[hand] toujours aussi phénoménal !!!

Discussions sur des sujets moins sérieux en rapport avec les sports d'endurance.
Le hors-sujet y est toléré, mais dans une certaine limite : le sujet doit commencer par [HS], le HS doit rester minoritaire, et les sujets polémiques, agressifs ou contenant des attaques nominatives, ne sont pas tolérés (et seront supprimés par les modérateurs).

Messagepar philkikou » sa fiche K
» 27 Jan 2017, 07:58

La France tient sa finale !

Quelle maîtrise ! L’équipe de France, soutenue ce soir par les 15 609 spectateurs de l’AccorHotels Aréna, a validé son billet pour la finale du Mondial 2017, en disposant de la Slovénie par 31 à 25 (15-12). Les Bleus n’ont pas tremblé et seront bien au rendez-vous dimanche pour conquérir une 6e couronne mondiale face à la Norvège ou à la Slovénie. Une finale à suivre en direct à partir de 17h30 sur beIN SPORTS 1 et sur TF1.

L'AVANT MATCH : Victorieuse du Brésil en ouverture du Championnat du monde, l'équipe de France retrouve ce soir son arène fétiche, l'Accorhotels Aréna, pour une demi-finale mondiale face à la Slovénie. À la sortie du quart de finale remporté mardi à Lille, les joueurs et le staff ont asséné : "nous sommes très heureux d'être qualifiés mais pour l'instant nous n'avons rien gagné". Et si en effet le plus difficile restait à faire ? L'Allemagne était attendue ce soir et l'Espagne devait s'expliquer avec le Danemark dans l'autre demi-finale. Rien de cela, les favoris se sont évaporés en huitièmes ou en quarts et seule la France a finalement tenu son rang, non sans trembler face à l'Islande puis la Suède. Fortes de ses victoires, son statut de favori s'est renforcée au moment d'affronter une Slovénie qui évoluera sans aucune pression et qui ne se privera pas de déjouer les pronostics. Le soutien du public sera encore très précieux pour les joueurs du duo Dinart-Gille qui jusqu'à présent gère de mains d'Experts cette première compétition majeure. Les deux hommes ont leurs repères : ils ont été sacrés champions du monde ici-même en 2001, non sans avoir soufferts le martyre en demi-finale face à une surprenante équipe égyptienne (24-21).

LE COMPTE-RENDU : Vincent Gérard, Valentin Porte, Adrien Dipanda, Ludovic Fabregas, Daniel Narcisse (+ Cédric Sorhaindo), Nikola Karabatic et Michaël Guigou débutent cette demi-finale.

Les Slovènes étouffés
Il est le premier buteur des demi-finales du Mondial 2017 : Ludovic Fabregas ouvre la marque après une passe splendide de Michaël Guigou. Jure Dolenec trouve la faille dans la défense tricolore (1-1, 3e). L'enclenchement est parfaitement exécuté : Valentin Porte bat Matevz Skok. Passage en force slovène et les Bleus repartent aussitôt à l'offensive : Adrien Dipanda marque à 6m. La première tentative de Nikola Karabatic est stoppée par Matevz Skok mais Ludovic Fabregas récupère la balle pour inscrire le 4e but. Le jeune homme (20 ans) est presque aussitôt exclu pour 2 minutes. Ce sera une double infériorité numérique côté tricolore puisqu'une faute d'Adrien Dipanda est aussi sanctionnée d'une exclusion. Jure Dolenec ramène son équipe à 2-4 (9). Luc Abalo a effectué son entrée. Ils sont incroyables : réduits à quatre, les Bleus trouvent le moyen de marquer par Valentin Porte (5-2). Puis Marguc Gasper voit son tir stoppé par Vincent Gérard ! Enfin, Daniel Narcisse s'envole sur le côté gauche pour positionner son équipe à +4 (6-2, 11e). Cette fois Marguc Gasper marque en conclusion d'une contre-attaque. La Slovénie vient de signer un 3-0 avec le 1e but de Darko Cingesar. Matevz signe un 3e arrêt (sur un tir de Nikola Karabatic) et de l'autre côté Vincent Gérard stoppe un tir de Borut Mackovsek. Timothey N'Guessan signe son entrée pour redonner un peu d'air à son équipe (7-5, 16e).

