SwissPeaks 360/170/90/45/15 (Valais, Suisse) sept. 2018

Les courses : se retrouver sur les courses, l'avant-course et l'après-course, suivi des courses des kikoureurs, ...
Courir en région : qui veut courir avec moi, où courir près de chez moi, organiser des OFF, des sorties entre kikoureurs, les communautés régionales, où trouver un médecin, un magasin, un club, ...

Voir la fiche de la course sur kikouroù
SwissPeaks Trail - 360 km 2018 - Oberwald
avec 21 kivaoù, 6 récits pour 2018 et 22 au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 170 km 2018 - Le Bouveret
avec 12 kivaoù, 1 récit pour 2018 et 22 au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 90 km 2018 - Le Bouveret
avec 3 kivaoù, 2 récits pour 2018 et 22 au total, 4 vidéos, les résultats
SwissPeaks Trail - 45 km 2018 - Le Bouveret
avec 22 récits au total, 4 vidéos
SwissPeaks Trail - 15 km 2018 - Le Bouveret
avec 22 récits au total, 4 vidéos


Messagepar meocli » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 11:31

Tu as eu quoi comme retour.
Parce que ça me tente comme plan B...

Voire un plan à la Jean-Mi!?

Messagepar Antoine_974 » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 11:32

meocli a écrit:Tu as eu quoi comme retour.
Parce que ça me tente comme plan B...

Voire un plan à la Jean-Mi!?


Les retours sur l'organisation du 170 cette année et les ratés.

Messagepar meocli » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 11:39

Quel genre de ratés?
Tu as des détails?

Et l'organisation, c'est une ligne par terre et on y va ou plutôt style UTMB et tu attaques la coursedetaviequiseralaplusdurelaplusbellelaplusrelouaussienfait?

Messagepar eejit » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 12:20

Cf le fil de discussion de l'édition 2017 viewtopic.php?f=19&t=37217

meocli a écrit:Quel genre de ratés?
Tu as des détails?

Et l'organisation, c'est une ligne par terre et on y va ou plutôt style UTMB et tu attaques la coursedetaviequiseralaplusdurelaplusbellelaplusrelouaussienfait?

Messagepar fred_1_1 » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 12:29

j ai ete aussi un peu refroidi par les retours : surtout les commentaires sur les ravitos light, ça me fait un peu peur sur 6 ou 7 jours de course !

Je préfère laisser passer la première édition... sauf changement d'avis compulsif :lol:

Messagepar Dim » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 12:39

fred_1_1 a écrit:j ai ete aussi un peu refroidi par les retours : surtout les commentaires sur les ravitos light, ça me fait un peu peur sur 6 ou 7 jours de course !

Je préfère laisser passer la première édition... sauf changement d'avis compulsif :lol:


Idem
Et j'aime pas trop l'attitude de l'orga. Par exemple effacer les commentaires fb negatifs ou repondre de facon hautaine. Ou laisser les benevoles seuls dans la pampa sans radio se demmerder seuls avec les coureurs dans les conditions qu'on sait
Les retours sur leurs tres nombreuses courses plus courtes sont bons semble-t-il. Qu'ils se concentrent la dessus s'ils veulent. J'avais tente l'eb au debut, c'etait tres bien. Lanj'ai un peu l'impression qu'ils vont mettre qqs annees a se roder et surtout qu'ils ont des reves de grandeur (meme si le tarif etait raisonnable pourla Suisse... ceci dit vu la legerete des ravitos et le nb, on comprend mieux)

Mais s'ils passent les premieres annees et font des progres, il y a jn potentiel enorme

Messagepar eejit » sa fiche K
» 18 Sep 2017, 12:42

fred_1_1 a écrit:j ai ete aussi un peu refroidi par les retours : surtout les commentaires sur les ravitos light, ça me fait un peu peur sur 6 ou 7 jours de course !


C'est plutôt le genre de truc auquel on peut s'attendre sur une première édition, et facile à modifier pour les suivantes. Il y a des choses qui seront plus difficiles à corriger.

Messagepar SlowTrailer » sa fiche K
» 19 Sep 2017, 14:27

Pas besoin d'être un fin connaisseur de la région pour prévoir le déroulement de la future 360. Si la météo est favorable, ce sera grandiose. Dans le cas contraire, ce sera un remake de l'édition 2017...
L'organisateur en chef est un incorrigible optimiste, mais il ne peut rien faire contre la météo.

Messagepar trailer79 » sa fiche K
» 26 Sep 2017, 21:05

Toujours aucune info alors les inscriptions sont sensées ouvrir le 1er octobre.
C est pas très bon signe. ...
Vous en pensez quoi?

Messagepar SlowTrailer » sa fiche K
» 26 Sep 2017, 21:57

Qu’on est le 26 septembre... 8)

Messagepar bubulle » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 06:16

Toujours pas de réponse à mon retour fait à l'organisation sur la 170. Retour (envoyé le 13 septembre) que voici :

Bonjour,

A partir d'un premier jet posté sur les forums francophones Kikouroù
dont je suis un des participants assidus, je vous fais ici un retour
sur mon expérience du week-end dernier à la Swisspeaks 170. J'ai
volontairement voulu le rendre le plus constructif possible alors que
le ressenti immédiat était nettement plus tranché (les forums sur
kikourou.net sont publics, il est possible de comparer...).

J'espère sincèrement que cette (longue...je fais toujours long) prose
pourra apporter sa petite pierre à la construction des futures
Swisspeaks....

Je vais essayer de faire le retour par grands domaines de la course...

Avant-course

J'ai eu un peu de mal avec le site Internet. L'information y évoluait
très peu, je n'ai pas vu de news régulières et, jusqu'à la dernière
minute, je me suis demandé où serait le suivi live (je n'ai vu
apparaître la course sur Livetrail que la veille....alors que le
roadbook mentionnait explicitement que le suivi serait fait par
Livetrail).

Comme souvent, la page Facebook est plus active, amsi c'est difficile
de se servir d'une page FB comme source d'information pérenne et
fiable, je pense.

J'ai par contre trouvé facilement les informations sur le parcours,
les traces GPX, etc. Ce qui m'a permis de bien préparer la course, en
connaissant les passages clés, en repérant les points possibles et
autorisés d'assistance.

La communication d'avant-course sur le mode de retrait des dossards
est arrivée très tard. J'étais déjà en route pour venir de Genève où
j'étais logé! Cela m'a conduit à ne pas prendre le sac et donc à
devoir reporter le contrôle de matériel obligatoire au lendemain : à
tout prendre, j'aurais aussi bien pu m'épargner l'AR Genève-Bouveret.

Malheureusement aussi, très peu d'infos sur le fonctionnement du suivi
GPS et le fait qu'il serait dans Livetrail. Du coup, il m'a été
quasiment inutile car je n'ai pas pu l'indiquer à mes proches.

En résumé, globalement l'information était là....mais vraiment très tard.

Le départ

Un peu d'improvisation avec une arrivée en voiture (ma femme m'a suivi
ensuitee pendant la course) au pied du téléphérique (et du
barrage)....sans aucun balisage pour savoir où se garer, où sont les
dossards, où est le départ du téléphérique, etc. Bon, pas trop
grave. On a fait comme tout le monde, on s'est débrouillés, on a causé
avec les autres coureurs qui venaient en voiture, ça fait faire
connaissance...:-)

Le coup du téléphérique dont la cabine contient 14 personnes et où la
rotation met 10 minutes, bon c'était prévisible qu'il faudrait du
temps pour monter tout le monde et a minima, il aurait mieux valu
prévenir d'arriver plus tôt. Certains coureurs ont monté *à pied* les
200 D+, apparemment, ainsi que de nombreux suiveurs.

