Courir 10 km à fond ou fractionné ?

Salut

Merci pour ta réponse mais j'ai pas eu tes temps de réference.
J'en déduis que c'est ton premier marathon.
J'ai pas la science infuse sur tous ces chiffres qui ne sont pour moi que des statistiques d'entrainement.
Tu as un sacré plan et de beaux objectifs, c'est tout à ton honneur.

Mais si je peux te donner un avis, pas un conseil parce que les conseilleurs ne sont pas les payeurs :
Termine un marathon, juste pour voir déjà où tu en es.

Après tu passes la seconde et tu vises un temps. La fierté n'en sera que meilleure.
Bonne course

Merci pour ton conseil. J'ai l'air téméraire mais je compte effectivement jouer la prudence : exploser avant la fin pour moi c'est pas une option. Je remonterai ce post en temps voulu pour vous faire partager mes réussites et mes échecs.

Aux dernières nouvelles, tu es à 52' pour 10km. Cela est déjà juste pour 4h au marathon.
Pour un marathon en 3h, il faudrait moins de 38'. 14' a gagner, c'est énorme...

La prudence serait, à mon avis, de faire un plan 10km ou semi. De voir le résultat.
Et ensuite, tu suis un plan marathon, basé sur ton résultat, sans essayer de l'améliorer.
Je pense qu'il est difficile de travailler sur plusieurs niveaux à la fois: la vitesse et la distance (sans parler du poids je crois avoir compris). Surtout si c'est un premier marathon (personnellement, je serais même un peu plus prudent).

Et finir un marathon "au feeling", ça veut dire quoi ?
Soit t'es cramé, et les 12km restant tu les fait en 1h30. Soit tu as bien géré ton allure en fonction de ton niveau, et au mieux, tu peux accélérer un peu (mais cela ne fait pas gagner 10').

Bref, prend un plan d'entrainement 10 ou semi. Suis le. Ensuite tu vois.
Mais ne fait pas de plan sur la comète

Bref, prend un plan d'entrainement 10 ou semi. Suis le. Ensuite tu vois.
Mais ne fait pas de plan sur la comète

Voilà, l'idée n'est pas de dire que c'est impossible, parce que rien n'est impossible.
Juste de procéder par étapes, 42.195kms ce n'est pas rien.
Il ne faut pas se baser sur des stats, des copains sur strava, des clichés, il faut juste écouter son corps.

il faut juste écouter son corps.

Rien à ajouter : tout est dit.

il faut juste écouter son corps.

Rien à ajouter : tout est dit.

Si t’écoute ton corps, tu prends le metro Porte d’Auteuil

il faut juste écouter son corps.

Rien à ajouter : tout est dit.

Si t’écoute ton corps, tu prends le metro Porte d’Auteuil

Merci à tous pour vos messages, je prends bonne note de vos avis : ca va m'aider à éviter les écueils.

Sony5478 : dans ton précédent post, tu dis faire 1 longue sortie de 30 km par semaine et qu'au total tu fais 80 km par semaine.

Pour le moment je suis à 80 km par semaine mais en ne faisant que du foncier : 15 km par jour.

Je fais ca justement car j'ai lu qu'il était déconseillé de faire des sorties trop longues car c'est mauvais pour les articulations à terme.

En faire de temps a autre, je pense que c'est une bonne chose mais chaque semaine, ca me parait beaucoup non ?

Comment tu te sens après ta très longue sortie ? Fatigue physique, psychologique, douleurs aux jambes ?

En fait, les sorties longues de 30km environ, c'est pas forcément chaque semaine.
Il faut privilégier le volume hebdo que tu sembles avoir. D'autant, que 30km pour quelqu'un qui le fait à l'aise en 2h20, ce n'est pas la même sortie que quelqu'un qui va la faire en 3h30... Si je suis bien entrainé, après 30km, je suis frais sans problème, mais pas sur la première (ou là, tu es éclaté). A mon sens, il faut habituer son corps à courir longtemps pour le marathon, longtemps mais pas vite sur ces sorties, pour pouvoir ensuite enchainer sur la semaine suivante sans mal et sans blessure.

Si tu arrives déjà à faire 80km/semaine, c'est déjà énorme. je ne faisais largement pas ca dans mes premières années. Il ne faut pas en faire trop non plus, pour tenir les 12 semaines d'entrainement.