La course en tête
Matej Gaber trompe le portier français. Du coup la Slovénie est revenue à -1 et le match est évidemment heurté. Timothey N'Guessan manque un 2e tir d'affilée et ses coéquipiers ont l'occasion d'égaliser. Kentin Mahé est entré sur le flanc gauche. La perte de balle slovène est parfaitement exploitée par Valentin Porte. L'ailier droit de l'équipe de France est encore à la conclusion d'une contre-attaque : à nouveau +3 pour les Bleus (9-6, 20e). Le coach slovène, le grand Veselin Vujovic, pose le premier temps-mort de la partie. Le premier jet de 7m de la partie est transformé par Jure Dolenec face à Thierry Omeyer entré pour l'occasion. Le capitaine Vid Kavticnic réplique à Cédric Sorhaindo : 10-8 pour les Bleus après 23 minutes. Balle perdue des Slovènes et quelle prise de balle de Luc Abalo : sa main est une ventouse ! Le Parisien inscrit son premier but dans cette demi-finale. Il est bientôt imité par Kentin Mahé (12-8, 25e). Le 2e but marqué dans la foulée par par Kentin Mahé donne un avantage de +5 aux Bleus (13-8, 25e). Margus Gasper marque pour la 3e fois mais l'exclusion de Blaz Janc pour 2 minutes devrait permettre aux Français de maîtriser la fin de cette 1e mi-temps. Les Slovènes jouent sans gardien et sont punis par les buts quasiment consécutifs de Kentin Mahé et de Timothey N'Guessan (15-10, 29e). Matej Gaber, à 6m, puis Jure Dolenec sur jet de 7m, ramènent leur équipe à -3, juste avant de rejoindre les vestiaires (15-12, 30e).

Les Bleus font l'écart
Le coup d'envoi du 2e acte est donné par les Slovènes qui marquent sur leur première offensive avec un but de Jan Grebenc. Valentin Porte inscrit son 5e but de la partie et son coéquipier à Montpellier Vid Kavticnik se distingue de l'autre côté : (16-14). Son premier tir file nettement au-dessus mais Nedim Remili rectifie aussitôt en plantant 2 buts d'affilée : 18-14 pour l'équipe de France. Nikola Karabatic réplique à Marko Bezjak : les Bleus reprennent leurs aises : 19-15 après 36 minutes. Le jet de 7m de Mika Guigou est stoppé par Matevz Skok. Marko Bezjak est exclu et il est bientôt suivi par valentin Porte. Les champions du monde en titre n'arrivent pas à totalement décrocher leurs adversaires : Jan Grebenc marque son 2e but de la soirée et il faut un but de Nikola Karabatic, le 2e de la soirée, pour distancer un tantinet cet adversaire coriace. Les Slovènes sont sur une bonne série mais Daniel Narcisse s'arrache de leur défense pour frapper : 22-18 (42e). Vincent Gérard réalise une excellente prestation avec déjà 11 arrêts (41 %). Les buts de Luc Abalo et Blaz Janc maintiennent l'écart : +4 (23-19). Nikola Karabatic puis Nedim Remili donnent une avance conséquente aux Bleus : 25-19 et l'avantage du terrain... Après 46 minutes, les Bleus ont mis la main sur le match.

Vincent Gérard a fermé la boutique
Darko Cingesar, par deux fois, entretient l'espoir de la Slovénie et de ses 2 millions d'habitants. Nedim Remili se situe dans la lignée de sa prestation face à la Suède. Une entrée en 2e période avec déjà 4 buts. Celui qui fait un grand match encore ce soir, c'est assurément Vincent Gérard, auteur de 13 arrêts. Il reste 7 minutes à jouer et l'équipe de France tient presque sa finale avec 5 buts d'avance. Blaz Janc maintient un semblant de suspense en propulsant le ballon entre les bois de Vincent Gérard. Kentin Mahé est appelé pour tirer un jet de 7m : le fils du grand Pascal Mahé, capitaine de l'équipe de France sacrée championne du monde en 1995, marque son 4e but de la soirée (son premier à 7m). Matej Gaber inscrit son 3 but de la soirée (à 100 %) mais Nedin Remili n'est pas en reste pour maintenir l'écart à +5 (29-24). Il reste cinq minutes à jouer. Daniel Narcisse est magnifique de précision : le Réunionnais, déjà présent en 2001, réplique à Blaz Blagotinsek et les Bleus se dirigent vers la victoire (30-25). Vincent Gérard a fermé la boutique (16 arrêts) et son coéquipier Ludovic Fabregas donne de l'ampleur au score (31-25). Les 15 609 exultent et chantent "on est en finale..."

L'APRÈS MATCH : C'est fait ! L'équipe de France est qualifiée pour la finale de son Mondial, la 7e de sa fabuleuse histoire. En 1993, les Bronzés s'inclinent face à la grande Russie. Deux ans plus tard en Islande, devenus barjots les Handballeurs français décrochent le premier titre mondial d'un sport collectif. Depuis, les finales mondiales se sont multipliées et ont été couronnées à chaque fois d'or : bien sûr en 2001 à Paris, en 2009 en Croatie, en 2011 en Suède et en 2015 au Qatar. Cinq finales mondiales d'affilée remportées, l'effectif le plus brillant du Mondial, le soutien inconditionnel de ses fans, une expérience précieuse pour gravir la dernière marche : l'équipe de France est l'immense favorite dimanche pour décrocher un sixième titre, face à la Norvège ou à sa partenaires de joutes mythiques, la Croatie. Rendez-vous à 17h30 en direct sur beIN SPORT et sur TF1.

