PERTE DE MOTIVATION

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 16 Juin 2018, 11:49

philtraverses a écrit:
Sinon concernant la motivation, généralement je me force au début à courir car fatigué par mon boulot, limite burn ou. Mais comme on dit l'appétit vient en mangeant et le plaisir revient en courant.
Par contre je n'aime plus me faire mal et souffrir et je reconnais être agacé par ceux qui bien qu'en chiant gardent le sourire alors que moi je fais la gueule, de sorte qu'en trail personne n'a envie de me parler, ce qui est d'ailleurs l'effet escompté :twisted:


Idem, sur les premiers km, j'ai toujours cette pensée "mais pourquoi je suis là à me faire chier (au sens littéraire) alors que je pourrais être tranquille dans mon lit.
Et les km faisant, je m'extasie devant un levée de soleil, un horizon, me surprendre à ne pas être "fatiguer" après 60km, me dire "purée je vais passer une nouvelle ligne d'arrivée" à réfléchir du coup quelle sera la prochaine.. (m'est arrivé aussi de me gaufrer tellement je suis dans mes pensée :mrgreen: ), essayer d'améliorer mon flamand..
Bref, toutes ces petites choses qui font qu'en fin de compte, j'ai encore envie :lol:

Messagepar RayaRun » sa fiche K
» 17 Juin 2018, 18:23

Après 10 ans de course à pieds, l UTMB a été le déclencheur de ma dépression... En 2015, j ai enfin fait LA course dont je rêvais (et pourtant ce n est pas la plus belle malgré le mythe), s en est suivi une absence d envie, je n avais plus d objectif ni d envie... puis la cheville s en est mêlée et l entraînement est devenu de plus en plus light quand le poid lui a commencé à augmenter... 2016, année pourrie, abandon à l ecotrail 80 (5eme participation) , abandon à l X-Alpine au 1er ravito... pas assez d entraînement, pas la gniak, blessé et pas envie... ce n est que fin 2016 début 2017 que l envie est revenue et 2018 que je me suis vraiment repris en main.

En y réfléchissant, fin 2015, gros changement imposé au boulot, assez mal vécu en 2016, je n ai repris le dessus qu en 2017 et plutôt désormais décisionnaire en 2018 !

La je suis impatient d en découdre à la Montagn’Hard après un 24 h UBS plutôt bien satisfaisant en mai !

Dans le toujours plus, je suis de moins en moins attiré par un TOR ou une PTL quand je vois l état de certains plusieurs semaines après. J aime les distances de 100-120 km avec de temps en temps un 100 miles.

Je ne veux rien démontrer mails je pense qu il faut savoir s écouter et lorsqu on passe ses propres objectifs, il faut vite s en fixer d autres, même plus faible voire complètement différent pour ne pas tomber dans la déprime.

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 17 Juin 2018, 18:32

RayaRun a écrit:
Je ne veux rien démontrer mails je pense qu il faut savoir s écouter et lorsqu on passe ses propres objectifs, il faut vite s en fixer d autres, même plus faible voire complètement différent pour ne pas tomber dans la déprime.


Du coup tes propos laissent entendre que c'est irréversible, sauf arrêt sur contrainte physique, nous (toi, moi....) sommes destinés à continuer, à toujours aller de l'avant, découvrir d'autres courses, d'autres mondes..
Décidément, nous avons tous quelque de chose de Spock en nous :mrgreen:

Messagepar freko78 » sa fiche K
» 17 Juin 2018, 19:35

C'est marrant, moi au contraire j'ai eu ma grosse perte de motivation quand j'ai commencé à me mettre sérieusement à la course à pied en compétition. Je me fixais des enchaînements de courses ne permettant pas de récupérer et décompresser, j'étais toujours en train de me forcer à faire une séance en me disant que sinon je ne serais pas prêt pour la course suivante.

Au final, ça a abouti à du surentraînement et une grosse blessure, suivis d'un arrêt de la CAP pendant un an. Sur cette période, si j'avais fait deux fois moins de courses, je ne me serais sûrement pas blessé et j'en aurais beaucoup plus profité. Mais il fallait que je puisse épater mon entourage en disant que j'ai fait X courses dans l'année.

Depuis, j'ai repris sans me soucier du regard des autres et des modes, à mon rythme. J'ai quand même gardé un objectif de kilométrage hebdomadaire de CAP + vélo pour rester affuté mais la grosse différence, c'est que maintenant je m'en fous si je n'arrive à faire qu'une sortie au lieu des quatre prévues dans la semaine. Et surtout je ne participe à une course que si j'en ai vraiment envie et me sens assez en forme pour ça.
Je pense aussi comme vous que le toujours plus est néfaste, surtout avec cette époque hyperconnectée où on exhibe la moindre de ses "performances" et se sent obligé de ne pas rester largué par rapport aux autres. D'ailleurs quand je discute avec des coureurs après une course, on me pose souvent cette question : c'est quoi ton prochain objectif ? A chaque fois je réponds aucun, et à chaque fois les gens semblent choqués.

Il y a aussi un dernier point qui m'interpelle. Sur ce fil de discussion, plusieurs personnes ont fait des burn-out. Je trouve que c'est un sujet autrement plus préoccupant que le manque de motivation en CAP car dans mon entourage, de plus en plus de personnes en sont victimes et en sont sorties littéralement détruites. Finalement, le problème ne viendrait-il pas aussi du fait qu'on se laisse bouffer de plus en plus par le boulot ?