Mais un grand merci pour avoir *aussi* attendu les accompagnants pour
donner le départ (il m'a semblé, du moins). Mais....le téléphérique a
ensuite été arrêté pendant un moment et, donc, les accompagnants ont
tous du....redescendre à pied.

Départ très sympa, avec une logistique très succincte (pas de ravito
de départ, par exemple), mais je n'ai pas trouvé cela gênant. Cela
aurait certainement été plus difficile si la météo avait été mauvaise.

J'ai bien aimé l'animation bon enfant du départ....et les conseils et
informations pertinents. Idem pour le briefing succinct, mais suffisant.

Le parcours

Magnifique. Comme écrit, il a clairement été construit pas des
coureurs aimant partager ce qu'ils aiment dans ce coin du Valais et
c'est un beau succès.

Je ne vais pas écrire ce que j'ai adoré car j'ai tout adoré (enfin, la
partie que j'ai parcourue!).

Technique. Très technique. Les deux cols de départ donnaient le ton,
et les deux premières descentes étaient une tuerie. L'étape
Finhaut-Salanfe était physiquement très difficile avec les deux cols
de Barberine et Emaney qui sont de vrais "murs". 6 heures dans la
solitude quasi totale (bons, j'étais plus lent que les coureurs autour
de moi, ce qui m'a permis de voir du monde : ceux qui me dépassaient).

Le Gorges entre Trient et Finhaut : une tuerie absolue, une descente
très acrobatique et une remontée raiiiiiiide. On les a faites à trois
et on était aussi épuisés les uns que les autres en haut. Sur le coup,
je me suis dit que ça aurait été mieux de faire
Trient-Tseppes-Catogne-Jeurs-Chatelard-Emosson (avec ravito à
Chatelard), mais à la réflexion, les gorges étaient du vrai beau trail
(mais je vous ai détestés sur le coup...:-) ).

Et le Col de Susanfe est techniquement extrêmement ,difficile, même
par beau temps. Je pense que c'est la limite à laquelle on peut encore
faire passer une course.....quand les conditions sont bonnes.

Je ne peux décrire ce que je pense de la suite du parcours, ayant été
arrêté à Champéry.

Je me suis par contre demandé ce qu'il se serait passé en cas de
mauvaise météo sur Pra Fleuri/Louvie. Je ne sais pas s'il y avait des
parcours de repli prévus. Sinon, on ne serait pas partis ? ;-)

Je pense que l'évolution météo aurait du provoquer l'activation d'un
parcours de repli depuis Salanfe, contournant les Dents du Midi de
l'autre côté, pour éviter un Col de Susanfe rendu très dangereux
surtouut à partir du moment où la chute des températures a fait
basculer en neige à partir de 2200m et où le vent s'est renforcé
jusqu'à des valeurs très élevées (j'estime être passé avec 150km/h de
vent au Col).


Les ravitos

Planproz : un peu léger et en extérieur, sans endroit pour
s'abriter. Les suiveurs devaient se garer à 500m pour cause de
travaux, ce qui aurait été acceptable....si on l'avait su avant
(l'assistance était autorisée, donc quand on s'organise pour
en avoir, on aime bien avoir des infos précises...or on ne connaissait
l'emplacement précis d'*aucun* ravito). Le côté "à l'extérieur"
n'était pas un problème car les conditions meteo étaient alors
parfaites, mais sur des conditions difficiles (on venait de passer
deux cols à 3000), cela aurait été une première hécatombe. En résumé :
rien de critique mais améliorable s'il était possible de faire ce
ravito dans un lieu fermé plus accueillant (à Fionnay, par exemple).

Cabane de Mille : le seul ravito "en cabane" et un vrai hâvre
chaleureux. Accueil valaisan super sympa, chaleur difficile à quitter
car le vent soufflait bien sur la crète qui suivait. Il fallait bien
cela avec les 1700m de descente interminable sur La Douay.

Champex : parfait. L'utilisation de la tente de l'UTMB pour 200
coureurs, c'est le confort 4 étoiles. Des douches chaudes (ça, j'avais
prévu et ça m'a été précieux), de la nourriture chaude, une vraie base
vie sympa. Là aussi, par contre, il valait mieux connaître pour la
trouver car, au contraire de l'UTMB, le village de Champex était un
désert total. S'il fallait améliorer quelque chose, ce serait
peut-être isoler de la lumière et du bruit l'espace où les coureurs
pouvaient dormir.

Finhaut : dans la salle de sport du petit village. Pas très grand,
mais confortable (des tapis de sport posés au sol suffisaient pour
faire un petit repos (peu de bruit car peu de monde). Table de ravito
par contre un peu légère après les 4 heures passées depuis
Champex.

Salanfe : là, je ne comprends pas. Pour moi, ce ravito était une
catastrophe. Le sous-sol du bâtiment de l'auberge était
ouvert à tous les vents (et il soufflait un vent à décorner les vaches
suisses). On avait 4 ou 5 malheureuses chaises en plastique pour accueillir les
zombies qui descendaient et trop peu de bénévoles (tous très
serviables, sans conteste, le problème n'est pas là).

Il m'est totalement incompréhensible que l'Auberge, dans laquelle je
me suis finalement réfugié avec l'aide de ma femme et de mes amis
suisses et où on m'a même proposé de faire tourner mes vêtements de
pluie trempés dans un sèche-linge, n'ait pas été utilisée. J'ai cru
comprendre qu'il arrive qu'elle le soit, donc ça doit être possible
(problème de finances ?).

Le reste....bin j'ai pas vu. A part la BV de Morgins, rapidement
visitée pour récupérer mon sac après mon oarrêt, et qui m'a semblé
tout à fait adaptée à un lieu que le gros du peloton atteint au bout
de 30 à 35 heures de course.

Par contre, sur la localisation de ces ravitos, il y a du mieux à
faire, je pense.

Entre Champex et Finhaut, c'est déjà assez limite, mais
acceptable. Mais un point sommaire à Trient ou à la Forclaz serait un
plus indéniable. Cela permettrait aussi de faire un pointage des
troupes car, avec personne en haut à Bovine ou La Giète, le risque de
perdre du monde en route est non nul

Finhaut- Salanfe : 6 heures sans rien, ouch. Bien sûr, on était
prévenus et on doit gérer, mais un point à l'Alpage du Vallon d'Emaney
serait peut-être possible ?

Difficile, aussi, de comprendre pourquoi il y avait un ravito à La
Barme plutôt qu'à Champéry. Ce qui a d'ailleurs fini par poser
problème puisque la personne (secouriste, je crois) qui nous arrêtait
finalement à Champéry était bien seul et désarmé pour gérer arrêt des
coureurs, pointage des dossards....et solutions de rapatriement.


Les conditions meteo

Bon, ça, OK, vous n'avez pas de maîtrise dessus....:-)

Bon, le vendredi, parfait....:-). Grand soleil (qui nous a permis de
profiter du paysage fabuleux), pas trop chaud. La première nuit a été
fraîche avec le vent qui se levait, mais rien de terrible (j'avais mis
la veste en sortant de la Cabane de Mille, mais l'ai retirée dès le
début de la descente que j'ai fait entièrement avec bon beau débardeur
rouge....qui n'est pas tout neuf, Arclu!).

Le samedi : bin on est passés du "pas terrible" en repartant de
Finhaut (je suis parti vers 6h) et sur la montée à Emosson (où la
pluie est progressivement apparue)...au franchement très moche au
passage de Barberine et Emaney (pluie soutenue et vent conséquent qui
s'engouffrait dans les cols)....au brouillard glauque avec vent
puissant au barrage de Salanfe.