DÉCLARATIONS :
Guillaume Gille (entraîneur) : Je mesure tous les efforts et tous l’investissement des garçons. Je suis très fier ce soir. On s’est donnés la possibilité d’accéder à la finale. Nous sommes à une heure, à un match, de conserver le titre mondial.

Didier Dinart (entraîneur) : Le match a été très intense. À partir des demi-finales, il n’y a plus de favoris. L’équipe de France a été présente et a démontré son savoir-faire. Voir des titulaires parfois sur le banc est dans lignée de ce que nous avons construit depuis le début du Championnat du monde. L’équipe de France est une histoire de famille. Je tiens toujours à féliciter les joueurs qui respectent les consignes et qui veulent avancer ensemble. C’est une belle satisfaction. Oui j’ai eu une petite larme car il y a beaucoup d’émotion mais ce n’est pas terminé. Nous avons gagné une médaille aujourd’hui et l’objectif est maintenant de remporter le titre.

Valentin Porte : Les Slovènes ont livré un beau match et il fallait les battre. C’est beaucoup de bonheur et d’émotion de jouer devant le public et devant ma famille, c’est rare et c’est émouvant. J’espère aller chercher ce titre dimanche. Depuis Rio, je suis moins serein car je sais que sur un match on peut passer à côté. L’adversaire sera différent et on espère faire le maximum dimanche. On va se préparer avec beaucoup de sérieux.

Ludovic Fabregas : Nous avons livré un match abouti d’un point de vue collectif. Nous avons fait un grand match et nous nous sommes ouverts la porte de la finale avec en plus une médaille. Nous sommes heureux mais avant de penser à décrocher une étoile de plus, il faudra bien se préparer car la finale sera tout aussi compliquée et physique.

Daniel Narcisse : Cette salle est magique. Pouvoir se qualifier encore pour une finale mondiale ici, c’est beaucoup d’émotion. À la fin du match nous avons essayé de partager notre joie avec le public, nos familles et nos amis. Il y a beaucoup de confiance entre les joueurs et avec le staff.

Nedim Remili : J’étais très impatient de rentrer comme tous les joueurs de l’équipe afin de tout donner. Je suis aussi un peu fou-fou sur le banc avec cette ambiance dans les salles. J’essaie de tout donner pour ne rien regretter. Les seize qui ont joué ce Mondial ont tous été déterminant dans les matches. Nous conservons la rigueur sur le terrain. On va suivre attentivement l’autre demi-finale et on analysera notre adversaire.

Vincent Gérard : Les performances individuelles importent peu, c’est quand on a 13 ans qu’on est content de briller. Le plus important est la qualification pour la finale. Maintenant on va récupérer pour s’imposer dimanche avec ce public merveilleux qui nous a suivi à Nantes, à Lille et à Paris.

Adrien Dipanda : On voit que malgré les rotations, le niveau de jeu reste égal. C’est une belle force et une preuve de la cohésion de l’équipe. Nous avons engrangé beaucoup de confiance et on attendra notre adversaire avec impatience. La Croatie ou la Norvège peu importe, notre souhait est de gagner.

STATISTIQUES :
AccorHotels Aréna à Paris : France - Slovénie : 31-25 (15-12) - 15 609 spectateurs - Arbitres : Lars Geipel et Marcus Helbig (All)

France - Gardiens de but : Gérard (60', 16 arrêts) et Omeyer (cap) - Joueurs de champ : Remili (6/10) - O.Nyokas - Narcisse (4/8) - Gérard (0/1) - N.Karabatic (3/7) - Mahé (4/4 dt 1/1) - Omeyer - N'Guessan (2/5) - Accambray - Abalo (2/3) - Sorhaindo (1/2) - Guigou (0/2) - Fabregas (3/3) - Dipanda (1/1) - Porte (5/6) - Mem - Exclusions temporaires : Fabregas - Dipanda - Porte - Entraîneurs : Didier Dinart et Guillaume Gille

Slovénie - Gardiens de but : Skok (10 arrêts) et Lesjak (2 arrêts) - Joueurs de champ : Skok - Blagontinsek (1/2) - Henigman - Marguc (3/4) - Kavticnic (2/5) - Janc (3/4) - Dolenec (5/9) - Cingesar (3/4) - Poteko (0/1) - Kodrin - Gaber (3/3) - Bezjak (2/5) - Grebenc (2/5) - Zarabec (1/1) - Mackovsek (0/4) - Lesjak - Exclusions temporaires : Janc - Gaber - Entraîneur : Veselin Vujovic