Messagepar Free Wheelin' Nat » sa fiche K
» 17 Juin 2018, 20:11

Par le boulot ET la course à pied aussi, et si la santé s'y met, ça fait un beau cocktail :lol:
En ce qui me concerne l'année dernière, grosses tensions au boulot , été chargé mais sans plus, mais conjointement, 4 sorties par semaine et une poussée de RCH que j'ai encaissée sans prendre de congé maladie (et Dieu sait si, avec une ALD, j'y ai droit, mais je suis con et je pense aux collègues... :roll: ).
Bref, si j'ai assumé (presque) brillamment toutes les courses prévues , j'ai fini à l'automne avec des inflammations articulaires un peu partout , un genou qui s'est mis à déconner grave sans aucune raison, un poignet pareil, et de vagues symptômes de polyarthrite rhumatoide (maladie souvent associée à la RCH...) et côté moral, une absence totale d'envie même de sortir de la maison pendant mes congés annuels .
Juste pour aller faire des courses et emmener mon fils au lycée le lundi matin . Je me forçais à aller voler un peu sur la côte , mais il fallait que je remonte vite me planquer dans ma caverne.
Côté course à pied, c'est revenu tard, il n'y a qu'à voir comme j'ai tardé à m'inscrire à la MH...

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 20 Juin 2018, 17:36

Free Wheelin' Nat a écrit:Par le boulot ET la course à pied aussi

+1.
Quand j'ai explosé côté boulot (et tout court), je n'ai pas mis ça sur le compte de la course au départ. Avec le recul, je m'aperçois que je m'étais bourré le crâne que je pouvais faire la TDS fin 2016 après avoir végété pendant presque 2 ans sans trop rien faire (le dernier entraînement structuré remontait au 1er semestre 2015). J'étais déjà dans un état pas top à ce moment là mais ne m'en rendais pas compte.
Moralité, j'ai enquillé les séances comme je pouvais, les compétitions en emmagasinant la fatigue et en pensant pouvoir gérer comme autrefois. Oui, sauf que la charge de boulot a elle aussi explosé et c'est parti en vrille. SI bien que lors de l'épisode du déclenchement (ya toujours un déclenchement dans une avalanche, quelle qu'elle soit), j'ai fait comme Nath. Je me suis voilé la face, j'ai assumé jusqu'à un certain point et je suis parti en live en arrêtant tout. Aujourd'hui, je n'ai toujours pas ou peu de motivation, mes séances de course n'excèdent pas les 1h15 et je marche essentiellement.
Je pensais que ça allait mieux car je venais d'enquiller 1 mois de 3 séances de càp et 3 ou 4 de marche dont la semaine dernière 5 sorties càp et 4 de marche (rassurez-vous, jamais plus d'1h30 pour la marche et 1h10 de càp). Cette semaine je suis retombé à 2* de la marche depuis lundi et pas envie d'en faire plus. Bref, c'est pas fini, pas revenu. Le chemin est long pour le retour et je ne parle même pas du moral qui est en vrille un jour sur 2... :oops:
Donc moralité : Ecoutez-vous !

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 20 Juin 2018, 18:25

"CONTENT" de voir que ce post permet à certains de s'exprimer alors que derrière nos écrans,il était possible de croire que la vie simple, qu'il suffit de chausser ses baskets pour évacuer.

Le sport, mal géré peut devenir une cause aggravante de ces problèmes comme il peut être une solution quand l'on arrive à prendre du recul et non esclave de son paraître.

Messagepar fredchmb » sa fiche K
» 25 Juin 2018, 13:46

Ah ben tiens je profite du post....
Je venais sur ce site sous le pseudo de fred2866 il y a pas mal de temps; embarqué par des potes qui couraient je me suis au trail en 2010 at avec mon foncier (ex footeux, boxe française, un peu de course) j'y ai vite pris goût, Ecotrail, CCC, lozère, Aravis etc etc..et puis je me suis chopé un kyste derrière le mollet, très mal placé et qu'aucun médecin voulait infiltrer. Je pouvais courir mais moins rapidement et avec le risque qu'une douleur type contracture se réveille à tout instant....période par ailleurs compliquée sur le plan personnel en plus d'un boulot certes intéressant mais un peu "toxique"...petit à petit j'ai arrêté de courir, j'en avais marre, marre de m'entrainer, marre d'avoir les yeux rivés sur mon cardio; même pas essayé de me forcer. Et pourtant le sport est fondamental pour moi ! Tout ça entre 2013 et 2016. Et puis j'a repris la boxe française et puis j'ai recommencé à trottiner, et puis j'ai rencontré un médecin qui a accepté de m'aspirer le kyste il y a un an exactement...et là tout est revenu mais d'une façon très différente, beaucoup plus libérée, plus en communion avec l'environnement. Je me suis mis au minimalisme, j'ai arrêté le cardio, les courses et même si aujourd'hui j'avoue que je suis repris par le démon des trails (je suis sur le Tour des lacs lol) je m'aperçois que je suis totalement dans le plaisir (j'avoue aussi que je me suis racheté une forerunner 235 !). Je cours quand j'en ai envie c'est à dire souvent mais je n'hésite pas à arrêter un entrainement quand j'en ai marre, à observer, à sentir, à m'extasier, le plaisir de l'instant présent...et tout en restant compétiteur quand je le souhaite. A la carte.
Rétrospectivement je pense que la conjonction de situations personnelle et professionnelle difficiles ont contribué inconsciemment à ma perte d'envie, en plus de la gêne au mollet. Une perte d'envie de vivre si j'ose dire qui a dépassé le simple sport. Aujourd'hui ma situation personnelle se décante (pas comme je le veux mais c'est la vie aussi lol) et je prends les décisions qui s'imposent sur le plan pro...une espèce de nouveau départ dans l'inconnu, un peu inquiétant mais palpitant et la course m'accompagne de nouveau dans cette aventure ... Bon vent, Inch Allah, Yelah !!!!

