objectif

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Chaud, chaud, chaud le Muscat !

Quelques années déjà que je n'étais pas revenu à La Peyrade ! C'était à l'époque de l'ancien Ekiden organisé par le club Tri Frontignan et où nous participions avec Jogging Castelnau et tous les coureurs mal et non voyants du club... Mais là l'occasion et surtout le beau temps qui s'annonçait était trop beaux pour ne pas tenter l'aventure ! A l'organisation, le CCAL (Comité de Coordination des Associations de La Peyrade) et Hérault Sport.

Nous étions là avec mon coéquipier Nicolas dès 8h45. On nous offrit un bon petit café croissant et après les dossards, nous décidions de nous échauffer légèrement. L'ambiance de marché et petite place de village était bien sympatique. Nous discutâmes un peu avec le vigneron du domaine Stony pour prévoir nos achats d'après-course, puis nous bûmes 2, 3 verres d'eau car nous sentions bien qu'il allait y avoir un bon cagnard tout au long des 11 km au milieu des vignes et des étangs. Le départ était donné à 9h45 : les 10 premiers mètres avec un saut de trottoir dès la banderole passée étaient très casse-gueule pour nous au milieu du peloton de 100 coureurs. Je guidai Nicolas au pas car je ne voyais pas comment faire autrement.

Puis nous partîmes vers les lotissements, avant d'attaquer les vignes : j'avais peur que nous traversions des chemins très caillouteux comme dans les Grès de Montpellier. Mais non, cela se passa très bien, hormis le fait que nous avions du mal à gérer les quelques faux-plats montants qui agrémentaient les 4 premiers km : chaleur et manque d'entraînement commençaient déjà à entamer nos organismes. Nous prîmes donc tout notre temps au moment du 1er ravitaillement du 4.8, qui nous ramenait sur les chemins de l'ancien Ekiden. Boire et s'asperger poignets, nuques et chevilles nous fit alors grand bien avant de repartir sur le bitume pendant un petit km.

 Nous traversions alors la grand-route, traversions une espèce de décharge, pour filer ensuite vers les étangs. Ce fut alors un moment d'intense chaleur car nous étions alors sur un sentier au milieu d'un paysage aux hautes herbes et la température (extérieure et corporelle) monta d'un cran. Puis, ce fut le deuxième ravitaillement salutaire avant d'arriver au chemin de halage, 2.5 km le long du canal.

Après une bonne pause qui nous fit perdre quelques places, il fallait repartir. A cet endroit là, le chemin se fit monotrace et je ne savais pas comment guider mon coéquipier non-voyant. Je courais donc le plus serré possible à gauche, avec le bord boueux du canal comme un petit précipice. Heureusement, cela ne dura que 300 m et ensuite, il y avait à nouveau une double trace. Le seul souci est que le milieu du chemin était envahi de végétation et donc j'étais obligé de tendre le bras à 1m pour que Nicolas puisse courir dans son sillon et moi dans le mien. Et puis vers le dernier kilomètre, tout se décanta : nous avions perdu facilement deux minutes dans l'épisode, mais gardions un peu d'avance sur notre temps prévu. J'étais à bout de forces, alors que Nicolas retrouvait de la vigueur pour attaquer le dernier faux plat montant de 500 m qui menait à l'arrivée. Je passai épuisé la ligne, Nicolas se demandant ce qui m'arrivait : un bon coup de chaud, je pense. Nous descendîmes ensuite à deux une bouteille entière d'eau... avant d'aller s'occuper de l'achat de notre carton de Muscat. Dans la course à pieds, il faut savoir souffrir... et aussi se faire plaisir.

A l'an que ben pour une course qui mérite bien mieux que la petite affluence de dimanche !

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