Tableau final : Les résultats et le programme
Stade Pierre Mauroy de Lille-Métropole
- Huitième de finale - samedi 21 janvier : France - Islande : 31-25 (14-13)
- Quarts de finale - mardi 24 janvier : France - Suède : 33-30 (15-16)
- Grande Halle à Albertville : Norvège - Hongrie : 31-28 (17-10)
- AccorHotels Aréna à Paris : Slovénie - Qatar : 32-30 (18-15)
- L'Aréna à Montpellier : Espagne - Croatie : 29-30 (15-17)

AccorHotels Arena à Paris
- Demi-finale - jeudi 26 janvier : France - Slovénie : 31-25 (15-12)
- Demi-finale - vendredi 27 janvier à 20h45 : Croatie - Norvège
- Places 3 et 4 - samedi 28 janvier à 20h45 : Slovénie
- Finale - dimanche 29 janvier à 17h30 : France -

LES SEIZE JOUEURS : Gardiens : Vincent GÉRARD (Montpellier HB) - Thierry OMEYER (Paris SG HB) / Ailiers gauches : Michaël GUIGOU (Montpellier HB) / Ailier gauche - Demi-centre : Kentin MAHÉ (SG Flensburg-Handewitt) / Arrières gauches : William ACCAMBRAY (Paris SG HB) - Olivier NYOKAS (HBC Nantes) - Timothey N'GUESSAN (FC Barcelone) / Demi-centres : Nikola KARABATIC (Paris SG HB) - Daniel NARCISSE (Paris SG HB) / Pivots : Ludovic FABREGAS (Montpellier HB) - Cédric SORHAINDO (FC Barcelone) / Arrières droits : Adrien DIPANDA (St-Raphaël Var HB) - Dika MEM (FC Barcelone) - Nedim REMILI (Paris SG HB) / Arrière droit - Ailier droit : Valentin PORTE (Montpellier HB) / Ailiers droits : Luc ABALO (Paris SG HB) - LE 17E JOUEUR : Ailier droit : Yanis LENNE (Sélestat AHB)

LE STAFF : Manager Général : Claude ONESTA / Entraîneurs : Didier DINART et Guillaume GILLE / Préparateur physique : Alain QUINTALLET / Manager : Michel BARBOT / Responsable vidéo : Vincent GRIVEAU / Médecin : Pierre SÉBASTIEN / Kinésithérapeutes : Jean-Christophe MABIRE et Jacques MIQUEL / Chef de délégation : Jacky BETTENFELD / Attachée de presse : Pauline LAMBERTINI

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Messagepar centori » sa fiche K
» 27 Jan 2017, 13:35

vivement dimanche :)
on a regardé les JO l'été dernier, et mes gamins étaient comme fous devant la TV
que du bonheur

Messagepar philkikou » sa fiche K
» 30 Jan 2017, 00:40

Phénoménale et si brillante !
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L'équipe de France masculine a remporté cet après-midi à Paris son 6e titre mondial en dominant la Norvège, par 33 à 26 (18-17). Une victoire magnifique qui conclut un parcours sans fautes entamé il y a 18 jours face au Brésil. Pour Didier Dinart et pour Guillaume Gille, il s'agit d'une formidable réussite après la perte des titres européen et olympique qui avait semé un doute légitime. Thierry Omeyer (avec Daniel Narcisse) avait déjà connu l'ivresse de la victoire en 2001 : avec une 5e couronne mondiale, le capitaine est désormais le joueur le plus sacré de la planète. Ce Mondial 2017 s'achève ainsi dans une apothéose totale et le moment de remercier ces garçons qui ont porté haut les couleurs de leur maillot et fait grandir leur sport.

L'AVANT MATCH : tous les indicateurs sont au vert et à moins de vouloir à tout prix se plonger dans un pessimisme suspect, l'équipe de France devrait remporter un nouveau titre Mondial. Comme en 2001 et dans une arène en fusion. Les Bleus sont invaincus et n'ont guère tremblé lors des 8 matches précédents. Le public sera presque totalement acquis aux hommes du duo Dinart-Gille qui a géré de mains d'experts le chemin accéder à cette finale. L'insouciance de la jeunesse norvégienne, son désir de s'émanciper de ses homologues féminines, l'invraisemblable succès en demies sur la Croatie, font de la Norvège un outsider presque trop parfait pour ne pas alerter. Oui l'équipe de France est donnée gagnante mais une finale est un match particulier. Un fait de jeu, un manque de réussite, un coup de sifflet et le match peut basculer d'une manière inattendue surtout s'il s'agit d'éclairs de génie des Sagosen, Bjornsen, Myrhol ou du gardien Bergerud capable d'imiter Vincent Gérard en demi-finale avec 16 arrêts ! Ne débouchons pas les breuvages trop tôt, prenons le temps de savourer cette finale qui va clôturer un mois fantastique de Handball.