Messagepar Jam » sa fiche K
» 09 Juil 2018, 16:30

Bonjour à tous,

Voilà près d'un an que j'ai pas mis les pieds sur kikourou, la faute au...manque de motivation. Ben oui, pourquoi venir sur kikourou quand on ne cours plus (ou presque).
Alors voilà moi aussi j'ai une perte de motivation, mais pas un burn out (même si j'ai des symptômes assez similaires à bon nombres d'entre vous).
D'abord, j'ai toujours essayé de pratiqué le trail de façon raisonnée (pas plus de 2/3 grosses courses par an) afin de ne pas trop abimer mon corps, et pour garder de la fraîcheur mentale. Mais comme beaucoup, on se laisse prendre au jeu et la charge de travail pour tenir les objectifs à tendance à grimper assez vite.
L'an passé j'ai enfin terminé cette EB qui me faisait de l'oeil. Heureux mais complètement vidé. En fait il m'a fallut près de 6 mois pour réaliser que j'avais réussi mon objectif presque facilement en plus (enfin, ressenti comme tel) !
Et au retour chez mon hôte, coureur et entraîneur du crûe, il me dit "maintenant il faut que tu fasses une pause, que tu récupères de cette courses si difficile". J'ai dit machinalement oui, alors que je me sentais encore super bien. Mais cette idée a fait son chemin, aidée par la double tendinite aux genoux que j'avais attrapé pendant cette course et que je désirais ardemment soigner correctement. Donc fin de l'entraînement pendant plusieurs mois. Et là plus envie. Envie, si de ces moments de bonheur dans la nature seul, de ces moments de joie et de plaisir intense que seul le trail a pu m'apporter, mais plus cette envie de l'effort nécessaire. Alors voilà, je suis retourné naturellement à mon premier amour, un art martial vietnamien, pour un effort et un sport qui n'a rien à voir.
J'ai pris 6 bons kilos dans les premiers mois d'après-course que je n'arrive plus à perdre. Je ne cours plus qu'une à deux fois par semaine. Pour mes courotaf qui sont des moments de décompression, pas des entraînements. Mais le dimanche matin, désormais la grasse mat l'emporte sans problème.
Je sais que ça me manque au fond de moi, mais je ne suis pas encore prêt à endurer ces efforts, cette ascèse nécessaire à l'atteinte de tels objectifs qui nous bouffe le cerveau jour et nuits.
Je pense m'inscrire à la grande Origole (si elle se fait) parce que ça me démange, parce que j'aurais fait une pause de plus d'un an, parce que j'aurai fait le reset nécessaire pour repartir. Mais je suis totalement incapable de dire aujourd'hui si je réussirai à ne serait-ce qu'être au départ.
Comme ça été dit par ici, et ailleurs, il faut prendre le temps, se régénérer, et se fixer des objectifs raisonnable (qui a dit que c'était un mot banni ici :) ).
Bon courage à tous. Prenez soin de vous (et vos familles et vos proches). Ca c'est le plus important.

Messagepar doudouX » sa fiche K
» 05 Nov 2018, 11:56

Salut,
C'est à mon tour de ne plus trouver la motivation pour la course.
Après le Morbihan en Juin (et donc grosse prépa avant), j'ai "lâché" un bon mois. J'ai repris du plaisir pendant ma semaine de vacances dans le Pyrénées. Et depuis septembre et la reprise du train train sur mes sentiers habituels... plus rien comme motiv.. Nada. Plus envie du tout.
En plus ça fait un an que j'enchaîne les blessures et je prends conscience qu'avec mon hernie, je ne prendrais peut être plus autant de plaisir qu'avant. J'ai régulièrement le quadri gauche qui se rappelle à mon bon souvenir. Ce n'est pas pas tendineux - dixit l'échographie - mais d'après mon ostoé, c'est une conséquence de l'hernie justement, ça tire à cet endroit.
Pour dire, c'est ma femme qui me motive pour courir le we... et je fais difficilement 1h tellement ça me gave. Je cours avec les collègues et j'ai réussi à me faire mal à un genou... enfin tout va bien quoi !!!
Donc je nage, je fais des étirements, un peu de vélo en allant au boulot... J'ai supprimé tout mon programme de course jusqu'à la fin de l'année.
Je pense me laisser jusqu'à Noel. A mon avis, mon corps en la tête en ont ras le bol que tout tourne autour de ça. Et j'ai peut être besoin de vivre et réparer mes blessures sans me mettre de pression excessives dessus. Que le corps se répare sans pression.

