Bonsoir à tous
Le mag n°30 est en ligne avec au sommaire: la Bonne humeur de Fiona Porte ;
rencontre d’Hassan Hirt et de Yohan Durand par Hakim Merzougui ; retour sur
le KM vertical de Manigod par Fabien Manceau ; Sierre Zinal par Jean Louis
Bal ; le Team Sport 2000 ; Guillaume Fontaine en route pour le mondial de
montagne ; l’enfant et le sport par Bernadette Frison ; avoir raison de ses
mauvaises excuses par Laurent Vicente ; les championnats du monde de Course
d’Orientation par Virginie et Hakim Merzougui ; ou en est le challenge des
cinq soleils par François Vanlaton
merci
nico
http://www.courir7374.fr/Files/Mag/mag30.pdf
http://www.calameo.com/read/00005588410a241a935b0
Courir dans les 2 Savoie n°30
6 messages
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par Japhy » sa fiche K
» 02 Sep 2011, 10:34
Je ne suis pas de Savoie, je n’ai pas fait Sierre-Zinal (mais j’aimerais beaucoup), mais juste un petit merci pour le papier sur les enfants et le sport. C’est un sujet toujours très polémique car chargé d’affectif, surtout sur les sites de course où ça part très vite en live généralement, mais que l’on peut quand même aborder avec mesure comme tu l’as montré.
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qui est écrit, comme par exemple l’idée de laisser de côté la victoire par exemple ; la notion de victoire, et donc d’échec, si elle est délicate en sport individuel où l’enfant doit y faire face seul, est essentielle en sport co. Les enfants doivent apprendre à être déçus, voire à ravaler leurs larmes en cas d’élimination dans un tournoi par exemple, on n’a pas à empêcher cela, d’autant que généralement, dix minutes après, ils font les singes dans le vestiaire. Donc le « pour gagner » remonte vite en haut de liste des arguments, au foot ou au hand par ex…
Mais il y a dans le papier beaucoup d’évidences qu’il est bon de rappeler, comme la notion de plaisir, que je trouve parfois un peu absente dans certaines compètes d’athlé ou de tri de ma région, même chez les petits.
Dans ce contexte il y a souvent une chose qu’on ne dit pas assez sur les forums de course, lorsque les gens demandent « est-ce que je peux emmener mon fils ou ma fille avec moi », c’est qu’il vaut mieux ne pas emmener son enfant courir avec soi sur son parcours habituel mais plutôt lui consacrer une séance, voire deux par semaine s’il est plus âgé, pour aller courir des parcours plus marrants, avec des descentes, des trucs à escalader, des passages bizarres, et pas juste des tours de lac fussent-ils très beaux.
Ce qui marche encore mieux c’est de caser une activité « récompense » tout de suite après, pas un Mac Do évidemment, mais un accro-branche, deux heures à la rivière à sauter partout des rochers, ou une visite chez les loups. Le mien fait très bien la différence entre aller courir à la montagne et se barber sur la prom des anglais par exemple.
Bien sûr c’est plus facile à la campagne, bien sûr ça prend du temps et enlève quelques heures possibles pour l'entraînement à proprement parler, mais il faut définir ses priorités. Et je dois bien avouer que les sorties que j’ai préférées ces dernières années sont celles que j’ai faites avec mon fils, même si ma VMA n’a pas beaucoup progressé dans ces moments…(encore que…. j’ai de plus en plus de mal à le suivre).
Désolée pour la tartine...
Je ne suis pas forcément d’accord avec tout ce qui est écrit, comme par exemple l’idée de laisser de côté la victoire par exemple ; la notion de victoire, et donc d’échec, si elle est délicate en sport individuel où l’enfant doit y faire face seul, est essentielle en sport co. Les enfants doivent apprendre à être déçus, voire à ravaler leurs larmes en cas d’élimination dans un tournoi par exemple, on n’a pas à empêcher cela, d’autant que généralement, dix minutes après, ils font les singes dans le vestiaire. Donc le « pour gagner » remonte vite en haut de liste des arguments, au foot ou au hand par ex…
Mais il y a dans le papier beaucoup d’évidences qu’il est bon de rappeler, comme la notion de plaisir, que je trouve parfois un peu absente dans certaines compètes d’athlé ou de tri de ma région, même chez les petits.
Dans ce contexte il y a souvent une chose qu’on ne dit pas assez sur les forums de course, lorsque les gens demandent « est-ce que je peux emmener mon fils ou ma fille avec moi », c’est qu’il vaut mieux ne pas emmener son enfant courir avec soi sur son parcours habituel mais plutôt lui consacrer une séance, voire deux par semaine s’il est plus âgé, pour aller courir des parcours plus marrants, avec des descentes, des trucs à escalader, des passages bizarres, et pas juste des tours de lac fussent-ils très beaux.
Ce qui marche encore mieux c’est de caser une activité « récompense » tout de suite après, pas un Mac Do évidemment, mais un accro-branche, deux heures à la rivière à sauter partout des rochers, ou une visite chez les loups. Le mien fait très bien la différence entre aller courir à la montagne et se barber sur la prom des anglais par exemple.
Bien sûr c’est plus facile à la campagne, bien sûr ça prend du temps et enlève quelques heures possibles pour l'entraînement à proprement parler, mais il faut définir ses priorités. Et je dois bien avouer que les sorties que j’ai préférées ces dernières années sont celles que j’ai faites avec mon fils, même si ma VMA n’a pas beaucoup progressé dans ces moments…(encore que…. j’ai de plus en plus de mal à le suivre).
Désolée pour la tartine...
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