LE COMPTE-RENDU : Thierry Omeyer avait déjà débuté la finale en 2001. Désormais capitaine, le gardien démarre aussi la finale 2017 avec Valentin Porte, Kentin Remili, Ludovic Fabregas, Daniel Narcisse (+ Cédric Sorhaindo), Nikola Karabatic et Kentin Mahé débutent cette 25e finale du Championnat du monde dans une arène en fusion.

Les Bleus sous pression
Nikola Karabatic prend le premier tir mais le ballon file sur la gauche du but de Torbjor Bergerud. Espen Lie Hansen ouvre la marque mais Nikola Karabatic connait cette fois plus de réussite : 1-1 (2). Les "Allez les Bleus" résonnent dans l'enceinte mythique du Handball français. Faute sur Ludovic Fabregas et jet de 7m transformé par Kentin Mahé. Thierry Omeyer a déjà stoppé 2 tirs mais il ne peut rien sur la tentative de Magnus Jondal, juste après que Kentin Mahé ait manqué un jet de 7m. Nikola Karabatic remet les deux équipes à égalité (3-3, 6e). La Norvège brille cette fois par son arrière droit Kent Tonnesen : il marque le 4e but de son équipe avant que Nedim Remili, bien servi par Nikola Karabatic, n'égalise (4-4, 7e). Kent Tonnesen a été exclu pour 2 minutes mais cela n'empêche pas la Norvège d'inscrire 2 buts consécutifs en infériorité numérique : par Kristian Bjornsen et le pivot Bjarte Myrhol. Faute sur Nikola Karabatic et cette fois c'est Michaël Guigou qui entre pour battre Torbjor Bergerud, deux fois d'affilée. Les Bleus comptent 2 buts de retard car Magnus Jondal et Kent Tonnesen sont efficaces (6-8, 13e). Encore une passe magnifique de Nikola Karabatic pour son collègue de Barcelone, Cédric Sorhaindo : 7-8 puis 7-9 car Espen Lie Hansen a marqué de 9m. Faute sur Cédric Sorhaindo et 4e jet de 7m pour l'équipe de France : Michaël Guigou le manque. Au quart d'heure de jeu, la Norvège réalise le premier écart significatif en menant 10 à 7 avec le 3e but d'Espen Lie Hansen. Vincent Gérard est lancé dans la cage tricolore.

La Norvège plus fluide
Valentin Porte s'élève sur l'aile droite pour inscrire son premier but. Kentin Mahé marque ensuite sur contre-attaque après le tir sur le poteau d'Espen Lie Hansen. Mais les Norvégiens jouent extrêmement rapidement avec une circulation de balle de grande qualité : Kent Tonnesen trouve encore la faille (11-9, 17e). Didier Dinart et Guillaume Gille appellent leurs joueurs pour contrecarrer les plans norvégiens. Nedim Remili se joue de la défense norvégienne mais les Scandinaves trouvent toujours le moyen de rester devant : Espen Lie Hansen marque encore (4e but) pour porter le score à 12-10, au bout de 20 minutes. Valentin Porte a marqué mais Sander Sagosen signe son premier but de la partie. Les arrêts de Torbjor Bergerud, sur des tirs de Valentin Porte et de Nedim Remili, donnent un nouvel avantage conséquent aux Scandinaves : 14-11 (22e). Les Français cravachent dur mais il faut bien constater la justesse et la qualité du jeu proposé par la Norvège. Daniel Narcisse marque depuis le flanc droit mais les champions du monde en titre sont encore battus sur un engagement rapide conclu par Eivind Tangen (15-12, 23e). Luc Abalo se signale par son premier but dans cette finale. Aie, Ludovic Fabregas est exclu pour 2 minutes : Bjarte Myrhol en profite aussitôt pour redonner un +3 à sa formation : 16-13 (25e). Le 2e but de Daniel Narcisse, déjà présent lui aussi en 2001, et 2 arrêts de Vincent Gerard permettent aux Bleus de limiter la casse : 16-14 pour les Norvégiens, à 3 minutes du terme. Faute sur Valentin Porte et Kentin Mahé réussit à tromper le gardien Bergerud. Christian Berge appelle ses troupes pour un temps-mort d'une minute. Vincent Gérard réalise encore un arrêt de classe mondiale sur Magnus Gullerud. Nikola Karabatic, tout en puissance, réplique à Elvind Tanger : les deux formations sont à égalité (17-17) dans la dernière minute mais la Norvège perd - seulement - son 3e ballon aussitôt exploité par Valentin Porte qui permet aux Bleus de rentrer aux vestiaires avec un court avantage (18-17). Quel finish !