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 05 Nov 2018, 14:10

doudouX a écrit:Salut,
C'est à mon tour de ne plus trouver la motivation pour la course.
Après le Morbihan en Juin (et donc grosse prépa avant), j'ai "lâché" un bon mois. J'ai repris du plaisir pendant ma semaine de vacances dans le Pyrénées. Et depuis septembre et la reprise du train train sur mes sentiers habituels... plus rien comme motiv.. Nada. Plus envie du tout.
En plus ça fait un an que j'enchaîne les blessures et je prends conscience qu'avec mon hernie, je ne prendrais peut être plus autant de plaisir qu'avant. J'ai régulièrement le quadri gauche qui se rappelle à mon bon souvenir. Ce n'est pas pas tendineux - dixit l'échographie - mais d'après mon ostoé, c'est une conséquence de l'hernie justement, ça tire à cet endroit.
Pour dire, c'est ma femme qui me motive pour courir le we... et je fais difficilement 1h tellement ça me gave. Je cours avec les collègues et j'ai réussi à me faire mal à un genou... enfin tout va bien quoi !!!
Donc je nage, je fais des étirements, un peu de vélo en allant au boulot... J'ai supprimé tout mon programme de course jusqu'à la fin de l'année.
Je pense me laisser jusqu'à Noel. A mon avis, mon corps en la tête en ont ras le bol que tout tourne autour de ça. Et j'ai peut être besoin de vivre et réparer mes blessures sans me mettre de pression excessives dessus. Que le corps se répare sans pression.


Merci pour ton apport
Je me retrouve aussi dans tes mots, perso maintenant j'aborde la CAP avec un autre regard, et certainement plus celui des autres, la priorité est devenue mon plaisir, mon corps m'a fait comprendre qu'il en avait ras-le-bol aussi, qu'il ne voulait plus d'échéance et alors que nous abordons la fin de l'année, je ne cherche pas à me faire un nouveau calendrier, juste des envies...

Messagepar Yvan11 » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 15:08

Salut à tous, je vous lis avec intérêt, ayant moi-même arrêté de courir il y a deux ans en partie parce que j'en avais marre d’enchainer les différents pépins physiques.
Certains de ces pépins sont maintenant réglés (sans que je sache si je risque une rechute en reprenant la CAP), et je m'en suis rajouté des nouveaux en me cassant la clavicule en VTT en Avril.
Ce qui me motive actuellement pour reprendre le sport de manière régulière, c'est le retour de troubles anxieux qui avaient disparu de ma vie depuis 2007 et mes débuts en CAP. Et il se trouve que la pratique régulière d'une activité physique est un des moyens de prise en charge de ses troubles. A tenter donc en espérant éviter les autres voies : médicamenteuse et/ou thérapie psy.

Donc demain (ou après demain) je reprends...pour le plaisir ET pour ma santé.

Messagepar pacman » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 17:29

Yvan11 a écrit:Salut à tous, je vous lis avec intérêt, ayant moi-même arrêté de courir il y a deux ans en partie parce que j'en avais marre d’enchainer les différents pépins physiques.
Certains de ces pépins sont maintenant réglés (sans que je sache si je risque une rechute en reprenant la CAP), et je m'en suis rajouté des nouveaux en me cassant la clavicule en VTT en Avril.
Ce qui me motive actuellement pour reprendre le sport de manière régulière, c'est le retour de troubles anxieux qui avaient disparu de ma vie depuis 2007 et mes débuts en CAP. Et il se trouve que la pratique régulière d'une activité physique est un des moyens de prise en charge de ses troubles. A tenter donc en espérant éviter les autres voies : médicamenteuse et/ou thérapie psy.

Donc demain (ou après demain) je reprends...pour le plaisir ET pour ma santé.

Comme tu as raison! Le vieil adage : "être bien dans son corps, c'est être bien dans sa tête" est tellement vrai. Je ne suis pas un grand coureur mais à chaque fois que j'ai lâché l'entrainement (pépins physiques ou coupures), premièrement la tête commence à faire des siennes et en plus le corps attrape d'autres soucis... Et j'ai l'impression qu'en course à pied, on s'évade davantage (ou plus rapidement) que dans d'autres sports. Alors moi aussi à chaque fois, j'ai ce besoin de reprendre et c'est souvent conjugué avec l'approche de températures davantage supportables pour courir (mi automne / hiver / mi printemps).

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 17:44

Yvan11 a écrit:Salut à tous, je vous lis avec intérêt, ayant moi-même arrêté de courir il y a deux ans en partie parce que j'en avais marre d’enchainer les différents pépins physiques.
Certains de ces pépins sont maintenant réglés (sans que je sache si je risque une rechute en reprenant la CAP), et je m'en suis rajouté des nouveaux en me cassant la clavicule en VTT en Avril.
Ce qui me motive actuellement pour reprendre le sport de manière régulière, c'est le retour de troubles anxieux qui avaient disparu de ma vie depuis 2007 et mes débuts en CAP. Et il se trouve que la pratique régulière d'une activité physique est un des moyens de prise en charge de ses troubles. A tenter donc en espérant éviter les autres voies : médicamenteuse et/ou thérapie psy.

Donc demain (ou après demain) je reprends...pour le plaisir ET pour ma santé.