Et enfin, à l'apocalypse à Susanfe (pour moi en tout cas). La pluie se
transformait en neige à 2200m et un vent terrible (j'ai entendu
150km/h, mais je me demande qui a mesuré) s'engouffrait depuis le
versant Champéry et dévalait la pente côté Salanfe, avec toujours la
neige, horizontale. Quand je suis passé, il y avait environ 5cm de
neige et la trace commençait à disparaître sur les dalles de schiste
du haut du col.

Sans exagérer : tout ceux qui, comme moi (et eejit) sont passés au Col
à ce moment là....ont risqué leur vie, je pèse mes mots. Du côté
montée, le passage avec les barres rocheuses doit déjà être difficile
en temps normal, mais avec la neige qui commençait à tenir, c'était
extrêmement glissant et donc risqué. Le pire étaient les dalles de
schiste du haut. Elles doivent être normalement sans problème, mais on
était balayés par le vent qui était tellement violent qu'on pouvait
parfaitement être déséquilibré en arrière et glisser.....sans vraiment
de possibilité de s'arrêter. Le vent était tellement violent que je ne
pouvais pas redescendre au début (on fait 50 mètres sur la crète du
col avant de franchement redescendre).

Résumé rapide : il ne fallait pas faire passer les coureurs à cet
endroit, à ce moment.

Dans la soirée, tout est redevenu normal : à 19h30 à Champéry, on
voyait les sommets (tout blancs) et il ne pleuvait plus.

La gestion des difficultés du samedi

Là, désolé, je ne vais pas être tendre.

En premier lieu, il m'a été incompréhensible de ne voir strictement
personne à Barberine, Emaney....ou entre les deux, à l'alpage. Si les
conditions s'y étaient détériorées (et elles ont du, à partir de 14h),
qui l'aurait su ?

Je n'ai pas au l'impression qu'il y avait une communication fiable
entre les postes, elle semblait reposer uniquement sur les téléphones
portables (et le réseau est quasi inexistant à Salanfe.....et il n'y a
évidemment rien en haut des cols). Même à Champéry, quand je suis
arrivé, le pointeur improvisé n'avait aucune idée du nombre de
coureurs qu'il lui restait à pointer après moi (il devait y en avoir
très peu).

Y avait-il vraiment quelqu'un en haut de Susanfe ? Je n'y ai vu
personne. mais bon, vu les conditions, je l'ai peut-être raté. En tout
cas, il n'avait manifestement aucune communication avec le barrage de
Salanfe où on nous disait simplement que c'était difficile en haut
(mais il y a un monde entre difficile et....dangereux).

La sécuurisation du Pas d'Encel. JE N'AI VU PERSONNE. Je suis passé en
pleurant ma mère car mes jambes me soutenaient mal, mais je n'ai vu
personne (au moins pour checker si personne ne tombe dans le ravin, je
ne demande pas qu'on me donne la main). Pas de sécurisation
supplémentaire du passage, il m'a semblé, mais je ne le connais pas
dans son état normal. Certes, on pourra objecter que la montagne,
c'est comme ça, mais sur toutes les courses que j'ai vues jusqu'ici,
les passages scabreux sont sécurisés et surveillés

Mais je crois que le comble a été, évidemment, après m'être fait
arrêter à Champéry alors que j'avais traversé une tempête abominable,
que je l'avais fait avec l'équipement adapté (*comme tous les coureurs
autour de moi : vestes de pluie, certaines étant des vestes de
montagne, pantalons de pluie systématiques, gants, sur-gants, etc,
etc.), d'entendre que la course y était préamturément arrêtée car
des cas d'hypothermie de coureurs en difficultés et mal équipés ou mal
expérimentés avaient été rencontrés.

En résumé, la grande majorité des coureurs, responsables et
expérimentés, ont été pénalisés car des cas difficiles ont étté
rencontrés entre Barme et Morgins.

Et surtout, nous avons été arrêtés ALORS QUE LES INTEMPERIES
CESSAIENT. C'était évident. La nuit s'annonçait froide, certes. Pas
facile, certes, pour ceux qui arrivaient trempés à Champéry, mais il y
avait tout le temps suffisant pour que cela s'améliore, en restant
dans les délais initialement prévus.

Les personnes que j'ai vues sur cette course étaient, comme je l'ai
écrit plus haut, des habitués des courses longue distance en montagne
(je me considère partiellement dans ce cas même si j'ai encore à
apprendre). Les coureurs étaient très bien équipés et n'avaient besoin
de personne pour leur expliquer qu'il fallait s'équiper. Et la plupart
étaient en meilleur état que moi.

Un petit exemple de ce que je considère comme léger : la bénévole
(tout à fait sympathique) qui accueillait chaque arrivant (aux
alentoures de 12-13h) à Salanfe en
lui suggérant....d'abandonner. Si la course n'est pas arrêtée, on ne
fait pas ça. On accueille les coureurs, on les aide à se retaper
et....si on voit qu'ils sont à la rue, on fait intervenir l'équipe
médicale (pas sûr qu'il y en avait une à Salanfe). Quand on repartait,
elle nous demandait certes si on était prêt à des conditions
difficiles (je l'étais : j'étais remonté comme un coucou suisse alors
que 1h avant, j'étais à deux doigts d'abandonner...et que pendant 45
minutes, j'ai oscillé entre abandon et continuation). Je suis certain
qu'elle n'avait aucune idée des conditions REELLES du haut du
col. Car là, oui, équipé ou bien équipé, fatigué ou pas fatigué, il
fallait nous arrêter. Nous avons *tous* risqué notre vie à Susanfe.

Pour ma part, même si en arrivant à Champéry, je ne savais pas si
j'abandonnais ou pas (mais ma Super Suiveuse m'aurait requinqué j'en
suis certain maintenant), je me considère comme un finisher. Je
devrais en ce moment même être en train d'en terminer. Dire en plus
qu'on AVANCE la barrière horaire est encore plus déconcertant. Au
pire, on assume sa décision et on dit que la course est
neutralisée. Mais après, il faut expliquer pourquoi la course est
neutralisée alors que......les conditions difficiles disparaissent.

J'ai bien entendu les difficultés qui ont surgi de façon rapide dans
un laps de temps très court (coureurs arrivant en difficulté à
Morgins, problèmes de débalisage sur certaines sections ou distances,
activation de repli sur les parcours les plus courts, peut-être manque
de bénévoles "montagne"), mais là, ce sont les coureurs qui en ont
souffert (et les retours ne seront je pense pas négatifs que pour ceux
qui, comme moi, se sont trouvés arrêtés......interrogez donc le 9ème
de la course).

Le futur ?

Je sais bien quels sont les projets (le 360km). J'y adhérais même
largement en me disant qu'un pendant au Tor parcourant tout le Valais
est une idée exceptionnelle et un projet enthousiasmant. Je pensais
m'y lancer l'an prochain (pour être honnête, en "backup" du Tor pour
lequel je tente la loterie pour la deuxième fois).

Je ne le ferai pas.

Je pense qu'il serait sage de pérenniser cette course telle qu'elle
est, de souder une équipe d'organisation et de bénévoles plus
importante (l'impression générale était un manque criant de bras et
d'expérience alors que la région me semble en regorger).

Avec une contruction plus lente et maîtrisée, cette 360 verra sûrement
le jour. A l'extrême rigueur, une édition "0" volontairement rustique,
sur un mode PTL, pourquoi pas ?

Mais ce "cent-septante" mérite vraiment de ne pas juste être une
épĥémère répétition. *vingt-huit* finishers sur 199, pas de femme à
l'arrivée. Le même week-end, l'Ultra-Trail du Vercors, dans ces
conditions aussi abominables (sans même le beau-temps préalable)
arrive à plus de 50% de finishers (et aussi plusieurs cas de coureurs
secourus, bien sûr.....mais cela n'a pas provoqué l'arrêt de la
course, juste une neutralisation provisoire et des adaptations de
parcours).