Gerard et Guigou font la différence
Le coup d'envoi de cette 2e période est donnée par les Scandinaves. Le tir d'Espen Lie Hansen file au-dessus du but de Vincent Gérard. Michaël Guigou débute cette 2e période magnifiquement : ses 2 buts consécutifs offrent un +3 à l'équipe de France. Vincent Gérard est passé par là en signant un 4e arrêt. Nedim Remili, peu en réussite jusque là (2/7) propulse le ballon dans le but de Torbjorn Bergerud. (21-18, 34e). Le 5e arrêt de Vincent Gérard, cette fois sur Sander Sagosen, peut sceller l'issue de cette finale puisque Michaël Guigou, 35 ans hier, s'en va marquer sur contre-attaque (22-18, 34e). La défense tricolore est bien plus mobile et les Scandinaves plus approximatifs : le match est en train de tourner pour les champions du monde en titre. Sander Sagosen est idéalement placé à 6m mais il voit son tir contré par Cédric Sorhaindo. La contre-attaque est magnifiquement conclue par une roucoulette de Valentin Porte. Les Norvégiens sont comme tétanisés ; ils ont encaissé un 5-1 au retour des vestiaires. L'ailier droit Kristian Bjornsen bat Vincent Gérard qui entend son nom scandé par le public (23-19, 40e). Cédric Sorhaindo marque son 2e but dans cette finale. Les défenseurs se signalent avec Christian O'Sullivan puis Ludovic Fabregas. Kent Tonnesen marque pour la 5e fois pour ramener son équipe à -4 (25-21). Le Président de la république, François Hollande, assiste à cette finale aux côtés de Joël Delplanque et du président du CIO, Thomas Bach. Le match se durcit et la Norvège grignote son retard : mais Kentin Mahé, sur jet de 7m, puis Ludovic Fabregas, mettent l'équipe de France nettement devant (27-22, 48e).

Sublimes
Christian O'Sullivan écope de 2 minutes de suspension : la première exclusion de cette 2e mi-temps. Après 50 minutes de jeu, Valentin Porte se signale encore sur l'aile droite : 29-23 pour les tenants du titre qui se rapprochent d'un sixième sacre mondial. Les Bleus effectuent un formidable travail défensif : ils se subliment pour décrocher cette nouvelle couronne mondiale. Elvind Tangen est contré et les Bleus se ruent sur le but de Torbjorn Bergerud qui ne peut rien sur le tir à bout-portant de Nikola Karabatic. Le gardien norvégien a réalisé 13 arrêts et Vincent Gérard s'est montré décisif avec 9 arrêts depuis son entrée à la 15e minute.
Jackson Richardson et Olivier Girault sont hilares dans la tribune de presse : Nikola Karabatic (5e but) et Cédric Sorhaindo garantissent la victoire aux Bleus qui mènent désormais 32 à 24 à moins de 6 minutes du terme. L'équipe de France va s'imposer d'autant que Vincent Gérard est impérial avec une interception qui enflamme plus encore l'AccorHotels aréna. La Norvège étincelante en première période n'a pas survécu au 2e acte : les Bleus sont champions du monde 2017. 6e but de Nikola Karabatic et victoire 33 à 26 de l'équipe de France. C'est tout simplement génial !

Nikola Karabatic MVP
L'IHF a annoncé l'équipe de ce 25e championnat du monde : Nikola Karabatic est désigné MVP de la compétition. Il succède à son capitaine Thierry Omeyer. Vincent Gérard est distingué comme meilleur gardien et le jeune Nedim Remili (21 ans) repart avec le titre de meilleur arrière droit.
Ailier gauche : Jerry Tollbring (Sue)
Arrière gauche : Sander Sagosen (Nor)
Demi-centre : Domagoj Duvjnak (Cro)
Arrière droit : Nedim Remili
Ailier droit : Kristian Bjornsen (Nor)
Pivot : Bjarte Myrhol (Nor)
Gardien : Vincent Gérard

Meilleur buteur : Kiril Lazarov (Mac) - 50 buts
MVP : Nikola Karabatic

L'APRÈS MATCH : dans un Mondial remarquablement organisé et bâti sur mesure pour l'équipe de France, les Handballeurs français ont atteint l'objectif qui leur était assigné : décrocher la couronne mondiale devant leur public. Depuis le premier sacre de Reyjkavic en 1995, en passant par Paris, Zagreb, Stockholm, Doha et à nouveau Paris, l'équipe de France a orné son maillot de 6 étoiles. Celle conquise ce 29 janvier 2017, est la plus brillante car elle est la plus visible : de Paris à Paris, en passant par Nantes, Lille, Rouen, Metz, Albertville et Montpellier, ce Mondial a fait vibrer la France du Handball et bien au-delà. L'immense couverture médiatique, l'abondance de partenaires économiques et le soutien massif des collectivités territoriales sont venus au relais d'un public de plus en plus nombreux, en témoigne la formidable affluence et l'ambiance dans toutes les salles. Au delà bien sûr de l'image de cette bande de mecs géniaux parés d'or qui prend place à côté des cinq autres glorieuses, l'impact du tourbillon du Stade Pierre-Mauroy de Lille-Métropole aura propulsé durablement le Handball français dans une autre dimension.

