perso, c'est peut-être pire qu'avant. Les gens que je rencontre n'ose plus me parler, malgré le masque et le 5 mètres de distance, sinon on se prend une prune.
Je suis en zone ultra verte. Depuis toujours.
Il y a quinze jours, le masque n'était pas nécessaire.
Maintenant, c'est une obligation.
ETAT SCHIZOPHRENE. Disons le.
Les plages, le GR34 étaient interdits, maintenant plus.
ETAT SCHIZOPRENE qui nous prend tous pour des cons.
Je me sens super isolée et ségréguée comme jamais vu auparavant. Ca fait très mal. Encore plus dur que tout ce qu'on a vécu et qui nous est encore imposé à nous les solos. Je vais devoir m'y faire. Moi, la non contagieuse, la non contamineuse, la super en bonne santé que tout le monde m'évite et auquel nul ne veut plus parler. Ca fait super grave mal.
Une vraie douleur. Une plaie que certains ont ré-ouvert.
Notre ETAT disons le tout net et les Macronconvaincus.
Désormais, on ne me co-voiturera plus pour faire des randonnées.
Car je pourrais être contagieuse et même si au vu de ce que je suis capable de faire et au vu de mes senteurs, je sais ne pas l'être. Mais qui convaincre et comment le faire ?
Désormais, la solitude, est la seule chose qui m'est promise, à moi, la personne en pleine santé.
Je n'aurais quasi plus de contact avec autrui, moi la solo au cours des prochains mois.
C'est cela que l'on me promet et que je vois bien se mettre en place.
J'en pleure. Les contacts humains me manquent tellement.
Ca me chagrine tant. J'ai juste inadmissible. C'est ainsi et c'est ce qui me fait pleurer. Tous les co-voiturages sont désormais interdits dans notre club de rando. Il faut se rendre sur les lieux en voiture solo et moi qui n'en possède pas, de voiture, je me sens exclue de tout. Ca ne me sera pas possible de m'y rendre sur les lieux avec les transports en commun réduit.
Un genre de triple punition. La bonne santé. La punitiion d'en être. D'en être consciente et le problème des transports à gérer. Une triple punition. Sans gestion aucune.
Une nouvelle épreuve à affrontrer après le confinement et le COVID 19 : l'exclusion. L'exclusion pour nous qui ne possédons pas les moyens de nous déplacer. C'es asssez dur à encaisser. On fera avec mais c'est dur à (re) découvrir. C'est toujours ainsi. On encaisse, nous les pauvres comme m'a qualifié @Lelutin (avec raison). Car oui je ne suis pas très riche. Malgré mon bac +5 quelque part, j'ai du rater ma vie. Peut-être à cause de ma maladie ? Mon QI est cependant très élevé. Comme chez beaucoup de malade du cerveau.
Cette exclusion me fait maintenant pleurer car jamais je ne m'étais aussi ressentie comme une exclue. C'est moche, car je ne mérite pas de l'être. Surtout quand je vois tout le monde et la vie revivre et se réunir autour de moi et c'est bien. Sauf que j'en suis exclue. J'invite le @Julio machin chose à se pencher sur son ultra-égoisme et à son approbation totale face à une possibilié de notre traçage numérique. Sans doute un @Julio de premier de cordée pour approuver tout ce qui se passe et de qui c'est passé et qui va se passer futurement.
Je ne suis vraiment pas d'accord avec ce @Julio là qui n'a vraiment pas vécu grand chose dans sa vie. Quel âge a-t-il notre @Julio ? Bien sûr que l'on doit se méfier du traçage numérique. Put'un @Julio t'es qui pour approuvrer cela ? Un homme ou un robot ?
La vie, notre vie à tous, elle n'est pas numérique. On doit juste y prendre grand soin et la préserver.
Nombre de tes messages m'ont exaspéré tellement tu semblais être un robot, un être sans ressenti genre comme beaucoup de Macronconvaincu le sont. Ca m'a déplu. La vie est ailleurs. La vie est ici en ces quelques photos. La vie c'est juste la Nature et les Hommes qui y vivont. La vie est trop belle et le numérique n'a strictement rien a y voir dedans, à part son exploitation numérique.
La vie est trop belle et pourtant j'en suis plus proche de son aube que vous tous mais elle me ravit toujours autant ... Comme hier, sur le GR 34 désormais autorisé.
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images d'hier sans doute les images qui vont être mon quotidien. Ne rien partager avec les Hommes ni les rencontrer. Les repousser même. C'est la plus dure des punitions qui me fut jamais imposées de ma vie. Ne jamais vous rencontrer. Toujours vous fuir. La plus dure des punitions ... Je le dis. Mais heureuesement hier, heureusement, les orties qui ont poussé m'ont chatouillé les mollets et me dire que j'étais bien vivante et que j'approuvais les chatouillements
...
).