La multiplication des distances ne me semble pas avoir aidé non plus,
en dispersant les énergies. Qu'il y ait une ou deux distances plus
courtes, pourquoi pas : je comprends bien que cela est aussi une façon
d'amener plus de participants et donc plus de sponsors, de retombées,
etc; toutes choses indispensables. Mais d'emblée 5 courses
différentes? Une course exclusivement féminine (là, je suis désolé
j'ai une grosse aversion)? Plus tard, peut-être, quand l'événement a
grandi.

Une course ne se construit pas en une fois. Cela doit mûrir, apprendre
des éditions précédentes, se bonifier avec le temps, consolider une
équipe (travailler par exemple sur la comm' avec un site digne de ce
nom, et une communication avant-course plus élaborée). Il y a un
potentiel énorme dans la Swisspeaks et je vous souhaite de tout coeur
de le concrétiser.

Cela sera, j'espère provisoirement, sans moi. De toute façon, dans ma
tête, je l'ai terminée.....:-)

Amicalement,

Christian

Messagepar Stéph le givré » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 06:50

ce fut chaud Christian :shock:

Messagepar float4x4 » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 06:57

ah ok je comprend mieux :) (tu leur as envoyé un genre de CR en fait :mrgreen: )

Messagepar meocli » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 08:45

Merci pour ce retour bubulle.
Euh pour le 360, je vais effectivement attendre qu'ils se rôdent...

Sinon, pourquoi une aversion pour les courses féminine?
Je pense comme toi, mais j'aurais aimé avoir tes arguments...

Messagepar Roms » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 09:27

J espère que tu auras au moins une réponse, ton message est très constructif.

Messagepar boby69 » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 12:03

bubulle a écrit:Toujours pas de réponse à mon retour fait à l'organisation sur la 170. Retour (envoyé le 13 septembre) que voici :


Christian

C'est normal ,ça prend du temps de tout lire :mrgreen: :arrow:

Messagepar Xtof » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 13:16

bubulle a écrit:Toujours pas de réponse à mon retour fait à l'organisation sur la 170. Retour (envoyé le 13 septembre) que voici :

Bonjour,

A partir d'un premier jet posté sur les forums francophones Kikouroù
dont je suis un des participants assidus, je vous fais ici un retour
sur mon expérience du week-end dernier à la Swisspeaks 170. J'ai
volontairement voulu le rendre le plus constructif possible alors que
le ressenti immédiat était nettement plus tranché (les forums sur
kikourou.net sont publics, il est possible de comparer...).

J'espère sincèrement que cette (longue...je fais toujours long) prose
pourra apporter sa petite pierre à la construction des futures
Swisspeaks....

Je vais essayer de faire le retour par grands domaines de la course...

Avant-course

J'ai eu un peu de mal avec le site Internet. L'information y évoluait
très peu, je n'ai pas vu de news régulières et, jusqu'à la dernière
minute, je me suis demandé où serait le suivi live (je n'ai vu
apparaître la course sur Livetrail que la veille....alors que le
roadbook mentionnait explicitement que le suivi serait fait par
Livetrail).

Comme souvent, la page Facebook est plus active, amsi c'est difficile
de se servir d'une page FB comme source d'information pérenne et
fiable, je pense.

J'ai par contre trouvé facilement les informations sur le parcours,
les traces GPX, etc. Ce qui m'a permis de bien préparer la course, en
connaissant les passages clés, en repérant les points possibles et
autorisés d'assistance.

La communication d'avant-course sur le mode de retrait des dossards
est arrivée très tard. J'étais déjà en route pour venir de Genève où
j'étais logé! Cela m'a conduit à ne pas prendre le sac et donc à
devoir reporter le contrôle de matériel obligatoire au lendemain : à
tout prendre, j'aurais aussi bien pu m'épargner l'AR Genève-Bouveret.

Malheureusement aussi, très peu d'infos sur le fonctionnement du suivi
GPS et le fait qu'il serait dans Livetrail. Du coup, il m'a été
quasiment inutile car je n'ai pas pu l'indiquer à mes proches.

En résumé, globalement l'information était là....mais vraiment très tard.

Le départ

Un peu d'improvisation avec une arrivée en voiture (ma femme m'a suivi
ensuitee pendant la course) au pied du téléphérique (et du
barrage)....sans aucun balisage pour savoir où se garer, où sont les
dossards, où est le départ du téléphérique, etc. Bon, pas trop
grave. On a fait comme tout le monde, on s'est débrouillés, on a causé
avec les autres coureurs qui venaient en voiture, ça fait faire
connaissance...:-)

Le coup du téléphérique dont la cabine contient 14 personnes et où la
rotation met 10 minutes, bon c'était prévisible qu'il faudrait du
temps pour monter tout le monde et a minima, il aurait mieux valu
prévenir d'arriver plus tôt. Certains coureurs ont monté *à pied* les
200 D+, apparemment, ainsi que de nombreux suiveurs.

Mais un grand merci pour avoir *aussi* attendu les accompagnants pour
donner le départ (il m'a semblé, du moins). Mais....le téléphérique a
ensuite été arrêté pendant un moment et, donc, les accompagnants ont
tous du....redescendre à pied.

Départ très sympa, avec une logistique très succincte (pas de ravito
de départ, par exemple), mais je n'ai pas trouvé cela gênant. Cela
aurait certainement été plus difficile si la météo avait été mauvaise.

J'ai bien aimé l'animation bon enfant du départ....et les conseils et
informations pertinents. Idem pour le briefing succinct, mais suffisant.

Le parcours

Magnifique. Comme écrit, il a clairement été construit pas des
coureurs aimant partager ce qu'ils aiment dans ce coin du Valais et
c'est un beau succès.

Je ne vais pas écrire ce que j'ai adoré car j'ai tout adoré (enfin, la
partie que j'ai parcourue!).

Technique. Très technique. Les deux cols de départ donnaient le ton,
et les deux premières descentes étaient une tuerie. L'étape
Finhaut-Salanfe était physiquement très difficile avec les deux cols
de Barberine et Emaney qui sont de vrais "murs". 6 heures dans la
solitude quasi totale (bons, j'étais plus lent que les coureurs autour
de moi, ce qui m'a permis de voir du monde : ceux qui me dépassaient).

Le Gorges entre Trient et Finhaut : une tuerie absolue, une descente
très acrobatique et une remontée raiiiiiiide. On les a faites à trois
et on était aussi épuisés les uns que les autres en haut. Sur le coup,
je me suis dit que ça aurait été mieux de faire
Trient-Tseppes-Catogne-Jeurs-Chatelard-Emosson (avec ravito à
Chatelard), mais à la réflexion, les gorges étaient du vrai beau trail
(mais je vous ai détestés sur le coup...:-) ).

Et le Col de Susanfe est techniquement extrêmement ,difficile, même
par beau temps. Je pense que c'est la limite à laquelle on peut encore
faire passer une course.....quand les conditions sont bonnes.

Je ne peux décrire ce que je pense de la suite du parcours, ayant été
arrêté à Champéry.

Je me suis par contre demandé ce qu'il se serait passé en cas de
mauvaise météo sur Pra Fleuri/Louvie. Je ne sais pas s'il y avait des
parcours de repli prévus. Sinon, on ne serait pas partis ? ;-)

Je pense que l'évolution météo aurait du provoquer l'activation d'un
parcours de repli depuis Salanfe, contournant les Dents du Midi de
l'autre côté, pour éviter un Col de Susanfe rendu très dangereux
surtouut à partir du moment où la chute des températures a fait
basculer en neige à partir de 2200m et où le vent s'est renforcé
jusqu'à des valeurs très élevées (j'estime être passé avec 150km/h de
vent au Col).