DÉCLARATIONS :
Didier Dinart (entraîneur) : c’est un bonheur d’être sacré. J’ai encore du mal à réaliser car il y a eu beaucoup de sacrifices et de stress. Il y avait énormément de pression car nous avions un devoir de résultat. Mon coaching a toujours été comme ça et je crois qu’il est arrivé aujourd’hui à maturité. Vincent avait déjà fait une bonne demi-finale et il a encore été très bon en finale. Il faut surtout féliciter tout le groupe. Je revois ce petit Guadeloupéen qui est arrivé à Dijon, il ne faisait pas plus chaud qu’aujourd’hui. C’est une fierté pour mes origines antillaises.

Guillaume Gille (entraîneur) : cela fait très longtemps que nous n’avions pas disputé une compétition sans perdre un seul match. Le processus de renouvellement en équipe de France est perpétuel. Nous avons besoin d’intégrer des jeunes qui seront amenés à prendre plus de responsabilités. Cela fait partie de l’ADN de l’équipe de France. Il y a du talent sur le terrain et le renouvellement est permanent pour détecter des pépites.

Joël Delplanque (Président de la FFHandball) : Notre objectif était de livrer 84 matches, sans accrocs, et ce pari a été réussi. Nous avions choisi de faire confiance à des compétences extérieures à la FFHandball afin de les associer aux nôtres et cette association a fonctionné. Un objectif majeur était aussi d'élargir notre notoriété et notre audience au travers cette compétition qui a rencontré un succès populaire sur tous les sites. Je crois que le Handball s'est hissé au niveau des meilleures organisations en France. Pour valider tout cela il manquait une seule chose : que la 6e étoile soit accrochée. Les handballeurs peuvent être heureux et fiers des initiatives qui ont été prises au travers de cette organisation où l'équipe de France de France a répondu présente. Enfin je souhaite dire un grand merci au public et aux médias car grâce à eux l'image du Handball a été véhiculé positivement un peu partout. Aussi, que nous avons, dans un contexte sécuritaire difficile, démontré notre capacité à faire la fête. J'espère que le message a été reçu par Thomas Bach, le président du CIO présent aujourd'hui à Paris.

Thierry Omeyer (capitaine) : il ne fallait pas s’affoler et nous avons su resserrer en défense. Nous avons basculé à la mi-temps avec un but d’avance. Je pense qu’il n’y a rien à dire sur la finale. Une victoire dans un championnat du monde est un chemin difficile. Aujourd’hui il y a de la joie et du bonheur.

Nedim Remili : évidemment je suis content de figurer dans le sept majeur mais je suis surtout fier d’être champion du monde. Nous avons déjà les meilleurs joueurs du monde qui font la différence. Les jeunes essaient de se mettre au niveau des anciens et cela donne une alchimie. C’est un rêve éveillé. Nous étions partis en mission et nous sommes revenus victorieux. C’est juste énorme.

Michaël Guigou : je ressens beaucoup de fierté de continuer à gagner et notamment en France. Depuis le début nous avions envie de gagner des titres. Je crois que les résultats en équipe de France U19 et U21 démontrent que la formation française fonctionne parfaitement. Beaucoup d’équipes vont être dangereuses à l’avenir, l’Allemagne, la Suède et bien sûr la Norvège.
Après cette première mi-temps crispée où la Norvège était très forte j’avais envie de rentrer pour aider l’équipe. J’ai eu une préparation un peu compliquée sur ce Mondial et je savais que je n’avais pas un match entier dans les jambes. Ce soir j’ai apporté tout ce que je pouvais. C’est sûr que je continue à prendre du plaisir, c’est trop compliqué de décider de mon avenir. Je vais d’abord savourer la victoire. On aura le temps de réfléchir plus tard à tout cela.

Vincent Gérard : durant toute cette compétition tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice. Je suis heureux de participer à la grande histoire du handball français et à la conquête de la 6e étoile. Je suis très heureux aussi d’avoir été élu meilleur gardien mais je ne fais pas ce sport pour des récompenses individuelles, sinon je ferai de l’athlétisme.

Ludovic Fabregas : c’est génial. Nous sommes allés chercher cette place en finale, on ne nous l’avait pas donné. Comme on dit, une finale ne se joue pas mais se gagne. Nous avons pu profiter de la victoire avec le public et nos proches. Malgré les différences d’âge, nous avons su créer une atmosphère très positive entre nous pour décrocher ce titre.

Nikola Karabatic : j’essaie de profiter de ce moment à fond. Même si dans nos carrières, c’est arrivé assez souvent de gagner des titres, je connais le chemin et je sais combien c’est difficile. J’ai envie de partager cela. Je suis tellement heureux et fier de tous les Français qui nous ont soutenus. J’ai envie de profiter de cela car ce n’est pas anodin. Nous sommes à chaque fois attendus au tournant. Nous avions beaucoup de pression sur les épaules. Répondre présents, bien jouer, ne pas baisser les bras, se remobiliser. C’est une délivrance de gagner ce soir tant la pression était grande.