C'est vrai, l'aspect "thérapeutique" de la CAP n'est pas négligeable
D'ailleurs, j'ai aussi commencé pour évacuer le trop plein le soir après des journées en interrogatoire et pris l'habitude de me vider ainsi alors que nombre de collègues se retrouvent dans l'addiction médicamenteuse ou alcoolique, voir stupéfiante.
L'activité sportive est un équilibre avec la vie professionnelle et familiale, au fil des ans, j'ai aménagé les plages horaires avec des séances d'entrainement aux aurores à 5H00 du mat ou au coucher sur les 23H00.
La CAP présente l'avantage de la facilité à mettre en oeuvre, suffit d'une fenêtre de 2H00, une tenue vestimentaire, sans nécessité de location ou déplacement, en partant de chez soi ou son bureau, on peut toujours trouver un circuit.

Messagepar Yvan11 » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 20:11

Galaté57 a écrit:
Yvan11 a écrit:Salut à tous, je vous lis avec intérêt, ayant moi-même arrêté de courir il y a deux ans en partie parce que j'en avais marre d’enchainer les différents pépins physiques.
Certains de ces pépins sont maintenant réglés (sans que je sache si je risque une rechute en reprenant la CAP), et je m'en suis rajouté des nouveaux en me cassant la clavicule en VTT en Avril.
Ce qui me motive actuellement pour reprendre le sport de manière régulière, c'est le retour de troubles anxieux qui avaient disparu de ma vie depuis 2007 et mes débuts en CAP. Et il se trouve que la pratique régulière d'une activité physique est un des moyens de prise en charge de ses troubles. A tenter donc en espérant éviter les autres voies : médicamenteuse et/ou thérapie psy.

Donc demain (ou après demain) je reprends...pour le plaisir ET pour ma santé.


C'est vrai, l'aspect "thérapeutique" de la CAP n'est pas négligeable
D'ailleurs, j'ai aussi commencé pour évacuer le trop plein le soir après des journées en interrogatoire et pris l'habitude de me vider ainsi alors que nombre de collègues se retrouvent dans l'addiction médicamenteuse ou alcoolique, voir stupéfiante.
L'activité sportive est un équilibre avec la vie professionnelle et familiale, au fil des ans, j'ai aménagé les plages horaires avec des séances d'entrainement aux aurores à 5H00 du mat ou au coucher sur les 23H00.
La CAP présente l'avantage de la facilité à mettre en oeuvre, suffit d'une fenêtre de 2H00, une tenue vestimentaire, sans nécessité de location ou déplacement, en partant de chez soi ou son bureau, on peut toujours trouver un circuit.


Je pense que tout est dans le dosage effectivement. Le danger, c'est quand cette activité de loisir, qui fait du bien au corps et à la tête, qui peut aussi aider à se faire une place en société, devient l'activité numéro un, le principal centre d'intérêt personnel et le seul faire-valoir. On risque alors le syndrome du toujours plus jusqu'à l’écœurement et/ou la blessure.
Pour ma part, j'ai eu la chance même quand j'étais en forme, d'avoir l'envie de revenir sur du court chaque fois que j'ai fait une course un peu longue. Je ne suis donc jamais allé m'aventurer sur la distance des 100 miles, mais je pense que je pourrais vivre sans. J'ai tendance à penser qu'il y a certains rêves/fantasmes, en sport comme dans d'autres domaines, qui ne sont pas fait pour être réalisés.

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 21:02

Yvan11 a écrit:
Je pense que tout est dans le dosage effectivement. Le danger, c'est quand cette activité de loisir, qui fait du bien au corps et à la tête, qui peut aussi aider à se faire une place en société, devient l'activité numéro un, le principal centre d'intérêt personnel et le seul faire-valoir. On risque alors le syndrome du toujours plus jusqu'à l’écœurement et/ou la blessure.
Pour ma part, j'ai eu la chance même quand j'étais en forme, d'avoir l'envie de revenir sur du court chaque fois que j'ai fait une course un peu longue. Je ne suis donc jamais allé m'aventurer sur la distance des 100 miles, mais je pense que je pourrais vivre sans. J'ai tendance à penser qu'il y a certains rêves/fantasmes, en sport comme dans d'autres domaines, qui ne sont pas fait pour être réalisés.


Pour éviter, le "toujours plus" suffit souvent de ne pas se laisser griser par les sirènes de paraître, de l'affichage public,du "mieux faire que l'autre".. bref tout ce qui alimente les réseaux sociaux et même Kikourou pousse à ce dépassement.
Ce n'est pas un jugement, juste une triste constatation, un forum comme kikou est avant tout un moyen de ne pas s'isoler dans ses erreurs mais comme d'autres réseaux, peut être une tentation à pousser trop loin.
C'est aussi la mission de chaque lecteur de veiller à freiner les abus et non les cautionner, à venir orienter celui qui est dans le doute, lui éviter une spirale destructrice.
Pratique un sport est encore plus motivant quand on peut aider.

Messagepar pacman » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 21:43

Yvan11 a écrit:
Galaté57 a écrit:
Yvan11 a écrit:Salut à tous, je vous lis avec intérêt, ayant moi-même arrêté de courir il y a deux ans en partie parce que j'en avais marre d’enchainer les différents pépins physiques.
Certains de ces pépins sont maintenant réglés (sans que je sache si je risque une rechute en reprenant la CAP), et je m'en suis rajouté des nouveaux en me cassant la clavicule en VTT en Avril.
Ce qui me motive actuellement pour reprendre le sport de manière régulière, c'est le retour de troubles anxieux qui avaient disparu de ma vie depuis 2007 et mes débuts en CAP. Et il se trouve que la pratique régulière d'une activité physique est un des moyens de prise en charge de ses troubles. A tenter donc en espérant éviter les autres voies : médicamenteuse et/ou thérapie psy.