Les ravitos

Planproz : un peu léger et en extérieur, sans endroit pour
s'abriter. Les suiveurs devaient se garer à 500m pour cause de
travaux, ce qui aurait été acceptable....si on l'avait su avant
(l'assistance était autorisée, donc quand on s'organise pour
en avoir, on aime bien avoir des infos précises...or on ne connaissait
l'emplacement précis d'*aucun* ravito). Le côté "à l'extérieur"
n'était pas un problème car les conditions meteo étaient alors
parfaites, mais sur des conditions difficiles (on venait de passer
deux cols à 3000), cela aurait été une première hécatombe. En résumé :
rien de critique mais améliorable s'il était possible de faire ce
ravito dans un lieu fermé plus accueillant (à Fionnay, par exemple).

Cabane de Mille : le seul ravito "en cabane" et un vrai hâvre
chaleureux. Accueil valaisan super sympa, chaleur difficile à quitter
car le vent soufflait bien sur la crète qui suivait. Il fallait bien
cela avec les 1700m de descente interminable sur La Douay.

Champex : parfait. L'utilisation de la tente de l'UTMB pour 200
coureurs, c'est le confort 4 étoiles. Des douches chaudes (ça, j'avais
prévu et ça m'a été précieux), de la nourriture chaude, une vraie base
vie sympa. Là aussi, par contre, il valait mieux connaître pour la
trouver car, au contraire de l'UTMB, le village de Champex était un
désert total. S'il fallait améliorer quelque chose, ce serait
peut-être isoler de la lumière et du bruit l'espace où les coureurs
pouvaient dormir.

Finhaut : dans la salle de sport du petit village. Pas très grand,
mais confortable (des tapis de sport posés au sol suffisaient pour
faire un petit repos (peu de bruit car peu de monde). Table de ravito
par contre un peu légère après les 4 heures passées depuis
Champex.

Salanfe : là, je ne comprends pas. Pour moi, ce ravito était une
catastrophe. Le sous-sol du bâtiment de l'auberge était
ouvert à tous les vents (et il soufflait un vent à décorner les vaches
suisses). On avait 4 ou 5 malheureuses chaises en plastique pour accueillir les
zombies qui descendaient et trop peu de bénévoles (tous très
serviables, sans conteste, le problème n'est pas là).

Il m'est totalement incompréhensible que l'Auberge, dans laquelle je
me suis finalement réfugié avec l'aide de ma femme et de mes amis
suisses et où on m'a même proposé de faire tourner mes vêtements de
pluie trempés dans un sèche-linge, n'ait pas été utilisée. J'ai cru
comprendre qu'il arrive qu'elle le soit, donc ça doit être possible
(problème de finances ?).

Le reste....bin j'ai pas vu. A part la BV de Morgins, rapidement
visitée pour récupérer mon sac après mon oarrêt, et qui m'a semblé
tout à fait adaptée à un lieu que le gros du peloton atteint au bout
de 30 à 35 heures de course.

Par contre, sur la localisation de ces ravitos, il y a du mieux à
faire, je pense.

Entre Champex et Finhaut, c'est déjà assez limite, mais
acceptable. Mais un point sommaire à Trient ou à la Forclaz serait un
plus indéniable. Cela permettrait aussi de faire un pointage des
troupes car, avec personne en haut à Bovine ou La Giète, le risque de
perdre du monde en route est non nul

Finhaut- Salanfe : 6 heures sans rien, ouch. Bien sûr, on était
prévenus et on doit gérer, mais un point à l'Alpage du Vallon d'Emaney
serait peut-être possible ?

Difficile, aussi, de comprendre pourquoi il y avait un ravito à La
Barme plutôt qu'à Champéry. Ce qui a d'ailleurs fini par poser
problème puisque la personne (secouriste, je crois) qui nous arrêtait
finalement à Champéry était bien seul et désarmé pour gérer arrêt des
coureurs, pointage des dossards....et solutions de rapatriement.


Les conditions meteo

Bon, ça, OK, vous n'avez pas de maîtrise dessus....:-)

Bon, le vendredi, parfait....:-). Grand soleil (qui nous a permis de
profiter du paysage fabuleux), pas trop chaud. La première nuit a été
fraîche avec le vent qui se levait, mais rien de terrible (j'avais mis
la veste en sortant de la Cabane de Mille, mais l'ai retirée dès le
début de la descente que j'ai fait entièrement avec bon beau débardeur
rouge....qui n'est pas tout neuf, Arclu!).

Le samedi : bin on est passés du "pas terrible" en repartant de
Finhaut (je suis parti vers 6h) et sur la montée à Emosson (où la
pluie est progressivement apparue)...au franchement très moche au
passage de Barberine et Emaney (pluie soutenue et vent conséquent qui
s'engouffrait dans les cols)....au brouillard glauque avec vent
puissant au barrage de Salanfe.

Et enfin, à l'apocalypse à Susanfe (pour moi en tout cas). La pluie se
transformait en neige à 2200m et un vent terrible (j'ai entendu
150km/h, mais je me demande qui a mesuré) s'engouffrait depuis le
versant Champéry et dévalait la pente côté Salanfe, avec toujours la
neige, horizontale. Quand je suis passé, il y avait environ 5cm de
neige et la trace commençait à disparaître sur les dalles de schiste
du haut du col.

Sans exagérer : tout ceux qui, comme moi (et eejit) sont passés au Col
à ce moment là....ont risqué leur vie, je pèse mes mots. Du côté
montée, le passage avec les barres rocheuses doit déjà être difficile
en temps normal, mais avec la neige qui commençait à tenir, c'était
extrêmement glissant et donc risqué. Le pire étaient les dalles de
schiste du haut. Elles doivent être normalement sans problème, mais on
était balayés par le vent qui était tellement violent qu'on pouvait
parfaitement être déséquilibré en arrière et glisser.....sans vraiment
de possibilité de s'arrêter. Le vent était tellement violent que je ne
pouvais pas redescendre au début (on fait 50 mètres sur la crète du
col avant de franchement redescendre).

Résumé rapide : il ne fallait pas faire passer les coureurs à cet
endroit, à ce moment.

Dans la soirée, tout est redevenu normal : à 19h30 à Champéry, on
voyait les sommets (tout blancs) et il ne pleuvait plus.

La gestion des difficultés du samedi

Là, désolé, je ne vais pas être tendre.

En premier lieu, il m'a été incompréhensible de ne voir strictement
personne à Barberine, Emaney....ou entre les deux, à l'alpage. Si les
conditions s'y étaient détériorées (et elles ont du, à partir de 14h),
qui l'aurait su ?

Je n'ai pas au l'impression qu'il y avait une communication fiable
entre les postes, elle semblait reposer uniquement sur les téléphones
portables (et le réseau est quasi inexistant à Salanfe.....et il n'y a
évidemment rien en haut des cols). Même à Champéry, quand je suis
arrivé, le pointeur improvisé n'avait aucune idée du nombre de
coureurs qu'il lui restait à pointer après moi (il devait y en avoir
très peu).

Y avait-il vraiment quelqu'un en haut de Susanfe ? Je n'y ai vu
personne. mais bon, vu les conditions, je l'ai peut-être raté. En tout
cas, il n'avait manifestement aucune communication avec le barrage de
Salanfe où on nous disait simplement que c'était difficile en haut
(mais il y a un monde entre difficile et....dangereux).