STATISTIQUES :

Finale - AccorHotels Aréna à Paris : France - Norvège : 33-26 (18-17) - 15 609 spectateurs - Arbitres : Martin Gjeding et Mads Hansen (Danemark)

France - Gardiens de but : Gérard (45', 11 arrêts) et Omeyer (cap) (15', 2 arrêts) - Joueurs de champ : Remili (4/12) - O.Nyokas - Narcisse (2/4) - Gérard - N.Karabatic (6/9) - Mahé (5/6 dt 4/4) - Omeyer - N'Guessan (0/1) - Accambray - Abalo (1/1) - Sorhaindo (3/5) - Guigou (5/6 dt 2/3) - Fabregas (2/3) - Dipanda - Porte (5/6) - Mem - Exclusions temportaires : Fabregas - Entraîneurs : Didier Dinart et Guillaume Gille

Norvège - Gardiens de but : Erevik - Christiensen (1 arrêt) - Bergerud (60' 13 arrêts) - Joueurs de champ : Sagosen (1/5) - Hykkerud (0/1) - Myrhol (4/6) - Tonnesen (5/5) - Christiensen - Jondal (2/3) - Bjornsen (4/5) - Lindboe - Gullerud (1/2) - Rod - O'Sullivan (1/3) - Tangen (3/8) - Johannessen (1/1) - Hansen (4/7) - Exclusions temportaires : Tonnesen - O'Sullivan - Entraîneur : Christian Berge

Tableau final : Les résultats
AccorHotels Arena à Paris
- Demi-finale - jeudi 26 janvier : France - Slovénie : 31-25 (15-12)
- Demi-finale - vendredi 27 janvier : Croatie - Norvège : 25-28 (ap 22-22, 10-12)
- Places 3 et 4 - samedi 28 janvier : Slovénie - Croatie : 31-30 (13-18)
- Finale - dimanche 29 janvier : France - Norvège : 33-26 (18-17)

Le podium :
Or : France
Argent : Norvège
Bronze : Slovénie

LES SEIZE JOUEURS : Gardiens : Vincent GÉRARD (Montpellier HB) - Thierry OMEYER (Paris SG HB) / Ailiers gauches : Michaël GUIGOU (Montpellier HB) / Ailier gauche - Demi-centre : Kentin MAHÉ (SG Flensburg-Handewitt) / Arrières gauches : William ACCAMBRAY (Paris SG HB) - Olivier NYOKAS (HBC Nantes) - Timothey N'GUESSAN (FC Barcelone) / Demi-centres : Nikola KARABATIC (Paris SG HB) - Daniel NARCISSE (Paris SG HB) / Pivots : Ludovic FABREGAS (Montpellier HB) - Cédric SORHAINDO (FC Barcelone) / Arrières droits : Adrien DIPANDA (St-Raphaël Var HB) - Dika MEM (FC Barcelone) - Nedim REMILI (Paris SG HB) / Arrière droit - Ailier droit : Valentin PORTE (Montpellier HB) / Ailiers droits : Luc ABALO (Paris SG HB) - LE 17E JOUEUR : Ailier droit : Yanis LENNE (Sélestat AHB)

LE STAFF : Manager Général : Claude ONESTA / Entraîneurs : Didier DINART et Guillaume GILLE / Préparateur physique : Alain QUINTALLET / Manager : Michel BARBOT / Responsable vidéo : Vincent GRIVEAU / Médecin : Pierre SÉBASTIEN / Kinésithérapeutes : Jean-Christophe MABIRE et Jacques MIQUEL / Chef de délégation : Jacky BETTENFELD / Attachée de presse : Pauline LAMBERTINI

Messagepar philkikou » sa fiche K
» 30 Jan 2017, 00:48

:arrow: Quel pied ce match et ce titre !!!

2017 Hand.JPG
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Messagepar pinpon69 » sa fiche K
» 30 Jan 2017, 10:05

quel presta du gardien , apres omeyer un autre phenomene

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 30 Jan 2017, 13:04

pinpon69 a écrit:quel presta du gardien , apres omeyer un autre phenomene

+1 ! :shock:
En tant que lyonnais je me dois d'observer un seul défaut chez ce gardien. Il est habillé en vert ! :twisted:

Messagepar pinpon69 » sa fiche K
» 30 Jan 2017, 14:06

Jean-Phi a écrit:
pinpon69 a écrit:quel presta du gardien , apres omeyer un autre phenomene

+1 ! :shock:
En tant que lyonnais je me dois d'observer un seul défaut chez ce gardien. Il est habillé en vert ! :twisted:


lyonnais egalement alors je confirme oui mais c le seul bemol

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