Donc demain (ou après demain) je reprends...pour le plaisir ET pour ma santé.


C'est vrai, l'aspect "thérapeutique" de la CAP n'est pas négligeable
D'ailleurs, j'ai aussi commencé pour évacuer le trop plein le soir après des journées en interrogatoire et pris l'habitude de me vider ainsi alors que nombre de collègues se retrouvent dans l'addiction médicamenteuse ou alcoolique, voir stupéfiante.
L'activité sportive est un équilibre avec la vie professionnelle et familiale, au fil des ans, j'ai aménagé les plages horaires avec des séances d'entrainement aux aurores à 5H00 du mat ou au coucher sur les 23H00.
La CAP présente l'avantage de la facilité à mettre en oeuvre, suffit d'une fenêtre de 2H00, une tenue vestimentaire, sans nécessité de location ou déplacement, en partant de chez soi ou son bureau, on peut toujours trouver un circuit.


Je pense que tout est dans le dosage effectivement. Le danger, c'est quand cette activité de loisir, qui fait du bien au corps et à la tête, qui peut aussi aider à se faire une place en société, devient l'activité numéro un, le principal centre d'intérêt personnel et le seul faire-valoir. On risque alors le syndrome du toujours plus jusqu'à l’écœurement et/ou la blessure.
Pour ma part, j'ai eu la chance même quand j'étais en forme, d'avoir l'envie de revenir sur du court chaque fois que j'ai fait une course un peu longue. Je ne suis donc jamais allé m'aventurer sur la distance des 100 miles, mais je pense que je pourrais vivre sans. J'ai tendance à penser qu'il y a certains rêves/fantasmes, en sport comme dans d'autres domaines, qui ne sont pas fait pour être réalisés.

+1. Je suis attiré par le long par le coté solitude de l'effort. Par contre je sais que cela demande énormément d'investissements. Et on va ressortir le mal de cette société qui est que nous sommes jugés à la performance. Donc si c'est pour retomber dans ces travers, effectivement ce loisir n'en est plus un. Je crois qu'il est important qu'on ait des moments de calme et de repos. Bref quand j'ai débuté ce loisir (il n'y a pas si longtemps), faire 80 kms était un véritable exploit, aujourd'hui c'est devenu banal. J'ai tenté 2 fois de faire 70kms, c'est passé uniquement lors de la 1ere tentative. Mon "fantasme" était de passer les 100kms mais je pense comme toi que je le laisserais au stade de fantasme.

Messagepar mic31 » sa fiche K
» 06 Nov 2018, 22:43

Pacman sur les Citadelles les barrières sont un peu serrées. Ailleurs, sur le GRP par exemple c'est bien plus large et ça passe en rando rapide. Ca vaut le coup de passer le cap des 100 bornes si tu en as envie. C'est à mon avis ce genre de projet qui peut redonner une motivation.

Par contre pour le côté performance, et si on laisse de côté les discours des détenteurs de la vérité, on a la chance justement en trail de chercher juste à finir la course sans se soucier du chrono et du classement.

Messagepar yanou » sa fiche K
» 07 Nov 2018, 09:27

Khanardô a écrit:
Galaté57 a écrit:Je comprends pas
Première fois que je me retrouve dans cette situation...

Salut à toi.
Il y a un autre truc aussi, qui peut expliquer cela. En tout cas qui pourrait me l'expliquer si j'étais confronté à une perte de motivation telle que tu la décris : 59 ans en septembre, dans ma vie j'ai toujours fonctionné par cycles.

10 ans de guitare et de musique... puis arrêt complet au profit de la montagne (escalade, alpinisme, ski de rando, expés)
15 ans de montagne... puis arrêt presque complet au profit de la CàP
Route tout d'abord, puis arrêt presque complet au profit de la rando-course (le mot "trail" me parait un peu prétentieux pour moi :mrgreen: ).

Et à chaque fois, la question "qu'est-ce qui m'arrive, pourquoi j'ai plus envie de faire ce qui a structuré ma vie durant toutes ces années ?"

Lassitude ? Arrêt ou stagnation de la progression : impression "d'avoir fait le tour" et de ne plus pouvoir progresser (atteinte de ses limites ou/et vieillissement inexorable) ?

A terme, je pressens l'arrêt de la CàP au profit du redémarrage d'une activité "musique" ou "photo".

Si j'étais à ta place je me dirais que je suis arrivé à la fin/début d'un nouveau cycle. Mais ce ne sont que mes deux pences.

L'essentiel est de se sentir en harmonie avec soi-même et ses besoins. A nos âges cela devient plus facile, on se connait mieux. En tout cas je te le souhaite.

Amicalement.

+1. Je suis admiratif des sportifs qui s’investissent autant et aussi longtemps sur une seule et même activité sans pour autant ressentir de lassitude. Perso, j’ai besoin de couper plus ou moins longtemps afin de varier les plaisirs. Le souci, etant adepte de l’ultra, est que le manque de continuité necessite a un moment une surcharge d’entrainement génératrice de blessures. Malgré ça, l’envie et le besoin de pratiquer autre chose permet de retrouver le plaisir de courir

Messagepar pacman » sa fiche K
» 07 Nov 2018, 10:21

mic31 a écrit:Pacman sur les Citadelles les barrières sont un peu serrées. Ailleurs, sur le GRP par exemple c'est bien plus large et ça passe en rando rapide. Ca vaut le coup de passer le cap des 100 bornes si tu en as envie. C'est à mon avis ce genre de projet qui peut redonner une motivation.