La sécuurisation du Pas d'Encel. JE N'AI VU PERSONNE. Je suis passé en
pleurant ma mère car mes jambes me soutenaient mal, mais je n'ai vu
personne (au moins pour checker si personne ne tombe dans le ravin, je
ne demande pas qu'on me donne la main). Pas de sécurisation
supplémentaire du passage, il m'a semblé, mais je ne le connais pas
dans son état normal. Certes, on pourra objecter que la montagne,
c'est comme ça, mais sur toutes les courses que j'ai vues jusqu'ici,
les passages scabreux sont sécurisés et surveillés

Mais je crois que le comble a été, évidemment, après m'être fait
arrêter à Champéry alors que j'avais traversé une tempête abominable,
que je l'avais fait avec l'équipement adapté (*comme tous les coureurs
autour de moi : vestes de pluie, certaines étant des vestes de
montagne, pantalons de pluie systématiques, gants, sur-gants, etc,
etc.), d'entendre que la course y était préamturément arrêtée car
des cas d'hypothermie de coureurs en difficultés et mal équipés ou mal
expérimentés avaient été rencontrés.

En résumé, la grande majorité des coureurs, responsables et
expérimentés, ont été pénalisés car des cas difficiles ont étté
rencontrés entre Barme et Morgins.

Et surtout, nous avons été arrêtés ALORS QUE LES INTEMPERIES
CESSAIENT. C'était évident. La nuit s'annonçait froide, certes. Pas
facile, certes, pour ceux qui arrivaient trempés à Champéry, mais il y
avait tout le temps suffisant pour que cela s'améliore, en restant
dans les délais initialement prévus.

Les personnes que j'ai vues sur cette course étaient, comme je l'ai
écrit plus haut, des habitués des courses longue distance en montagne
(je me considère partiellement dans ce cas même si j'ai encore à
apprendre). Les coureurs étaient très bien équipés et n'avaient besoin
de personne pour leur expliquer qu'il fallait s'équiper. Et la plupart
étaient en meilleur état que moi.

Un petit exemple de ce que je considère comme léger : la bénévole
(tout à fait sympathique) qui accueillait chaque arrivant (aux
alentoures de 12-13h) à Salanfe en
lui suggérant....d'abandonner. Si la course n'est pas arrêtée, on ne
fait pas ça. On accueille les coureurs, on les aide à se retaper
et....si on voit qu'ils sont à la rue, on fait intervenir l'équipe
médicale (pas sûr qu'il y en avait une à Salanfe). Quand on repartait,
elle nous demandait certes si on était prêt à des conditions
difficiles (je l'étais : j'étais remonté comme un coucou suisse alors
que 1h avant, j'étais à deux doigts d'abandonner...et que pendant 45
minutes, j'ai oscillé entre abandon et continuation). Je suis certain
qu'elle n'avait aucune idée des conditions REELLES du haut du
col. Car là, oui, équipé ou bien équipé, fatigué ou pas fatigué, il
fallait nous arrêter. Nous avons *tous* risqué notre vie à Susanfe.

Pour ma part, même si en arrivant à Champéry, je ne savais pas si
j'abandonnais ou pas (mais ma Super Suiveuse m'aurait requinqué j'en
suis certain maintenant), je me considère comme un finisher. Je
devrais en ce moment même être en train d'en terminer. Dire en plus
qu'on AVANCE la barrière horaire est encore plus déconcertant. Au
pire, on assume sa décision et on dit que la course est
neutralisée. Mais après, il faut expliquer pourquoi la course est
neutralisée alors que......les conditions difficiles disparaissent.

J'ai bien entendu les difficultés qui ont surgi de façon rapide dans
un laps de temps très court (coureurs arrivant en difficulté à
Morgins, problèmes de débalisage sur certaines sections ou distances,
activation de repli sur les parcours les plus courts, peut-être manque
de bénévoles "montagne"), mais là, ce sont les coureurs qui en ont
souffert (et les retours ne seront je pense pas négatifs que pour ceux
qui, comme moi, se sont trouvés arrêtés......interrogez donc le 9ème
de la course).

Le futur ?

Je sais bien quels sont les projets (le 360km). J'y adhérais même
largement en me disant qu'un pendant au Tor parcourant tout le Valais
est une idée exceptionnelle et un projet enthousiasmant. Je pensais
m'y lancer l'an prochain (pour être honnête, en "backup" du Tor pour
lequel je tente la loterie pour la deuxième fois).

Je ne le ferai pas.

Je pense qu'il serait sage de pérenniser cette course telle qu'elle
est, de souder une équipe d'organisation et de bénévoles plus
importante (l'impression générale était un manque criant de bras et
d'expérience alors que la région me semble en regorger).

Avec une contruction plus lente et maîtrisée, cette 360 verra sûrement
le jour. A l'extrême rigueur, une édition "0" volontairement rustique,
sur un mode PTL, pourquoi pas ?

Mais ce "cent-septante" mérite vraiment de ne pas juste être une
épĥémère répétition. *vingt-huit* finishers sur 199, pas de femme à
l'arrivée. Le même week-end, l'Ultra-Trail du Vercors, dans ces
conditions aussi abominables (sans même le beau-temps préalable)
arrive à plus de 50% de finishers (et aussi plusieurs cas de coureurs
secourus, bien sûr.....mais cela n'a pas provoqué l'arrêt de la
course, juste une neutralisation provisoire et des adaptations de
parcours).

La multiplication des distances ne me semble pas avoir aidé non plus,
en dispersant les énergies. Qu'il y ait une ou deux distances plus
courtes, pourquoi pas : je comprends bien que cela est aussi une façon
d'amener plus de participants et donc plus de sponsors, de retombées,
etc; toutes choses indispensables. Mais d'emblée 5 courses
différentes? Une course exclusivement féminine (là, je suis désolé
j'ai une grosse aversion)? Plus tard, peut-être, quand l'événement a
grandi.

Une course ne se construit pas en une fois. Cela doit mûrir, apprendre
des éditions précédentes, se bonifier avec le temps, consolider une
équipe (travailler par exemple sur la comm' avec un site digne de ce
nom, et une communication avant-course plus élaborée). Il y a un
potentiel énorme dans la Swisspeaks et je vous souhaite de tout coeur
de le concrétiser.

Cela sera, j'espère provisoirement, sans moi. De toute façon, dans ma
tête, je l'ai terminée.....:-)

Amicalement,

Christian


Moi qui pensais ne pas être suffisamment synthétique et concis, j'apprécie ta prose à sa juste valeur. En revanche ne soit pas étonné de ne pas avoir de réponse une semaine après l'envoi et à 350 jours de la prochaine édition...
Si tu récoltes un "merci pour votre contribution, nous allons analyser vos remarques et doléances pour essayer d'améliorer certains points qui peuvent/doivent l'être " ce sera déjà très bien !

Messagepar eejit » sa fiche K
» 27 Sep 2017, 15:54

Pas mieux. J'ai rédigé plus ou moins la même chose, mais pas encore envoyé, je ne suis pas encore arrivé à enlever toutes les tournures "mordantes" :mrgreen:

bubulle a écrit:Toujours pas de réponse à mon retour fait à l'organisation sur la 170. Retour (envoyé le 13 septembre) que voici :

Bonjour,

A partir d'un premier jet posté sur les forums francophones Kikouroù
dont je suis un des participants assidus, je vous fais ici un retour
sur mon expérience du week-end dernier à la Swisspeaks 170. J'ai
volontairement voulu le rendre le plus constructif possible alors que
le ressenti immédiat était nettement plus tranché (les forums sur
kikourou.net sont publics, il est possible de comparer...).


Amicalement,

Christian

Messagepar trailer79 » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 07:40

Publication de l organisation sur Facebook .
Ouverture des inscriptions le 1er octobre confirmée.