Dans tous les cas, être efficace en marathon prend plusieurs années. Faut être patient, y aller par étapes.
Pour te donner un ordre d'idée, à l'époque, j'étais déjà en dessous de 40' au 10km et -1h30 au semi, pourtant, les marathons, ca passait pas. J'explosais toujours et il m'en a fallu bien 4 ou 5 pour atteindre 3h15... (Certes avec pas toujours assez d'entrainement selon les années)
Après, chacun est différent.

il faut juste écouter son corps.

Rien à ajouter : tout est dit.

Si t’écoute ton corps, tu prends le metro Porte d’Auteuil

C'est clair

Ecouter son corps, c'est ce qu'il faut. Mais c'est plutôt pour les gens expérimentés déjà.
Pour pouvoir écouter son corps, il faut le connaitre. Et tant que tu as pas fait de marathon, tu ne le connais pas

J'ai lu plusieurs fois que l'on ne pouvait pas s'évaluer sur 25 ou 30 km. Pourquoi ?
Certes, en compétition, les semi-marathons ont depuis longtemps remplacé la distance de 25 km qui était répandue jusqu'au début des années 90. Pour courir 30 km en compétition il faut aller au Pays-Bas, c'est d'ailleurs une excellente distance pour estimer son potentiel marathon en cours de préparation, surtout pour un niveau inférieur à 3h20.
Mais on peut très bien évaluer la pertinence de son objectif lors des 3 ou 4 très longues sorties (plus de 2 heures) que l'on fera en cours de préparation (donc jusqu'à 25 à 30 km voire un peu plus, selon le profil du coureur). Avec une séance de 2h15 à J - 21 puis une dernière de 2h30 à J - 15, en intégrant des séquences à allure course envisagée, on a une assez bonne estimation de son potentiel. En vérifiant avec une référence relativement récente sur un semi-marathon couru en performance cela peut venir confirmer l'objectif visé (temps semi x 2 en y ajoutant 10 %).
La grosse ingratitude de l'entraînement marathon est qu'une préparation réussie ne garantit pas une course conforme à l'objectif.

si c'est une course de 30km en mode compet, oui. Donc 25 ou 30km en course , ça donne bien sur des infos sur le potentiel.
Le piège c'est de le faire en sortie à allure proche de la cible pour se tester. Et au final, se dire, comme c'est facile (relativement) qu'il y a de la marge et qu'on peut aller plus vite que prévu le jour de la course.
C'est la même pour celui qui vise 3h15 jusqu'au semi et comme il est frais, se met à accélérer pour gratter des minutes pendant 20km. Au final il mettra plus de 3h30 ou finira complètement cuit en marchant parce que les 5/10 derniers km, c'est quand même très long. (Un collègue à moi qui a testé ça et qui voulait faire 3h10)

En vérifiant avec une référence relativement récente sur un semi-marathon couru en performance cela peut venir confirmer l'objectif visé (temps semi x 2 en y ajoutant 10 %).

Oui, rien ne vaut un semi couru à fond 1 mois avant le marathon pour définir une estimation pour le marathon: enlever 1 km/h à l'allure semi pour obtenir un objectif marathon. Mais comme dit par Marathonnerre, pour que cette estimation soit assez juste, encore faut il avoir travaillé correctement les capacités d'endurance à l'entrainement.

Bonjour.

Je vois souvent dans les plans d'entrainement marathon des séances de fractionné d'une heure qui alternent l'allure 10km (85/90% FCM) et course lente.

Ma question est : Puisqu'on est capable de courir à cette allure en continu pendant 1h, pourquoi ne pas courir de temps à autre un 10 km en se donnant à fond ?

Est-ce contre-productif lorsqu'on prépare un marathon ?

Merci de m'avoir lu.

bonjour,
Le fractionné c'est précisément pour courir plus longtemps à une vitesse contraignante.
Plus longtemps mais aussi dans une meilleure technique avec une moindre lassitude que si l'on enchaine tout sans pause.
En cours d'effort intense s'installe une crispation, une dégradation des aptitudes physiques, une lassitude morale voire une peine.
Le fait de prendre une pause régénère en partie ces facteurs.
J'ai constaté une optimisation de la récupération chez les coureurs habitués au fractionné.
De ce fait, la vitesse moyenne a l'effort s'améliore par l'aptitude à récupérer sur un rythme actif.
La pause restitue de la vigilance et permet aussi de stopper un entrainement sur une suspicion de début de blessure.
En résumé
l'effort en continu lorsqu'il est possible est plus impactant et plus pénible.
L'outil fractionné offre de vraies variantes de travail à l'entraineur.