Par contre pour le côté performance, et si on laisse de côté les discours des détenteurs de la vérité, on a la chance justement en trail de chercher juste à finir la course sans se soucier du chrono et du classement.

Ce n'est pas forcement le problème des barrières sur les citadelles puisque l'an passé je n'ai pas fini à cause d'une blessure. Mais cette blessure m'interpelle quant à l'approche que j'ai pu avoir sur cet événement. Et depuis les débuts, je ne me soucie guère du classement vu que je suis un habitué des dernières places. Quand je m’entraîne, je me pose souvent plein de questions et cela prend du temps et de l'énergie. Donc 2019 sera l'année des distances courtes, histoire de se faire plaisir!

Messagepar LaBalle Rine » sa fiche K
» 07 Nov 2018, 15:12

Bé... pas encore connu ce "problème" (en même temps je me suis mis tard à la Cap et mon plus long jusqu'ici a été la SaintéLyon 2017) mais apparemment le + dur n'est pas de ne plus être motivé mais plutôt la culpabilité que ça engendre par rapport à soi et surtout aux autres.

Après...au risque de paraître spontané, ça reste quand même un questionnement "de riche"...C'est vrai, quoi ! sauf si ça entraîne une souffrance psychique sérieuse, trouver un second souffle à ce niveau peut (doit ?) aussi passer par une simple...relativisation du truc. Non ?

Dans notre société opulente et consumériste, le syndrôme de l'enfant gâté n'est jamais loin. Je ramène d'ailleurs pas ma griotte vu que je n'en suis pas exempt, hélas :oops: Du coup quand j'ai du mal à trouver de l'envie pour un truc qui n'est jamais qu'un loisir, je me force à penser à toutes celles et ceux qui ne peuvent pas en faire autant (pour tout un tas de raisons) et qui pourtant le souhaiteraient tellement...

La plupart du temps ça marche, et même très bien.

Messagepar Nanobloc » sa fiche K
» 20 Oct 2022, 09:14

Bonjour,

Merci pour tous ces partages, très instructifs. C'est incroyable le doute qui peut parfois s'instaurer à l'approche d'une course. Je suis à J-4 de participer au Grand Trail des Templiers et je m'interroge encore si je vais me présenter sur la ligne de départ. Je cherche toutes les bonnes excuses qui pourraient justifier d'y renoncer (météo compliquée, logistique, fatigue...). Tout cela n'est que prétexte. La raison c'est peut-être que je refuse tout simplement de faire face à plusieurs heures de souffrance. Quand l'on n'envisage que la souffrance et non le plaisir de la course, ne faut-il pas tout simplement renoncer ? Mais bon, c'est les Templiers ! À 58 ans, je n'aurais peut-être plus l'occasion de remettre un pareil dossard ? D'un autre côté, c'est la dernière de la saison, après les 100 Miles du Tarn Valley Trail, l'Ultra du Saint-Jacques, l'Ultra Tour du Beaufortain et une multitude d’autres courses entre 30 et 70 km, la saison à quand même était bien rempli (peut-être un peu trop). C'est même plus insidieux. Je pense que j'ai généré un niveau de fatigue jusqu'à aujourd'hui (cumul de km, absence de tapering) pour rajouter une raison au renoncement.

J'essaie de me persuader que je pourrais adapter mon rythme en fonction de ma motivation, de profiter de l'ambiance, de la satisfaction (peut-être) de passer la ligne d'arrivée et d'avoir pu faire face aux doutes. Mais mon système nerveux central semble dire "non".

J'ai noté que la période automnale ne me convient pas. J'ai déjà eu l'occasion de m'interroger sur l'intérêt de participer à une course en cette période. Peut-être suite à une mauvaise expérience sur la SaintéLyon (arrêté pour hypothermie). Ma crainte c'est de rajouter une dose de fatigue mentale qui pourrait générer un burn-out (déjà vécu) ou une fatigue physique qui mènerait à la fracture (déjà vécue).

Je n'ai encore jamais abandonné une course pour des raisons subjectives. La motivation et le mental prenaient le dessus, même après de grosses difficultés physiques. On se prépare à cela, mais beaucoup moins ou pas du tout à l'avant course. Pourquoi nous sommes-nous inscrits ? Les dates d'inscription étant de plus en plus précoces, la projection en est plus difficile. Le mental en avril et souvent bien différent de celui d'octobre. De nombreux km et d+ sont passés par là et la fatigue nerveuse n'est plus la même.

En écrivant ces quelques lignes, j'ai peut-être trouvé ma réponse. Je vais renoncer dès la saison prochaine à la tentation des inscriptions prématurées, de succomber aux sollicitations des organisateurs. À commencer par l'UTMB, où après avoir récolté quelques "Running stones", je vais me supprimer de la liste des préinscriptions. En 2023 j'accorderai plus de temps à l'organisation de "off" en autonomie complète. Çà, va prendre plus de temps, mais je serai libre de fixer le jour de départ. Il y a moyen de se fixer des objectifs sans rajouter trop de charges mentales.