Messagepar lakota » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 08:53

même chose pour l'ultra tour du monte rosa, organisation indigne des paysages traversés, pas de toubibs, pas de ravitos dignes de ce nom sauf si tu avais du pognon pour te les payer dans les refuges, pas d'endroits chaud et sec pour te changer, zéro infos sur tous ces points avant la course, passage sur glacier sans être prévenus (mes yeux pleurent encore suite à la réverbération), pas moyens de se garer au départ sauf à débourser 15 euros par jour, navettes pour les abandons mal dimensionnées (tirage au sort pour désigner les perdants qui devaient attendre 7h la prochaine navette à Gressonney) j'en passe et des pires, extrêmement décevant parce qu'encore une fois le parcours était très engagé (trop?) mais véritablement magnifique et tout ça pour 300 euros l'inscription, ça fait cher les cacahuètes sans même pouvoir les "déguster" assis...

Messagepar _lg_ » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 09:47

150 km/h en rafale le 9 septembre 2017 au col de Susanfe (2494 m), cela me semble très exagéré, même avec effet Venturi. En termes d'ordre de grandeur ce devait être moitié moins que ça. Bravo quand même à celles et ceux qui ont affronté ces mauvaises conditions.

Messagepar elnumaa[X] » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 10:30

lakota a écrit:même chose pour l'ultra tour du monte rosa, organisation indigne des paysages traversés, pas de toubibs, pas de ravitos dignes de ce nom sauf si tu avais du pognon pour te les payer dans les refuges, pas d'endroits chaud et sec pour te changer, zéro infos sur tous ces points avant la course, passage sur glacier sans être prévenus (mes yeux pleurent encore suite à la réverbération), pas moyens de se garer au départ sauf à débourser 15 euros par jour, navettes pour les abandons mal dimensionnées (tirage au sort pour désigner les perdants qui devaient attendre 7h la prochaine navette à Gressonney) j'en passe et des pires, extrêmement décevant parce qu'encore une fois le parcours était très engagé (trop?) mais véritablement magnifique et tout ça pour 300 euros l'inscription, ça fait cher les cacahuètes sans même pouvoir les "déguster" assis...


watcha :shock: sympas !!!!!!!!!!

Messagepar bubulle » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 16:16

_lg_ a écrit:150 km/h en rafale le 9 septembre 2017 au col de Susanfe (2494 m), cela me semble très exagéré, même avec effet Venturi. En termes d'ordre de grandeur ce devait être moitié moins que ça. Bravo quand même à celles et ceux qui ont affronté ces mauvaises conditions.


C'est bien pour ça que j'ai écrit "selon ce que j'ai entendu". J'ai peut-être entendu n'importe quoi. En tout cas, là-haut on n'entendait rien....:-).

Je ne sais pas trop à partir de quelle vitesse de vent on n'arrive plus à avancer face au vent, mais on n'en était plus très loin.....

Mais c'est pas grave puisque l'organisation vient de confirmer qu'on aura nos points ITRA....:-) (source: page Facebook).....et que les inscriptions vont ouvrir pour la 360, dans l'allégresse générale.

Messagepar o[Bob] » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 16:29

bubulle a écrit:...et les retours ne seront je pense pas négatifs que pour ceux
qui, comme moi, se sont trouvés arrêtés
...
:shock: :| :?: :roll:
T'es sûr qu'ils ont pas un peu décroché à partir de là..!?

Messagepar bubulle » sa fiche K
» 28 Sep 2017, 16:37

oBob a écrit:
bubulle a écrit:...et les retours ne seront je pense pas négatifs que pour ceux
qui, comme moi, se sont trouvés arrêtés
...
:shock: :| :?: :roll:
T'es sûr qu'ils ont pas un peu décroché à partir de là..!?


Ah tiens, oui. C'est vrai que j'ai une grande spécialité de phrases ampoulées, mais là, je n'arrive même plus à comprendre ce que je voulais dire..:-)

Messagepar Bert' » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 09:19

Bravo Chris pour avoir affronté les éléments et fait un tel compte-rendu.

Ça devrait forcement être précieux pour n'importe quelle orga, à condition d'être simplement ouverte aux remarques et pas trop ancrée dans ses certitudes.

Mon principal "j'aime pas" tient à la sécurité. C'est le gros risque des courses engagée avec des orgas "novices". Même su le Tor, je sens que les accidents sont proches et possibles. Heureusement que les participants sont souvent assez aguerris pour ne pas faire n'importe quoi.

Maintenant, avec des bouleversements météo (dont la proba reste élevée), je me demande si on atteint pas vite les limites de ces courses assez "extrêmes" ?

Messagepar ejouvin » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 10:32

bubulle a écrit:
_lg_ a écrit:150 km/h en rafale le 9 septembre 2017 au col de Susanfe (2494 m), cela me semble très exagéré, même avec effet Venturi. En termes d'ordre de grandeur ce devait être moitié moins que ça. Bravo quand même à celles et ceux qui ont affronté ces mauvaises conditions.


C'est bien pour ça que j'ai écrit "selon ce que j'ai entendu". J'ai peut-être entendu n'importe quoi. En tout cas, là-haut on n'entendait rien....:-).



Entendu surement, mais aussi estimé :lol: :lol: :lol:

bubulle a écrit:Je pense que l'évolution météo aurait du provoquer l'activation d'un
parcours de repli depuis Salanfe, contournant les Dents du Midi de
l'autre côté, pour éviter un Col de Susanfe rendu très dangereux
surtouut à partir du moment où la chute des températures a fait
basculer en neige à partir de 2200m et où le vent s'est renforcé
jusqu'à des valeurs très élevées (j'estime être passé avec 150km/h de
vent au Col).

Messagepar bubulle » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 12:07

Bert' a écrit:Bravo Chris pour avoir affronté les éléments et fait un tel compte-rendu.

Ça devrait forcement être précieux pour n'importe quelle orga, à condition d'être simplement ouverte aux remarques et pas trop ancrée dans ses certitudes.

Mon principal "j'aime pas" tient à la sécurité. C'est le gros risque des courses engagée avec des orgas "novices". Même su le Tor, je sens que les accidents sont proches et possibles. Heureusement que les participants sont souvent assez aguerris pour ne pas faire n'importe quoi.

Maintenant, avec des bouleversements météo (dont la proba reste élevée), je me demande si on atteint pas vite les limites de ces courses assez "extrêmes" ?


C'est difficile de dire si j'en veux à l'organisation pour la possible mise en danger qui nous est arrivée au Col de Susanfe. Je ne pense pas, en réalité. En pratique, effectivement, j'estime avoir été en danger.
Mais ce n'est pas pour autant que j'en veux à l'organisation de la course. Nous faisons des courses en montagne, dans un milieu hostile, nous ne pouvons "exiger" une sécurité absolue.

Cela ne m'empêche pas de penser qu'il était possible de faire mieux pour l'organisation :
- mieux gérer la situation risquée pendant l'après-midi de ce samedi, en améliorant la communication entre les bénévoles postés sur le parcours
- mieux gérer la suite de la course en évitant d'arrêter virtuellement celle-ci sans motivation réelle (il semble apparaître qu'ils n'ont évalué le "risque" qu'en voyant arriver les coureurs du premier quart de la course à Morgins, après un passage difficile à la Pointe des Mossettes. Forcément, ces coureurs, passés là en pleine tempête, n'étaient pas vraiment très frais....