Ce comportement m'évitera de m'engager sur une course pour la simple raison d'y être inscrit. Pour se lancer dans un ultra, il faut plus que cela ! Mais aussi de la culpabilité de "s'assoir" sur les centaines d'euros investis.

Je vais privilégier la pratique du trail "libre" sans contrainte calendaire ni dépendance d'une éventuelle assistance.

Messagepar philtraverses » sa fiche K
» 20 Oct 2022, 22:34

Nanobloc a écrit:Bonjour,


Je vais privilégier la pratique du trail "libre" sans contrainte calendaire ni dépendance d'une éventuelle assistance.


Bravo :D C'est ce que je fais tous les étés depuis 20 ans, 15 jours de marche minimum, soit à minima 25 000m de D+ et 350 kms, soit une swiss peak, la fatigue mentale et physique en moins et no problem de récupération :wink:
Les bonnes années un petit gr10 ou une hrp en 30 jour, soit 750 kms et 45 000 m de D+, soit deux swisspeak mais sans les dégâts articulaires et mentaux causés.

Messagepar miniping » sa fiche K
» 21 Oct 2022, 08:43

Nanobloc a écrit: D'un autre côté, c'est la dernière de la saison, après les 100 Miles du Tarn Valley Trail, l'Ultra du Saint-Jacques, l'Ultra Tour du Beaufortain et une multitude d’autres courses entre 30 et 70 km, la saison à quand même était bien rempli (peut-être un peu trop).

L'entrainement est fait, donc tu peux aller sur le Grand Trail si t'as l'envie (car sans l'envie ça peut être une purge). Par contre, vu la gueule de ta saison, couper 3 semaines intégralement après ça semble pas totalement aberrant.
Pour tes saisons suivantes, tu peux aussi garder seulement 2 courses plus longues que 70km en objectif par an et t'inscrire à l'envie sur de la course au saucisson quand il reste de la place au dernier moment ?

Messagepar lemulot » sa fiche K
» 21 Oct 2022, 09:03

Nanobloc a écrit:(...) j'accorderai plus de temps à l'organisation de "off" en autonomie complète. Çà, va prendre plus de temps, mais je serai libre de fixer le jour de départ. Il y a moyen de se fixer des objectifs sans rajouter trop de charges mentales.
(...)
Je vais privilégier la pratique du trail "libre" sans contrainte calendaire ni dépendance d'une éventuelle assistance.


Je suis moi aussi de plus en plus dans cette logique (faut juste trouver le temps :D), tu as également une solution intermédiaire le "OFF" entre potes :wink:

Messagepar cavalier solitaire » sa fiche K
» 22 Oct 2022, 10:12

Je pense que tout le monde rencontre tôt ou tard ce manque de motivation. Il y a d'ailleurs quelques posts évocateurs sur le sujet sur ce forum.
Au delà de l'aspect sportif, le facteur personnel me semble avoir une part essentielle. Si l'on n'est pas bien dans sa vie, dans son boulot, dans son corps, le mental sera fragile et la remise en question arrivera vite.
J'ai 53 ans, cours depuis l'âge de 20 ans, des trails depuis 15 ans, pas des ultras mais régulièrement quelques distances entre 50 et 75 km.
C'est l'entraînement nécessaire que l'on s'impose qui me semble source de démotivation à la longue. Quand on lit tous les plans d'entraînement qui existent, la surenchère aux courses toujours plus longues, toujours plus commerciales, les inscriptions à prendre 1 an avant...il y a peu de place pour l'impro.
Je me souviens une fois je faisais je trail Larzac-Dourbie 30 km dans le cadre du Festival des Hospitaliers. Je mangeais avec un gars qui allait les faire les Hospitaliers 75 km le lendemain. Le gars semblait un routard de 55-60 ans environ. A un moment je lui demande qu'est ce qu'il a comme plan d'entraînement pour une telle course. Et là il me dit 2 choses que je n'ai pas oubliées:
- un plan d'entraînement? J'ai oublié depuis longtemps, ça te bouffe la tête tellement ça te contraint. Moi je cours quand j'ai envie, comme j'ai envie et où j'aime courir, j'essaie de le faire plusieurs fois par semaine mais ne culpabilise pas si je rate une séance.
- une course exigeante, à mon âge, je sais que je la finirai si sur la ligne de départ je veux absolument la finir.

Messagepar Nanobloc » sa fiche K
» 22 Oct 2022, 17:11

Merci beaucoup pour vos retours très instructifs. Après réflexion, je viens d'annuler ma chambre et je m'en vais ranger mon sac en toute conscience et plénitude. Pour la préparation de cette course, j'ai été l'ennemi de moi-même. Inconsciemment, je n'ai rien fait comme il fallait pour l'aborder dans de bonnes conditions (rien à voir avec les précédentes). J'ai multiplié les erreurs qui m'amenaient directement à l'échec. Il se peut que mon renoncement ait débuté avant même que je ne m'interroge sur ma volonté de participer au Grand Trail des Templiers. Si un jour je dois me reposer cette question avant de prendre un départ, j'espère que je serai mieux préparé pour ne pas laisser le doute s'installer et adapter ma préparation. Je retiendrai que malgré l'envie d'avoir envie, je n'ai jamais trouvé réellement la motivation.

L’essentiel et de garder la forme pour pouvoir gambader le plus longtemps possible et profiter des chemins, des montagnes, des paysages...

Encore merci

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