Messagepar tikrimi » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 12:44

bubulle a écrit:
Cela ne m'empêche pas de penser qu'il était possible de faire mieux pour l'organisation :
- mieux gérer la situation risquée pendant l'après-midi de ce samedi, en améliorant la communication entre les bénévoles postés sur le parcours



Il y en avait? ;)

Messagepar miniping » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 13:21

bubulle a écrit:Mais ce n'est pas pour autant que j'en veux à l'organisation de la course. Nous faisons des courses en montagne, dans un milieu hostile, nous ne pouvons "exiger" une sécurité absolue.

Sinon les Buttes Chaumonts c'est joli aussi, et c'est moins risqué coco. Tu vas en montagne, assume un peu.

Messagepar adribar » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 13:55

bubulle a écrit:
Et le Col de Susanfe est techniquement extrêmement ,difficile, même
par beau temps. Je pense que c'est la limite à laquelle on peut encore
faire passer une course.....quand les conditions sont bonnes.

Christian


La ca me semble exagéré...

Je ne remets pas en cause la difficulté rencontrée lors de la course à cause des conditions météo, mais je l'ai fait cet été par beau temps (montée par Susanfe, redescente sur Salanfe) et je n'ai pas le souvenir d'une seule difficulté. C'est un sentier de randonnée très classique dans ce coin.

Pour "la limite à laquelle on peut encore faire passer une course", je ne suis pas d'accord non plus. Des courses comme glencoe skyrace, trofeo kima, tromsoe skyrace, etc. présentent des difficultés incomparables avec le col de Susanfe. A charge aux orgas de communiquer sur les difficultés du parcours, et aux coureurs de s'inscrire sur des courses qui correspondent à leur expérience en montagne.

Messagepar eejit » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 14:57

La montée par Salanfe est bidon, certes, mais côté Salanfe il y a quand même une partie avec des cables avec des dalles assez lisses dès que c'est humide, dans du schiste pourri. Rien de bien méchant par beau temps, mais avec les conditions qu'on a eu (et je suis passé avant Christian, quand il ne faisait "que pleuvoir", avec du vent qui faisait perdre l'équilibre "juste de temps en temps") j'ai trouvé ça limite (et j'ai croisé des randonneurs qui rebroussaient chemin parce que c'était plus que limite pour eux). Sur une course similaire type UTMB / TVSB (puisque c'est un peu celles que les organisateurs prennent en référence), il y aurait eu au moins des bénévoles pour sécuriser le passage (et je l'aurais trouvé beaucoup moins limite d'un point de vue organisationnel).

Je compléterais la remarque de Christian en disant "c'est à la limite à laquelle on peut encore faire passer une course en France". Tous tes exemples sont des courses qui se tiennent hors de France, je pense qu'il y a une raison. Oui je sais, le swisspeaks c'était en Suisse, mais vu leur positionnement, on est en droit de vouloir les juger vis à vis des standards des grosses courses de chez nous. Le passage dont on parle, perso je ne le considère pas pire que le passeur de pralognan par ex, mais le passeur il est super sécurisé pendant la TDS, et je ne suis pas sûr que la course y passerait dans les conditions du SPT.

Effectivement, c'est aussi de la responsabilité des organisateurs de communiquer sur leur conception de l’événement. Si ils avaient clairement annoncé que leur truc c'était une petite PTL (mais la qualité du balisage ne colle pas vraiment avec cette conception), je pense que les gens seraient moins critiques. Mais quand tu penses t'embarquer sur un gros TVSB et que tu tombes là-dessus, tu es en droit de l'avoir un peu mauvaise...

adribar a écrit:
La ca me semble exagéré...

Je ne remets pas en cause la difficulté rencontrée lors de la course à cause des conditions météo, mais je l'ai fait cet été par beau temps (montée par Susanfe, redescente sur Salanfe) et je n'ai pas le souvenir d'une seule difficulté. C'est un sentier de randonnée très classique dans ce coin.

Pour "la limite à laquelle on peut encore faire passer une course", je ne suis pas d'accord non plus. Des courses comme glencoe skyrace, trofeo kima, tromsoe skyrace, etc. présentent des difficultés incomparables avec le col de Susanfe. A charge aux orgas de communiquer sur les difficultés du parcours, et aux coureurs de s'inscrire sur des courses qui correspondent à leur expérience en montagne.

Messagepar bubulle » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 20:24

miniping a écrit:
bubulle a écrit:Mais ce n'est pas pour autant que j'en veux à l'organisation de la course. Nous faisons des courses en montagne, dans un milieu hostile, nous ne pouvons "exiger" une sécurité absolue.

Sinon les Buttes Chaumonts c'est joli aussi, et c'est moins risqué coco. Tu vas en montagne, assume un peu.


Je sais pas pourquoi, mais je trouve que tu exagères..:-). Je vais en montagne, ça je sais. Je crois aussi vaguement savoir ce que c'est d'aller en autonomie en montagne. J'ai eu fait ça quand j'étais jeune et fringant comme le Vikounet. Mais là, je parle de courses dotées d'une organisation qui les "vend" comme telles. Comme écrit adribar, à aucun moment il n'est écrit que la Swisspeaks, c'est une petite PTL (perso, je ne m'estime pas prêt pour faire une PTL, par exemple : je manque d'expérience en haute montagne sans balisage même si je pense savoir m'orienter "assez bien").

Cela étant, la phrase sur laquelle tu ironises me semble dire qu'effectivement j'"assume un peu". Je ne reproche pas à l'orga de la Swisspeaks d'avoir du faire ce passage de Susanfe dans des conditions difficiles (même si le vent ne faisait pas 150km/h : merci Étienne de pointer aussi efficacement les incohérences de mes explications). Ce que je leur reproche est que, alors que je l'avais fait dans des conditions difficiles (pas que moi : des tas d'autres coureurs aussi), j'ai été empêché d'en profiter pleinement puisque j'ai du interrompre la course sans raison à on avis valable.

C'est pas recevable ?

Messagepar Xtof » sa fiche K
» 29 Sep 2017, 20:33

bubulle a écrit:j'ai du interrompre la course sans raison à on avis valable.

C'est pas recevable ?


Non, plus depuis la jurisprudence UTMB 2010 :D

Messagepar Antoine_974 » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 17:23

Les inscriptions sont ouvertes depuis 17h : 22 inscrits.

Sur le papier ça fait envie. Ça fait Tor bis mais sans les crampons obligatoires !

Messagepar meocli » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 18:19

Oh que j’ai envie de tenter le doublé avec le Tor.

Mais financièrement et logistiquement, c’est très compliqué!!

Rien que de l’évoquer, ma femme va me flinguer...

Messagepar Antoine_974 » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 18:22

meocli a écrit:Oh que j’ai envie de tenter le doublé avec le Tor.

Mais financièrement et logistiquement, c’est très compliqué!!

Rien que de l’évoquer, ma femme va me flinguer...


Tu as raison, tu devrais pas faire le Tor :wink:

Messagepar meocli » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 18:45

MDR!!

Ben non, comme tout le monde, je vais patiemment attendre février et s’il reste de la place, mon plan B sera tout trouvé!

Donc, mon cher Antoine, je n’augmenterai pas tes chances au tirage au sort...

Mais on se verra à Courmayeur ;-)

Messagepar Antoine_974 » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 18:58

meocli a écrit:MDR!!

Ben non, comme tout le monde, je vais patiemment attendre février et s’il reste de la place, mon plan B sera tout trouvé!

Donc, mon cher Antoine, je n’augmenterai pas tes chances au tirage au sort...

Mais on se verra à Courmayeur ;-)


On va tous faire pareil :wink:

Par contre, mettons vite des cierges pour les dieux valdotains du tirage au sort...

Messagepar meocli » sa fiche K
» 01 Oct 2017, 19:02

Ouais!

Et faudra pas traîner à s’inscrire en Suisse si on est recalé.
Le nombre d’inscrits risque de monter en flèche vers la mi-février !

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